Recensement des évacuations forcées de lieux de vie occupés par des Roms étrangers en France (Premier trimestre 2014)

Communiqué commun LDH, ERRC

1. Résumé

Les évacuations forcées : un entêtement incompréhensible !

Le 8 avril est la Journée internationale des Roms, et il aurait fallu la fêter dans la joie et la dignité. Mais les réalités restent tristes et indignes, car les évacuations forcées des Roms étrangers durant le premier trimestre 2014 ont perduré. On aurait pu imaginer un autre scénario, durant la période hivernale. Comme les années précédentes, les conditions de froid, de vent, de pluie ou de neige durant l’hiver n’infléchissent pas la politique de rejet du gouvernement.
En effet, depuis le 1er janvier 2014, 3 428 personnes se sont fait évacuer de force de 36 lieux de vie, 2 904 par les autorités lors de 27 évacuations, et 524 suite à un incendie à 9 occasions.

Rwanda : La FIDH honore la mémoire des victimes et des survivants du génocide au Rwanda

Communiqué FIDH

Il y a 20 ans, le génocide de près d’un millions de Tutsis et le massacre de Hutus modérés par le régime du président Habyarimana commençait dans les rues de Kigali avant de se généraliser dans tout le pays. La FIDH souhaite en ce 20è anniversaire du génocide, honorer la mémoire des victimes et des survivants de ce drame et appeler les autorités rwandaises et la communauté internationale à poursuivre la lutte contre l’impunité des responsables du génocide et œuvrer pour qu’une telle folie ne se reproduise plus, notamment par le soutien à la démocratie et aux droits humains.

Rwanda, 7 avril 1994 – 7 avril 2014 : un génocide qui attend toujours le jugement de ses auteurs et la vérité sur toutes les responsabilités

Communiqué LDH

Il y a vingt ans, en moins de trois mois, plus de huit cent mille personnes, femmes, enfants, hommes, ont été assassinées dans des conditions atroces, parce qu’elles étaient, selon la classification héritée de la colonisation, identifiées tutsi ou bien parce que, hutus démocrates, elles tentaient de s’y opposer.

Le Wapikoni mobile en Guyane ?

Fin juin 2013, je suis parti pour trois semaines au Québec. J’ai profité de ce séjour pour rencontrer les responsables du Wapikoni mobile. J’ai donc pris rendez-vous avec Manon Barbeau(1) qui me présente les réalisations récentes. Ensuite elle m’invite à venir avec elle et Jean-François Dumas(2) rejoindre l’équipe du Wapikoni mobile au Lac Simon et à Kitcisakik, en Abitibi, au nord-ouest du Québec.

Jeunes, déportés en Creuse, salariés maltraités : la LDH sur tous les fronts

A moins d’un mois des élections municipales, la section de La Réunion de la Ligue des droits de l’Homme appelle les électeurs à « la vigilance ». Elle leur demande d’apprécier « aussi bien dans les bilans que dans les propositions des candidats comment se traduisent concrètement les valeurs de solidarité et d’égalité ».

Où sont passés les intellectuels ?, d’Enzo Traverso

Note de lecture

Cet entretien avec l’historien Enzo Traverso est publié dans la collection Conversations pour demain. La question « Où sont passés les intellectuels ? » concerne la Ligue des droits de l’Homme. D’abord en ce qu’elle interroge la figure de l’intellectuel dreyfusard (sa construction et sa mise en crise contemporaine), ensuite en ce qu’elle manifeste le passage de l’universel à l’expertise. Au croisement de ces transformations, Enzo Traverso réfléchit sur ce qui advient de la référence aux droits de l’Homme.

Les violences faites aux femmes en Guyane

Le nombre de victimes déclarées est en hausse continue en Guyane. Les taux de viols sur mineurs sont en augmentation avec 82 victimes déclarées pour 224 469 habitants recensés en 2011 (57 en Martinique et 64 en Guadeloupe pour le double d’habitants, et 126 à La Réunion pour quatre fois plus d’habitants), ce qui fait que c’est en Guyane que se trouve le plus fort taux pour cette criminalité en France.

70 ans de lutte des femmes avec l’Union des femmes de la Martinique

« L’Union des femmes de la Martinique (UFM) tiendra sa première assemblée générale le dimanche 11 juin 1944, à 9h30, à la Solidarité, rue Garnier Pagès. Jeunes filles et femmes de la Martinique, venez en grand nombre. » C’est ainsi qu’était annoncée dans le journal Justice du 3 juin 1944, la réunion constitutive de l’Union des femmes de la Martinique.

Quand l’Etat concède la situation alarmante des femmes en outre-mer

Il est difficile de bien connaître la situation des femmes en outre-mer (OM) car les enquêtes nationales n’y sont pas systématiquement étendues, comme c’est le cas, par exemple, pour le projet d’enquête de l’Institut national d’études démographiques (Ined) sur « les violences et rapport de genre » (Virage)(1), ce qui a fait l’objet de réclamation de la part des parlementaires de la Réunion(2). Il n’y a donc que des études partielles mais qui, toutes, montrent que la situation des femmes y est bien plus grave qu’en métropole.

Pour les droits communs pour tous et partout dans les outre-mers

Vous avez entre vos mains la deuxième livraison de la lettre d’information « Outre-mers » éditée par la Ligue des droits de l’Homme. Mélange d’enquêtes, d’analyses et de témoignages, elle n’aurait pu voir le jour sans l’engagement des sections ultramarines de la LDH, et sans l’apport de nos amis de la Ligue de Nouvelle-Calédonie et du groupe de travail « Outre-mers » de la LDH.

Bulletin Chine – n° 85 – mars 2014 : « Parlez moins fort des droits de l’Homme : on pourrait vous entendre, c’est gênant… »

Il faut l’admettre : en France, les gouvernements et les Medef successifs adorent la “démocrature” chinoise. Sévères sur Poutine, réprobateurs de la censure turque, inflexibles sur Bachar El Assad, ils ne parlent plus, lorsqu’il s’agit de dirigeants chinois, que de partenariat stratégique et d’amitié cinquantenaire. Et d’invoquer la culture plurimillénaire, et de faire repentance pour les guerres de l’opium ou le sac du Palais d’été. La perspective de signer des contrats pour des milliards d’euros éclipse tout le reste. De ce reste, il faut dire quelques mots, ne serait-ce que pour compenser ces excès de bienveillance.

Guinée : Démis de ses fonctions, le commandant Sekou Resco Camara doit répondre des ses actes

Communiqué commun dont la FIDH et l’OGDH

Par un décret présidentiel du 19 mars 2014, le commandant Sekou Resco Camara a été démis de ses fonctions de gouverneur de la ville de Conakry. Nos organisations rappellent que M. Camara est inculpé dans une affaire qui concerne des actes de torture dans une instruction judiciaire initiée par la FIDH et l’OGDH ; et appellent les autorités guinéennes à garantir sa représentation en justice.

République du Congo : la justice ne peut plus attendre

Communiqué commun, dont la FIDH

Il faut promulguer deux lois qui faciliteraient la tenue de procès pour crimes internationaux graves

La République démocratique du Congo devrait adopter un avant-projet de loi relatif à la création de Chambres spécialisées mixtes chargées de juger les responsables d’atteintes graves aux droits humains, ont déclaré 146 organisations congolaises et internationales de défense des droits humains dans une déclaration conjointe publiée aujourd’hui. Au cours de la session parlementaire en cours, le parlement congolais devrait également voter une proposition de loi visant à incorporer le Statut de la Cour pénale internationale (CPI) en droit congolais. La session parlementaire a débuté le 15 mars dernier.

Lettre ouverte commune à l’occasion du Sommet UE-Afrique

Lettre ouverte cosignée par la LDH

Chers décisionnaires africains et européens,

En amont du 4e Sommet Union européenne-Afrique des 2 et 3 avril 2014 à Bruxelles, les sociétés civiles africaines et européennes vous invitent à agir de façon à mettre les droits de l’homme au centre des discussions visant à « Investir dans les personnes, la prospérité et la paix ».

Lettre « Les droits de l’Homme en Europe centrale et orientale » de la LDH n° 10 mars-avril 2014

Dans le contexte du désarroi des institutions européennes, il est important de rappeler la situation alarmante de l’Ukraine où le vote s’est accompagné de graves violations des droits de l’Homme, le rendant caduc aux yeux des observateurs internationaux. L’arbitraire intervention
militaire russe traduit, quant à elle, le caractère autoritaire du régime de Vladimir Poutine et signe le retour vers une censure renforcée envers les médias libres non seulement en Ukraine, mais aussi en Russie. On prendra donc connaissance avec intérêt de la réaction de la FIDH au référendum du 16 mars en Crimée qui fait suite aux tensions entre l’Ukraine et la Russie.

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Les droits et les libertés ça n’a pas de prix, mais les défendre a un coût.