Libertés/Démocratie

La LDH s’inquiète des atteintes aux libertés publiques aggravées par des lois sécuritaires qui font des prisons des lieux d’inhumanité et de violence. De même la LDH agit pour l’indépendance de la justice, pour la présomption d’innocence. La LDH est de toutes les mobilisations contre l’extrême droite en France et dénonce leurs politiques discriminatoires. Enfin, les technologies de l’information et de la communication, si elles constituent d’indéniables avancées, peuvent être exploitées et deviennent alors des outils de surveillance et d’oppression.

Le Mémorial du quai Branly, le pouvoir et les nostalgiques de la colonisation

Communiqué LDH

En dépit des protestations exprimées par les associations de victimes de l’OAS (notamment l’Anpromevo) ainsi que les organisations d’anciens combattants de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie (Ufac, Fnaca, Arac, etc.), le président de la République et son gouvernement ont décidé d’inscrire sur la colonne centrale du Mémorial du quai Branly, voué aux morts de ces conflits, les noms des victimes civiles de la manifestation appelée par l’OAS de la rue d’Isly, à Alger, du 26 mars 1962, à l’occasion du 48e anniversaire.

La réhabilitation des fusillés pour l’exemple de 14-18 : la LDH demande une commission indépendante

Communiqué LDH

La réhabilitation des victimes des tribunaux militaires de 14-18 est loin d’être achevée. Malgré les efforts de la Ligue des droits de l’Homme et d’autres associations qui ont permis d’annuler un certain nombre de condamnations, comme celle des « caporaux de Souain », dont l’instituteur Théophile Maupas défendu avec acharnement par sa veuve, Blanche Maupas, de nombreux soldats victimes d’injustices flagrantes n’ont pas été réhabilités.

48ème anniversaire du 17 octobre 1961 : Vérité et Justice

Appel au rassemblement Samedi 17 octobre à 17 h. à la Place Saint-Michel à Paris

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, Préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Enseignement et transmission : la question des harkis, entre histoire coloniale et immigration post-coloniale

Une initiative du partenariat entre la LDH et l’association Harkis et droits de l’Homme, une journée à destination des enseignants organisée par l’Institut national de recherche pédagogique (INRP), l’association harkis et droits de l’Homme (AHDH) et la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (CNHI), vendredi 29 mai

Une mémoire française : Les Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale, 1939-1946

Un collectif d’associations décide de programmer en 2010 un événement intitulé « Une mémoire française : Les Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale, 1939-1946 » visant à : faire connaître et faire reconnaître une histoire oubliée et à rendre hommage aux victimes et à leurs familles, des épreuves endurées au cours de cette période

Sur la présence d’un député de l’UMP à l’inauguration d’une stèle à la mémoire de membres de l’OAS

Lettre adressée à Bernard Accoyer, Président de l’Assemblée nationale, et transmise à Jean-François Copé, Président du groupe UMP à l’Assemblée nationale suite à la présence Elie Aboud, député et président du groupe d’étude parlementaire aux rapatriés, lors d’un hommage le 26 mars dernier à quatre membres de l’OAS condamnés pour assassinat ou tentative d’assassinat, dont l’un pour plusieurs attentats contre le président de la République française.

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Les droits et les libertés ça n’a pas de prix, mais les défendre a un coût.