Libertés/Démocratie

La LDH s’inquiète des atteintes aux libertés publiques aggravées par des lois sécuritaires qui font des prisons des lieux d’inhumanité et de violence. De même la LDH agit pour l’indépendance de la justice, pour la présomption d’innocence. La LDH est de toutes les mobilisations contre l’extrême droite en France et dénonce leurs politiques discriminatoires. Enfin, les technologies de l’information et de la communication, si elles constituent d’indéniables avancées, peuvent être exploitées et deviennent alors des outils de surveillance et d’oppression.

Pour la reconnaissance officielle de la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des harkis

Lettre ouverte adressée au Président de la République

À la veille de la journée officielle d’hommage aux harkis du 25 septembre 2011, la Ligue des droits de l’Homme s’adresse à Nicolas Sarkozy pour la reconnaissance officielle de la France dans le comportement qu’elle a eu envers les harkis durant la guerre d’Algérie et au lendemain de l’indépendance de ce pays.

Mémoire des Rosenberg

Communiqué LDH

Le 4 avril 2011, l’association pour le réexamen de l’affaire Rosenberg et la Ligue des droits de l’Homme se sont rencontrées suite à la décision prise par l’association de transférer à la LDH les missions de mémoire et d’histoire sur le sort des époux Rosenberg. Considérant qu’elle ne dispose plus des moyens de les assurer, l’association les transmet à la LDH ainsi que ses archives et le solde de ses avoirs.

La Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie : une institution partisane et orientée

Communiqué LDH

Le secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, Hubert Falco, a installé à l’Hôtel des Invalides une Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie, en application de l’article 3 de la loi du 23 février 2005 qui demandait (dans son article 4) que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord ». Alors qu’après les polémiques suscitées par cette loi le président de la République d’alors avait fait retirer cette phrase de l’article 4 sans créer ladite Fondation, celle-ci vient d’être instituée avec pour vice-président celui qui a été le principal artisan de cette loi, M. Hamlaoui Mekachera.

Le préfet doit interdire l’hommage à l’OAS annoncé à Perpignan

Communiqué LDH

Depuis 2003, une association d’anciens membres de l’OAS, l’Adimad (Amicale pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française) organise un rassemblement au cimetière du Haut-Vernet à Perpignan qui prétend « honorer les 116 fusillés et disparus pour que vive l’Algérie française ».

Le Mémorial du quai Branly, le pouvoir et les nostalgiques de la colonisation

Communiqué LDH

En dépit des protestations exprimées par les associations de victimes de l’OAS (notamment l’Anpromevo) ainsi que les organisations d’anciens combattants de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie (Ufac, Fnaca, Arac, etc.), le président de la République et son gouvernement ont décidé d’inscrire sur la colonne centrale du Mémorial du quai Branly, voué aux morts de ces conflits, les noms des victimes civiles de la manifestation appelée par l’OAS de la rue d’Isly, à Alger, du 26 mars 1962, à l’occasion du 48e anniversaire.

La réhabilitation des fusillés pour l’exemple de 14-18 : la LDH demande une commission indépendante

Communiqué LDH

La réhabilitation des victimes des tribunaux militaires de 14-18 est loin d’être achevée. Malgré les efforts de la Ligue des droits de l’Homme et d’autres associations qui ont permis d’annuler un certain nombre de condamnations, comme celle des « caporaux de Souain », dont l’instituteur Théophile Maupas défendu avec acharnement par sa veuve, Blanche Maupas, de nombreux soldats victimes d’injustices flagrantes n’ont pas été réhabilités.

48ème anniversaire du 17 octobre 1961 : Vérité et Justice

Appel au rassemblement Samedi 17 octobre à 17 h. à la Place Saint-Michel à Paris

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, Préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

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Les droits et les libertés ça n’a pas de prix, mais les défendre a un coût.