Ciné, Théâtre : à voir !

La défense des droits et des libertés passe également par la culture

Certaines œuvres sont de très bons outils d’éducation et de sensibilisation aux droits et libertés, qui peuvent servir d’introduction à de nombreux débats, ouverts à un large public, et permettent d’aborder certaines thématiques avec un regard et un angle nouveau. C’est pourquoi la LDH tient à apporter son soutien aux œuvres culturelles ci-dessous.

La LDH soutient Les petites voix de Jairo Carrillo et Oscar Andrade

Depuis Valse avec Bachir, on savait que les films d’animation savent parler avec force des sujets les plus graves, notamment de la guerre. Les petites voix, s’inscrit dans cette lignée et constitue, à partir de dessins et de témoignages recueillis auprès d’enfants colombiens, un excellent documentaire sur les ravages de la guérilla, des groupes paramilitaires et de l’armée pour l’ensemble des Colombiens, grands ou petits.

La LDH soutient le film documentaire « Paris mon paradis » d’Éléonore Yaméogo

« Les Africains entretiennent le mythe d’une immigration synonyme de réussite et de bonheur. Le mythe d’un eldorado. » déclare Eléonore Yaméogo, jeune réalisatrice Burkinabé, qui a grandi elle-même dans ce mythe. Dans sa volonté de comprendre et montrer les mécanismes d’un phénomène qui entretient les illusions et les désillusions, elle nous donne à voir un film qui est une tentative de démystification de la vie de l’immigré en Europe.

La LDH soutient le film “93 la belle rebelle” de Jean-Pierre Thorn

La LDH soutient « 93, la Belle Rebelle », car ce film aime la banlieue et prouve qu’il n’est pas besoin d’un « plan Marshall » pour redonner une dignité à ses habitants. Il montre que depuis des décennies des cultures émergent, essaiment et qu’elles ne doivent rien aux pouvoirs publics… C’est dans la révolte, dans la rébellion que des individus, des groupes, réinventent une culture riche de l’acceptation des différences. C’est aussi eux qui retissent du lien social après que nos dirigeants aient laissé détruire le tissu industriel.

La LDH soutient le film “La Vénus noire” d’Abdellatif Kechiche

Tout au long du XIXe siècle, l’idée d’une primauté naturelle des Blancs, qualifiés de « race supérieure », s’est répandue en Europe pour justifier l’expansion coloniale, en s’appuyant sur des exhibitions de « sauvages », toujours mises en scènes, mais fonctionnant comme des démonstrations vivantes de cette « évidence ». Cela a forgé des stéréotypes qui circulent encore aujourd’hui dans les esprits.

La LDH soutient le film “Les mains en l’air” de Romain Goupil

La Ligue des droits de l’Homme soutient le film « Les mains en l’air »

Ce film dénonce, avec une certaine fraicheur, la politique de chasse aux sans-papiers…

2067, Milana se souvient de ce qui lui est arrivé, il y a environ soixante ans… A Paris, la petite Tchétchène est bonne élève, en classe de CM2, elle est inséparable de ses copains de toutes origines mais un jour l’un d’eux, Youssef, est expulsé car il est « sans-papiers »…

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Les droits et les libertés ça n’a pas de prix, mais les défendre a un coût.