La LDH soutient le film documentaire Sou Hami, la crainte de la nuit, de Anne-Laure de Franssu
L’intérêt de ce film est de traiter de l’immigration vue du côté des pays des migrants, en l’occurrence, principalement, le Mali. Mory Coulibaly a vécu l’expulsion du squat de Cachan. Il avait acheté une caméra pour sa fille et a pu filmer l’opération. En 2010, il entame une tournée au Mali, à Bamako et dans des villages de la brousse, avec le Cinéma numérique ambulant. Les spectateurs sont interviewés, ainsi que d’anciens émigrés rentrés – de force – au pays.
La LDH soutient le film Into the abyss, de Werner Herzog
Sortie le 24 octobre
Le projet du grand réalisateur Werner Herzog n’était pas de faire un film militant contre la peine de mort. Mais il se situe lui-même dans l’histoire de l’Allemagne et de l’histoire contemporaine, marquée par des crimes de masse, pour en conclure à l’interdiction absolue de tuer un être humain, fût-il coupable de crimes monstrueux.
La LDH soutient le film Ombline, de Stéphane Cazes
Synopsis : Ombline, une jeune femme de vingt ans, est condamnée à 3 ans de prison suite à une violente agression. Alors qu’elle a perdu tout espoir en l’avenir, un événement vient bouleverser sa vie : elle découvre qu’elle est enceinte et donne naissance à Lucas. La loi lui permettant de l’élever les 18 premiers mois, Ombline va se battre pour garder son fils le plus longtemps possible auprès d’elle et convaincre le juge qu’elle est capable d’en assumer la garde à sa sortie de prison.
Dans cet univers carcéral sombre, commence le combat d’une femme devenue mère en prison, qui va se reconstruire en se battant pour son enfant.
La LDH soutient le film Sombras (Les ombres) d’Oriol Canals
Le grand mérite de ce documentaire est de nous montrer et de nous faire entendre des migrants sans-papiers arrivés en Espagne sur ces embarcations qui font parfois l’actualité lors de naufrages ou de sauvetages en mer. Eux ont survécu, mais à quel prix ! Certains racontent l’horreur et, comme si cela ne suffisait pas à bouleverser leur vie, ils découvrent l’Europe de leur rêves si dure, si inhumaine pour les migrants.
La LDH soutient le documentaire « Mains brunes sur la ville » de Bernard Richard et Jean-Baptiste Malet
Excellent documentaire, à recommander à toutes les sections qui veulent s’informer et organiser des débats sur le Front national : très documenté, clair, construit, donnant la parole aux responsables du FN (quand ils ne chassent pas les journalistes, ce qui contraint ceux-ci soit à cesser de filmer, soit à tourner en caméra cachée), à l’UMP comme à l’opposition socialiste et communiste et aux habitants.
La Ligue des droits de l’Homme soutient le documentaire « Le cimetière des vivants » de Audrey Hoc
La Ligue des droits de l’Homme soutient le documentaire « Le cimetière des vivants » qui démontre l’absurdité de la « politique du chiffre » par l’exemple des drames humains qu’elle engendre.
Trente deux mille expulsions de France en 2011 annoncées fièrement par Claude Guéant, ministre de l’Intérieur. Que se cache t’il derrière ces chiffres ?
La LDH soutient le film “L’Affaire Chebeya, un crime d’Etat ?” de Thierry Michel
Sortie en salle le 4 avril 2012
Le 2 juin 2010, à quelques jours du cinquantenaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, Floribert Chebeya, militant congolais des droits de l’Homme, président de La Voix des sans-voix, est retrouvé assassiné dans sa voiture aux environs de Kinshasa. Son chauffeur, Fidèle Bazana, a disparu (son corps n’a toujours pas été retrouvé, ni rendu à sa famille).
La Ligue des droits de l’Homme soutient le film « Indignados » de Tony Gatlif
C’était une gageure que de vouloir réaliser un long métrage à partir de l’opuscule de Stéphane Hessel Indignez-vous. Tony Gatlif l’a relevée, inspiré en partie par le mouvement éponyme des « Indignados » espagnols.
La LDH soutient le film “La grande illusion”
Cette fois, c’est un film de légende que Carlotta Films demande à la LDH de soutenir, dans sa version numérisée, restaurée d’après le négatif original. Ne boudons pas notre plaisir !
La LDH soutient le film “Tahrir, place de la libération” de Stefano Savona
Sortie en salles le 25 janvier 2012
Depuis janvier 2011 le monde entier sait que « Tahrir » signifie « libération » et c’est bien ce à quoi sont déterminés les manifestants filmés par le documentariste italien, Stefano Savona, lors de ces jours et ces nuits de soulèvement : se libérer du dictateur honni.
La LDH soutient le film À l’ombre de la République de la réalisatrice Stéphane Mercurio
Sortie en salles le 7 mars 2012
On connaît le travail remarquable que réalise le Contrôleur général des lieux de privation de liberté depuis 2008, notamment par les rapports qu’il publie régulièrement. On se souvient du film À côté soutenu par la LDH : les prisonniers y étaient omniprésents même si on ne les voyait jamais.
La LDH soutient le film Help ou Visibilité de Sarah Franco-Ferrer
Sarah Franco-Ferrer a réalisé un film très ambitieux, une réflexion sur le monde, la civilisation, l’environnement, l’argent, les droits et les libertés, pour lesquels elle a réussi à obtenir la parole d’un ensemble ébouriffant d’intervenants.
La LDH soutient Les petites voix de Jairo Carrillo et Oscar Andrade
Depuis Valse avec Bachir, on savait que les films d’animation savent parler avec force des sujets les plus graves, notamment de la guerre. Les petites voix, s’inscrit dans cette lignée et constitue, à partir de dessins et de témoignages recueillis auprès d’enfants colombiens, un excellent documentaire sur les ravages de la guérilla, des groupes paramilitaires et de l’armée pour l’ensemble des Colombiens, grands ou petits.
La LDH soutient Les amoureux au ban public de Nicolas Ferran
Après avoir soutenu la pièce de théâtre L’amour au ban de Massamba Diadhiou, comédie au service de la cause des couples franco-étrangers, la LDH a le plaisir de soutenir le film Les amoureux au ban public de Nicolas Ferran.
La LDH soutient le film “Nos ancêtres les gauloises” de Christian Zerbib
Film sympathique, à recommander en ces temps de recherche frénétique d’identité nationale, de nostalgie des terroirs, de génuflexion devant drapeau etc.
La LDH soutient le documentaire Honk de Arnaud Gaillard et Florent Vassault sur la peine de mort aux Etats-Unis
Trente ans après l’abolition en France, le combat contre la peine de mort reste d’actualité et singulièrement dans un pays se réclamant des valeurs de la démocratie, les Etats-Unis.
La LDH soutient le film Women without Men de Shirin Neshat
Août 1953, Téhéran : un complot de la CIA renverse le gouvernement du Dr. Mossadegh, installe la dictature du Shah et rend le contrôle des raffineries de pétrole iraniennes aux Britanniques, qui le partageront désormais avec les Américains. Les nationalistes et communistes qui soutenaient le gouvernement démocratique sont durement réprimés.
La LDH soutient le film “Nous, princesses de Clèves” de Régis Sauder
En style d’époque, rendons grâce au président de la République d’avoir très involontairement remis au goût du jour ce petit roman du XVIIe siècle, publié sous pseudonyme par une femme, Madame de Lafayette, et considéré, mais pas par lui, comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature française.
La LDH soutient le film documentaire « Paris mon paradis » d’Éléonore Yaméogo
« Les Africains entretiennent le mythe d’une immigration synonyme de réussite et de bonheur. Le mythe d’un eldorado. » déclare Eléonore Yaméogo, jeune réalisatrice Burkinabé, qui a grandi elle-même dans ce mythe. Dans sa volonté de comprendre et montrer les mécanismes d’un phénomène qui entretient les illusions et les désillusions, elle nous donne à voir un film qui est une tentative de démystification de la vie de l’immigré en Europe.
La Ligue des droits de l’Homme soutient le film « A ciel ouvert ».
A l’heure où le développement durable est dans tous les discours mais a du mal à s’imposer dans les politiques des gouvernements, ce documentaire d’Iñès Compan nous invite à partager le combat de populations argentines pour le respect de leur environnement.
(En salle le 9 mars 2011 – visionnez la bande-annonce )
La LDH soutient le film « Correspondances » de Laurence Petit-Jouvet
La parole est donnée à des femmes de la diaspora malienne vivant à Montreuil en Seine-Saint-Denis (93). Des tabous tombent à travers leur parcours et leurs récits.
La LDH soutient le film “93 la belle rebelle” de Jean-Pierre Thorn
La LDH soutient « 93, la Belle Rebelle », car ce film aime la banlieue et prouve qu’il n’est pas besoin d’un « plan Marshall » pour redonner une dignité à ses habitants. Il montre que depuis des décennies des cultures émergent, essaiment et qu’elles ne doivent rien aux pouvoirs publics… C’est dans la révolte, dans la rébellion que des individus, des groupes, réinventent une culture riche de l’acceptation des différences. C’est aussi eux qui retissent du lien social après que nos dirigeants aient laissé détruire le tissu industriel.
La LDH soutient le film de Gilles Porte « Dessine-toi… »
Apres avoir déjà réalisé une exposition, un ouvrage et une série de courts métrages, Portrait – autoportrait, pour célébrer le 20e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’Enfant (Cide), Gilles Porte nous propose aujourd’hui un documentaire, « Dessine-toi… », qui est l’aboutissement de son projet commencé il y a six ans.
La LDH soutient le film “Mugabe et l’Africain blanc” de Lucy Bailey et Andrew Thompson
Ceux qui connaissent « Barrage contre le Pacifique » ou le film de Claire Denis, « White material », retrouveront le même sujet traité ici, mais cette fois ce n’est pas de la fiction.
La LDH soutient le film “La Vénus noire” d’Abdellatif Kechiche
Tout au long du XIXe siècle, l’idée d’une primauté naturelle des Blancs, qualifiés de « race supérieure », s’est répandue en Europe pour justifier l’expansion coloniale, en s’appuyant sur des exhibitions de « sauvages », toujours mises en scènes, mais fonctionnant comme des démonstrations vivantes de cette « évidence ». Cela a forgé des stéréotypes qui circulent encore aujourd’hui dans les esprits.
La LDH soutient le film “Illégal” de Olivier Masset-Depasse
On ne saura pas pourquoi Tania a quitté la Russie avec son fils Ivan, qui a treize ans. Sans doute parce qu’elle ne pouvait pas faire autrement. Elle vit avec lui, pour lui, elle travaille, il va à l’école et porte un appareil dentaire comme les autres petits garçons, elle veut juste qu’il ait une vie normale. Jusqu’au jour où elle reçoit une OQTF.