Quelle politique face aux auteurs de violences à la Réunion ?

Deux ans après sa création, le programme de prise en charge des auteurs de violences montre que ce dispositif, orientant un nombre de plus en plus important de personnes auteurs(e)s de violences vers les associations ayant mis en place des points d’écoute spécialisés ou des groupes d’expression, de soutien et de responsabilisation, répond aux besoins de l’île pour lutter contre ce fléau sociétal.

Un livre pour « En finir avec les idées fausses propagées par l’extrême droite »

Sur fond de crise économique et sociale, l’extrême droite se dédiabolise en jouant sur un certain nombre d’idées reçues. En s’appuyant sur des données solides, ce livre, co-écrit par neuf organisations – dont la LDH – permet de les réfuter. C’est un antidote indispensable pour se défaire du poison de la division et de la haine.

Climat : objectif conférence de Paris 2015

Paris Climat 2015 mérite que la société civile se mobilise pour que la préparation de cette conférence soit l’occasion de vrais débats publics. Le collectif Urgence climatique justice sociale (UCJS) dont la LDH est partie prenante, a adressé une lettre ouverte à Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, Pascal Canfin, ministre délégué chargé du Développement et à Philippe Martin, ministre chargé du Développement durable.

Campagne contre le racisme : rencontre avec le président de la République

Entretien avec Pierre Tartakowsky, président de la LDH

Ce n’est pas tous les jours que le président de la Ligue des droits de l’Homme, Pierre Tartakowsky, rencontre le président de la République. Quel bilan peut-on tirer d’une rencontre où ont été abordées bon nombre des questions qui sont au cœur même des préoccupations de la LDH et des trois autres organisations présentes le 30 novembre ?

Asile : du nouveau du côté de l’UE

Après plusieurs années de discussions, l’Union européenne vient de réviser la législation sur le droit d’asile. Le nouveau Régime d’asile européen commun (RAEC) doit, maintenant, être transposé dans les différentes législations nationales d’ici à juillet 2015. Dans une note importante, l’Association européenne de défense des droits de l’Homme (AEDH) fait le point sur les questions majeures de ce nouvel ensemble législatif.

Et maintenant…

Face à l’ampleur de l’abstention et au péril sérieux que constitue la banalisation des idées d’extrême droite, il revient à la Ligue des droits de l’Homme (LDH) de contribuer à remobiliser l’opinion publique et de jouer son rôle de défense des droits et des libertés. Avancer dans cette voie suppose trois priorités que nous invitons chacune et chacun à partager.

Le Wapikoni mobile en Guyane ?

Fin juin 2013, je suis parti pour trois semaines au Québec. J’ai profité de ce séjour pour rencontrer les responsables du Wapikoni mobile. J’ai donc pris rendez-vous avec Manon Barbeau(1) qui me présente les réalisations récentes. Ensuite elle m’invite à venir avec elle et Jean-François Dumas(2) rejoindre l’équipe du Wapikoni mobile au Lac Simon et à Kitcisakik, en Abitibi, au nord-ouest du Québec.

Jeunes, déportés en Creuse, salariés maltraités : la LDH sur tous les fronts

A moins d’un mois des élections municipales, la section de La Réunion de la Ligue des droits de l’Homme appelle les électeurs à « la vigilance ». Elle leur demande d’apprécier « aussi bien dans les bilans que dans les propositions des candidats comment se traduisent concrètement les valeurs de solidarité et d’égalité ».

Où sont passés les intellectuels ?, d’Enzo Traverso

Note de lecture

Cet entretien avec l’historien Enzo Traverso est publié dans la collection Conversations pour demain. La question « Où sont passés les intellectuels ? » concerne la Ligue des droits de l’Homme. D’abord en ce qu’elle interroge la figure de l’intellectuel dreyfusard (sa construction et sa mise en crise contemporaine), ensuite en ce qu’elle manifeste le passage de l’universel à l’expertise. Au croisement de ces transformations, Enzo Traverso réfléchit sur ce qui advient de la référence aux droits de l’Homme.

Les violences faites aux femmes en Guyane

Le nombre de victimes déclarées est en hausse continue en Guyane. Les taux de viols sur mineurs sont en augmentation avec 82 victimes déclarées pour 224 469 habitants recensés en 2011 (57 en Martinique et 64 en Guadeloupe pour le double d’habitants, et 126 à La Réunion pour quatre fois plus d’habitants), ce qui fait que c’est en Guyane que se trouve le plus fort taux pour cette criminalité en France.

70 ans de lutte des femmes avec l’Union des femmes de la Martinique

« L’Union des femmes de la Martinique (UFM) tiendra sa première assemblée générale le dimanche 11 juin 1944, à 9h30, à la Solidarité, rue Garnier Pagès. Jeunes filles et femmes de la Martinique, venez en grand nombre. » C’est ainsi qu’était annoncée dans le journal Justice du 3 juin 1944, la réunion constitutive de l’Union des femmes de la Martinique.

Quand l’Etat concède la situation alarmante des femmes en outre-mer

Il est difficile de bien connaître la situation des femmes en outre-mer (OM) car les enquêtes nationales n’y sont pas systématiquement étendues, comme c’est le cas, par exemple, pour le projet d’enquête de l’Institut national d’études démographiques (Ined) sur « les violences et rapport de genre » (Virage)(1), ce qui a fait l’objet de réclamation de la part des parlementaires de la Réunion(2). Il n’y a donc que des études partielles mais qui, toutes, montrent que la situation des femmes y est bien plus grave qu’en métropole.

Pour les droits communs pour tous et partout dans les outre-mers

Vous avez entre vos mains la deuxième livraison de la lettre d’information « Outre-mers » éditée par la Ligue des droits de l’Homme. Mélange d’enquêtes, d’analyses et de témoignages, elle n’aurait pu voir le jour sans l’engagement des sections ultramarines de la LDH, et sans l’apport de nos amis de la Ligue de Nouvelle-Calédonie et du groupe de travail « Outre-mers » de la LDH.

« En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté », de Jean-Christophe Sarrot, Bruno Tardieu, Marie-France Zimmer

ATD Quart monde vient de publier un petit livre à mettre entre toutes les mains.

Dans son introduction, Bruno Tardieu, délégué général, donne le sens de la démarche : nous vivons avec des stéréotypes, et le seul moyen véritable de les dépasser est d’avoir une connaissance intime et personnelle des autres. Mais combattre les idées reçues est aussi un moyen de dépasser ces stéréotypes, et de faciliter le contact et la prise en compte de l’autre.

« Nos mal-aimés », de Claude Askolovitch

Journaliste, Claude Askolovitch a travaillé notamment au Nouvel Observateur, à Marianne et à Europe 1. Quand il était au Point, il a été chargé d’une enquête sur les musulmans de France qui lui a permis de découvrir une nouvelle composante, riche et contradictoire, de la nation française. Mais ses articles ne convenaient pas au choix de l’hebdomadaire d’attiser les peurs et de reproduire à l’infini les clichés les plus éculés. Licencié, il a voulu lancer un cri d’alarme contre la montée de la haine et du rejet qui se développe, en France, contre ces femmes et ces hommes qui font partie d’elle-même mais qui, au nom d’une éternité française fantasmée, sont perçus comme des « Français de trop ».

Déontologie : de (bonnes) nouvelles du côté de la police ?

Depuis de nombreux mois maintenant, la LDH est engagée, avec d’autres organisations, dans une bataille visant à ce que tout contrôle d’identité effectué par la police se solde par une trace écrite. Ceci afin de lutter contre les contrôles répétitifs et au faciès, autant de pratiques dénoncées par de nombreuses études (cf. celles de l’Open Society notamment). En dépit des efforts des uns et des autres, la question n’avance pas et même l’expérimentation est refusée.

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Les droits et les libertés ça n’a pas de prix, mais les défendre a un coût.