Droits économiques, sociaux et culturels

La LDH fait de l’indivisibilité des droits une référence fondamentale de son engagement. Crise sociale et crise démocratique sont liées. Le combat pour les droits et libertés ne peut faire l’impasse de la garantie des droits les plus fondamentaux : droit aux soins de santé, à l’éducation, au logement, droit de vivre en famille, mais aussi droit au travail et du travail, qui demeure central pour la socialisation des individus.

Proposition de loi pour favoriser l’accès aux soins et lutter contre le refus de soins : des réponses simples et efficaces

Communiqué interassociatif, dont l’ODSE, dont la LDH est membre

De plus en plus de personnes en France déclarent avoir renoncé ou reporté des soins en raison de leur coût trop élevé. En novembre 2012, un sondage de l’IFOP constatait ainsi que 42% des Français avaient déjà renoncé aux soins chez un spécialiste en raison d’un coût élevé. Par ailleurs, lorsqu’elles n’y renoncent pas, certaines populations déjà fragilisées dans leur accès aux soins se voient encore aujourd’hui opposer un refus de soins. En 2011, le Conseil national des Politiques de Lutte contre la Pauvreté et l’Exclusion sociale révélait ainsi la « persistance des refus de soins de certains professionnels de santé sur lesquels une observation doit être renforcée avec des moyens adéquats et des réponses appropriées et efficaces ».

Suppression du droit d’entrée à l’Aide médicale d’Etat : l’ODSE salue une mesure de bons sens mais appelle à une refonte générale du dispositif.

Hier 2 juillet, la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, Marisol Touraine a annoncé sa volonté de supprimer le droit d’entrée de 30 euros à l’Aide Médicale d’Etat (AME) pour les sans-papiers résidant en France. Pour l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE), cette décision va dans le bon sens car elle met un terme à une absurdité économique et sanitaire. Mais elle est encore insuffisante, et doit s’accompagner d’une réflexion de fond afin d’intégrer l’AME dans le dispositif CMU, et d’en finir avec un régime “spécial sans-papiers” qui a montré ses limites.

Sous couvert de la crise, la CPAM de Paris sacrifie les sans-papiers

Communiqué de l’Observateur du droit à la santé des étrangers (ODSE) dont est membre la LDH

Fin 2011, la caisse de Sécurité sociale de Paris a décidé de cantonner les sans-papiers à deux centres, prétextant que le traitement des dossiers serait désormais plus rapide et efficace. Deux mois plus tard, les organisations de l’ODSE dénoncent une paralysie totale du dispositif.

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Les droits et les libertés ça n’a pas de prix, mais les défendre a un coût.