Outre-mer

La LDH n’aura de cesse de lutter, avec ses sections locales et dans le cadre de collectifs interassociatifs, pour une égalité des droits de toutes celles et tous ceux qui vivent sur le territoire français. Elle se mobilise contre les discriminations, les politiques xénophobes, racistes, sexistes et aux relents colonialistes qui visent nos concitoyen-ne-s vivant dans les Drom-Com.

Non à la signature d’un accord franco-comorien contre la circulation des Comorien-ne-s

Action collective.
Une visite de François Hollande à son homologue comorien, Ikililou Dhoinine, est prévue le 26 juillet prochain. La coopération franco-comorienne est déjà scellée par une déclaration d’amitié et de coopération et par un document cadre de partenariat signés à Paris le 20 juin 2013. Un accord instituant un partenariat de défense est entré en vigueur le 1er mai 2013, plusieurs formations de militaires comoriens ont été effectuées par l’armée française et de nombreux accords économiques ont été signés entre les deux États.

« Lettre d’information Outre-mers » de la LDH n° 2, avril 2014 « Pour des droits communs pour tous et partout dans les outre-mers »

Vous avez entre vos mains la deuxième livraison de la lettre d’information « Outre-mers » éditée par la Ligue des droits de l’Homme. Mélange d’enquêtes, d’analyses et de témoignages, elle n’aurait pu voir le jour sans l’engagement des sections ultramarines de la LDH, et sans l’apport de nos amis de la Ligue de Nouvelle-Calédonie et du groupe de travail « Outre-mers » de la LDH.

« Mineurs isolés étrangers en danger à Mayotte : le Défenseur des droits réclame des mesures urgentes sans s’attaquer aux causes de leur délaissement »

Communiqué interassociatifs, signé par la LDH

Le 23 avril, le Défenseur des droits a rendu publique une recommandation générale n° MDE-2013-87 du 19 avril 2013 relative à la situation particulièrement alarmante qui est réservée aux mineurs présents sur le sol mahorais, notamment aux 3000 mineurs isolés étrangers (MIE). « Le contexte spécifique de Mayotte ne saurait exonérer les pouvoirs publics de leurs obligations » de garantir à ces enfants les mêmes droits qu’en métropole rappelle-t-il.

Expulsion d’un demandeur d’asile vers Haïti : la préfecture de Guyane et le ministère de l’Intérieur ouvrent le bal en piétinant leurs engagements et les droits de l’Homme

Communiqué commun, signé par la LDH

Le 10 avril dernier, avec l’accord du ministère de l’Intérieur, la préfecture de Guyane a exécuté la première expulsion vers Haïti depuis la levée du moratoire fin mars 2013. Et pour cette première expulsion vers un pays encore dévasté, l’administration n’a pas hésité à renvoyer un demandeur d’asile, en toute illégalité.

Reprise des expulsions vers Haïti depuis la Guyane : les associations s’inquiètent et demandent le respect du moratoire

Communiqué commun, dont la LDH

Depuis le 23 mars 2013, plusieurs Haïtiens ont été placés au centre de rétention de Guyane en vue de leur expulsion. Cette décision des autorités françaises est le début de la concrétisation des déclarations de M. Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur, de passage en Guyane au début du mois de mars 2013, qui annonçait la fin du moratoire contre les expulsions. Une telle décision sonne le glas d’une forme de solidarité avec les Haïtiens depuis le tremblement de terre du 12 janvier 2010 et est contraire à la prise de position pourtant réaffirmée par les pouvoirs publics en novembre 2012.

Nous, associations signataires de cette note, sommes alarmées de cette nouvelle prise de position alors même que la situation en Haïti ne s’est pas améliorée. Nous continuons de réclamer l’arrêt total des éloignements vers Haïti et son respect par l’ensemble des préfets.

A Mayotte, des enfants victimes des « voisins vigilants »

Communiqué LDH

Dans ce département français de l’Océan indien, l’amalgame entre délinquance et immigration conduit à la violence. La Ligue des droits de l’Homme s’inquiète de l’organisation de pratiques d’autodéfense et de vendetta à l’encontre d’étrangers supposés en situation irrégulière, et dont les enfants sont les premières victimes.

Toujours pas de recours effectif en outre-mer après l’arrêt de Souza Ribeiro de la CEDH : le ministre de l’intérieur esquive-t-il pour éviter de changer la loi ?

Communiqué du collectif Mom, dont la LDH est membre.

M. X. est le père de trois enfants âgés de 8 à 12 ans qui vivent à Mayotte depuis leur naissance ; il les élève seul. Mais il est malgache et sans papiers… le 27 janvier 2012, il est embarqué vers Madagascar malgré une requête en référé. Jusque là, rien de neuf dans ce lointain département français d’où plus de 25 000 personnes sont expulsées chaque année de manière expéditive.

L’appel des associations pour le droit à la santé des enfants de Mayotte

Communiqué conjoint ODSE / Mom, dont la LDH est membre.

Dans l’attente d’une décision du Défenseur des droits concernant Mayotte, les deux collectifs d’associations Migrants outre-mer (MOM) et l’Observatoire du Droit à la Santé des Étrangers (ODSE) alertent M. Baudis ainsi que la Ministre de la Santé sur la nécessité de l’accès effectif au droit à la santé des enfants à Mayotte, conformément aux engagements internationaux de la France, notamment la Convention Internationale des droits de l’enfant.

Mayotte

Lettre ouverte de Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), adressée à M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, et M. Victorin Lurel, ministre des Outre-Mer

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