Le Wapikoni mobile en Guyane ?
Fin juin 2013, je suis parti pour trois semaines au Québec. J’ai profité de ce séjour pour rencontrer les responsables du Wapikoni mobile. J’ai donc pris rendez-vous avec Manon Barbeau(1) qui me présente les réalisations récentes. Ensuite elle m’invite à venir avec elle et Jean-François Dumas(2) rejoindre l’équipe du Wapikoni mobile au Lac Simon et à Kitcisakik, en Abitibi, au nord-ouest du Québec.
Un guide juridique contre les discriminations
C’est en partie pour respecter ce droit, que les Accords de Matignon Oudinot et l’Accord de Nouméa ont été signés par les indépendantistes, les non-indépendantistes et l’Etat Français.
Une charte de la citoyenneté en langues du pays ?
Le passé a été le temps de la colonisation, le présent est le temps du partage, l’avenir doit être le temps de l’identité dans un destin commun.
Jeunes, déportés en Creuse, salariés maltraités : la LDH sur tous les fronts
A moins d’un mois des élections municipales, la section de La Réunion de la Ligue des droits de l’Homme appelle les électeurs à « la vigilance ». Elle leur demande d’apprécier « aussi bien dans les bilans que dans les propositions des candidats comment se traduisent concrètement les valeurs de solidarité et d’égalité ».
L’Europe, une chance pour Mayotte ?
Mayotte, récent département français, vient d’être reconnu comme une Région ultra périphérique (Rup) de l’Union européenne. Quels en sont les faits et les effets ?
Les violences faites aux femmes en Guyane
Le nombre de victimes déclarées est en hausse continue en Guyane. Les taux de viols sur mineurs sont en augmentation avec 82 victimes déclarées pour 224 469 habitants recensés en 2011 (57 en Martinique et 64 en Guadeloupe pour le double d’habitants, et 126 à La Réunion pour quatre fois plus d’habitants), ce qui fait que c’est en Guyane que se trouve le plus fort taux pour cette criminalité en France.
70 ans de lutte des femmes avec l’Union des femmes de la Martinique
« L’Union des femmes de la Martinique (UFM) tiendra sa première assemblée générale le dimanche 11 juin 1944, à 9h30, à la Solidarité, rue Garnier Pagès. Jeunes filles et femmes de la Martinique, venez en grand nombre. » C’est ainsi qu’était annoncée dans le journal Justice du 3 juin 1944, la réunion constitutive de l’Union des femmes de la Martinique.
Coutume, femmes et droit républicain en Nouvelle-Calédonie
Le pluralisme juridique est possible dans la République française. La preuve : les femmes ont réussi à faire bouger les lignes en Nouvelle-Calédonie.
Quand l’Etat concède la situation alarmante des femmes en outre-mer
Il est difficile de bien connaître la situation des femmes en outre-mer (OM) car les enquêtes nationales n’y sont pas systématiquement étendues, comme c’est le cas, par exemple, pour le projet d’enquête de l’Institut national d’études démographiques (Ined) sur « les violences et rapport de genre » (Virage)(1), ce qui a fait l’objet de réclamation de la part des parlementaires de la Réunion(2). Il n’y a donc que des études partielles mais qui, toutes, montrent que la situation des femmes y est bien plus grave qu’en métropole.
Pour les droits communs pour tous et partout dans les outre-mers
Vous avez entre vos mains la deuxième livraison de la lettre d’information « Outre-mers » éditée par la Ligue des droits de l’Homme. Mélange d’enquêtes, d’analyses et de témoignages, elle n’aurait pu voir le jour sans l’engagement des sections ultramarines de la LDH, et sans l’apport de nos amis de la Ligue de Nouvelle-Calédonie et du groupe de travail « Outre-mers » de la LDH.
En Martinique, la déclaration de 1789 traduite en créole
La section Fort-de-France de la Ligue des droits de l’Homme, pour les cent dix ans de sa création, a décidé d’éditer la Déclaration des droits de l’Homme de 1789 en langue créole, traduite par Jean-Marc Rosier, et d’en faire une affiche.
Mayotte, la DUDH en langues maternelles enfin disponible
Lorsqu’en juin 2012, la section de la LDH redémarrait ses activités, il est apparu rapidement aux membres du Bureau qu’à l’exception des scolaires, la population mahoraise n’était pas francophone et maîtrisait mal les principes des droits de l’Homme. Ainsi, les adhérents en majorité comoriens ne s’exprimaient qu’en langue maternelle.
L’outre-mer, les outre-mers, l’égalité des droits
On est toujours l’outre-mer de quelqu’un. Vu du sud, c’est l’Hexagone qui est une terre exotique, voire étrangère ! Quoi qu’il en soit, reste la représentation d’un centre donneur d’ordres et d’un au-delà lointain et même marginal. Autrement dit, la métropole et ses extérieurs… qui posent les questions de comment penser, vivre et rendre mobilisatrice une dialectique diversité/universalité. Résumons en une phrase : pas de diversité des territoires sans universalité des droits. Pour ouvrir la réflexion, voici sept mots clés : minorités, esclavage, colonie, institutions, diversité, égalité, migrations. Et partant, la définition d’objectifs.
Guyane : des barrages policiers entravent l’accès aux droits
Un recours devant le tribunal administratif de Cayenne déposé par Aides, la Cimade, le Collectif Haïti de France, le Comede, la Fasti, le Gisti, la Ligue des droits de l’Homme et Médecins du Monde
Guadeloupe, Mai 1967, un drame français
Tout a commencé, pourrait-on dire, avec cet acte raciste qui, le 20 mars 1967, voyait un ressortissant français d’origine tchèque, le dénommé SNRSKY, militant actif de l’UNR(1) de de Gaulle, envoyer son chien « embrasser » le nègre Balzinc, cordonnier handicapé et par ailleurs sympathisant du PCG(2). Ce dernier exerçait sa profession devant le magasin de chaussures du Tchèque.
Où en est-on pour le droit au travail des jeunes à La Réunion ?
Les mouvements sociaux de ce début d’année 2013, le chômage des moins de 25 ans (60 %), les mouvements de jeunes RSKP, UJ2R, AJFER…, les initiatives et priorités annoncées par la région, le département, l’Etat, les priorités affichées en faveur de la jeunesse en particulier du travail des jeunes à la Réunion, la mission confiée à M. Lebreton, député de La Réunion, les prises de positions des acteurs économiques, la demande d’une « Conférence régionale pour l’emploi des jeunes », notamment formulée par la Ligue des droits de l’Homme, l’annonce par le préfet, le 14 juillet dernier, de prochaines « Assises de la jeunesse avant la fin de cette année »… Tout cela souligne la légitimité, l’actualité et l’urgence des interrogations posées par la situation, et que la section de la Ligue des droits de l’Homme entend soumettre à l’attention du public, des institutions et des jeunes.
Une lettre d’information trimestrielle « Outre-mers » de la LDH
La Ligue des droits de l’Homme, avec ses sections des départements et collectivités d’outre-mer – Réunion, Mayotte, Martinique, Guadeloupe, Guyane et Nouvelle-Calédonie – et le groupe de travail du même nom, vous propose une nouvelle lettre trimestrielle. Il s’agit une fois de plus d’assumer le général et le particulier. La LDH promeut l’universalité des droits, et agit pour tous les droits pour tous et partout. La présente publication est donc bien « généraliste » mais aussi « spécifique ». Elle se situe dans la lignée du dossier de la revue Hommes & Libertés n° 155 d’août 2011 « Du côté des Dom-Com ».
Mettons la haine hors-jeu
Christiane Taubira est Guyanaise, Française, élue de la République, et ministre. Mais noire !
