2002 – RAPPORT ANNUEL – Collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

Créé en novembre 2000, il regroupe plus de 50 organisations (associations, syndicales, politiques) dont l’Association des Palestiniens en France et l’Union générale des étudiants palestiniens (GUPS).
La LDH, présente à chacune de ses réunions hebdomadaires ou bimensuelles, participe aux délégations – et parfois les conduit – (ministère des Affaires étrangères, présidence de la République…) à l’organisation des rassemblements ou des manifestations dont le rythme quasi mensuel s’est accéléré dans les périodes de plus grande tension (sièges de l’Autorité palestinienne (Mars et Septembre)).
Depuis plusieurs mois, six mots d’ordre approuvés à l’unanimité du collectif, constituent une référence constante dans ses apparitions publiques :

          – pour le retrait immédiat des troupes israéliennes des Territoires occupés ;

          – pour l’envoi immédiat d’une force internationale de protection du peuple palestinien, à l’initiative de la France ;

          – pour la suspension de l’accord d’association entre l’Union Européenne et Israël ;

          – pour les droits nationaux du peuple palestinien et l’application des résolutions des Nations unies ;

          – pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, dans des Etats aux frontières sûres et reconnues ;

          – contre toutes les violences racistes en France, notamment celles qui visent des Juifs ou des Arabes.

Le collectif a réagi avec force et clarté à la multiplication des attentats et des violences antisémites (Mars – Avril) et aux meetings de soutien à l’armée israélienne organisés en Mars et en Mai dans plusieurs villes dont Versailles et Paris. Il a protesté par la voix de Michel Tubiana à la parution, dans le figaro daté du 1er novembre, d’une lettre de parlementaires UDF et UMP invitant le ministre de la Justice à poursuivre les associations et les personnalités qui ont appelé au boycott des produits israéliens.
Par ailleurs, cet appel au boycott n’avait pas fait l’unanimité du collectif, et la LDH avait, dès le mois de juillet, expliqué pourquoi elle s’y opposait.

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