La LDH appelle à l’examen attentif des conditions du naufrage d’une embarcation au large de Mayotte le 29 septembre dernier au moyen des images captées par drones.
Ce nouveau drame, qui a fait plusieurs victimes, suscite une vive émotion et appelle à ce que toute la lumière puisse être faite sur les circonstances dans lesquelles il est intervenu, alors qu’est dénoncée la récurrence d’interventions dangereuses de la police aux frontières au large de Mayotte.
A cet égard, par un arrêté en date du 25 septembre 20251, le préfet de Mayotte a autorisé la captation, l’enregistrement et la transmission d’images par drones, du 26 septembre au 3 octobre 2025, pour assurer la sécurité des populations et l’appui des personnels au sol dans le cadre des opérations de prévention des entrées illégales sur le territoire, des atteintes à la sécurité des personnes et des biens, et de soutien aux forces de sécurité intérieure.
Par conséquent, nous avons sollicité du préfet de Mayotte, du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Mamoudzou, ainsi que du Défenseur des droits que soient conservées et sécurisées les images captées le 29 septembre 2025 au large des côtes mahoraises, tel que le permet l’article R. 242-11 du code de la sécurité intérieure « pour les besoins d’un signalement à l’autorité judiciaire », lesquelles sont essentielles à la manifestation de la vérité.
