Droits des femmes
LDH : Dijon
Date
11/02/2023 - 14h30 - 20h30
Lieu
Espace des Tanneries Dijon
37 rue des ateliers, 21000 Dijon
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Journée de soutien à la caisse de grève féministe dijonnaise pour le 8 mars 2023
Une caisse de grève, pour lever le frein financier à se mettre en grève.
Cette journée a trois objectifs : récolter des fonds, faire parler de la grève féministe, et fédérer de nouveaux liens entre les collectifs féministes, les associations et les syndicats participant aux assemblées de la grève féministe. Nous sommes persuadé·es que c’est en se rencontrant sur du temps long, en partageant des moments plus joyeux comme un repas ou une soirée théâtre-concert, que nous pourrons ensuite organiser la première grève féministe de Dijon.
Au programme du 11 février :
– 14h30-16h30 : discussion avec Pauline Delage, co-autrice du livre « Féminismes dans le monde »
– 17h-19h : discussion autour du thème « Conséquences de la réforme des retraites sur les femmes »
– 15h-19h : différents ateliers (slam, coupe de cheveux, groupe de parole) à définir
– 19h-20h30 : repas convivial, en soutien à la caisse de grève (à prix libre)
– 20h30 : une soirée théâtre-concert en soutien à la caisse de grève (entrée à 5€)
La journée aura lieu aux Tanneries, entre l’espace Activités et la salle de concert.
Une cagnotte en ligne est également ouverte, hébergée par Attac 21 : https://www.helloasso.com/associations/attac21/formulaires/1
Assemblée de la grève féministe de Dijon : grevefeministe.dijon@protonmail.com
Les femmes ont souvent été motrices dans les mouvements sociaux, à travers les époques et les régions du monde. Aujourd’hui le capitalisme patriarcal veut les femmes isolé·es, bloqué·es dans une routine infernale de travail-courses-école-dodo. Elles sont nettement majoritaires dans les métiers du travail reproductif* et elles prennent en charge très majoritairement les tâches inhérentes au travail reproductif gratuit, notamment les tâches ménagères et parentales. Le capitalisme s’appuie pourtant sur le travail reproductif gratuit (sphère privée) ou sous-payé (secteur tertiaire ou services publics) des femmes pour s’enrichir. Si nous marchions tou·te·s ensemble, si nous nous arrêtions seulement une journée, nous pourrions véritablement paralyser le pays tout entier, et le capitalisme avec.