#ECSA Pour une autre Europe

Du vendredi 26 au dimanche 28 avril à Marseille

Du 26 au 28 avril, des centaines d’activistes de mouvements sociaux convergeront de toute l’Europe vers Marseille. Associations, syndicats, ONG et collectifs locaux veulent faire entendre la voix de la société civile pour une Europe sociale, écologique, pacifique et démocratique, à l’opposé de la résurgence des nationalismes et des autoritarisme en Europe. Ateliers, conférences, concerts : pendant 3 jours, iels travailleront à unir leurs forces pour les luttes à venir.

Ces rencontres militantes auront lieu principalement à la Friche de la Belle de Mai et dans cinq autres lieux : La Base Marseille, Solidaires Bouches-du-Rhône, La Ruche, Massalia Vox et le Couvent. En savoir plus

Les conteneurs

Les conteneurs traitent des problèmes et des défis auxquels nous sommes confrontés – chacun partant d’une perspective différente mais menant à des conclusions convergentes. L’objectif étant de faciliter les actions communes qui permettent de faire évoluer les sociétés et de proposer les changements nécessaires au niveau politique.

Samedi 27 avril de 11h30 à 13h30

 

Conteneur 3, avec la participation de la LDH : Le pouvoir au peuple

Chaque jour, il devient de plus en plus évident que les gouvernements illibéraux se succèdent pour mettre en œuvre le programme économique du capitalisme sur la base de la croissance économique : tant qu’ils resteront au pouvoir, toutes les luttes progressistes du peuple se heurteront à des politiques répressives de plus en plus violentes. Alors qu’il est difficile de lutter, le capitalisme ne cesse d’isoler, de désespérer et de pousser les gens à se refermer sur leurs propres intérêts et cercles étroits. Cela favorise la discrimination raciste, les discours de haine et les faux antagonismes, ouvrant la voie à l’extrême droite et aux politiques réactionnaires, qui promettent des solutions faciles. Les néolibéraux s’alignent sur ces forces, car ces politiques servent leurs intérêts. Ils partagent tous deux la même méthode : diviser pour mieux régner !

Par des luttes collectives, des assemblées, des espaces sécurisés pour les opprimés et des victoires populaires, il est possible de briser ce cercle vicieux, de remettre en cause « l’appel » individualiste des profits et de replacer la solidarité et l’émancipation au cœur des préoccupations des peuples. Il n’y a qu’une solution : le pouvoir au peuple.

Dans un tel contexte, il s’agit de trouver les moyens de mettre en échec les discours d’extrême droite et de donner du pouvoir aux citoyens pour qu’ils puissent enfin répondre collectivement à leurs véritables besoins et aspirations. Les institutions nationales et internationales – comme l’Union européenne – doivent être remodelées de manière transparente par les citoyens afin de répondre à l’impératif démocratique de notre époque.

Avec les interventions de :

Albena Azmanova, chercheuse ; Alexandrina Najmowicz, Forum civique européen ; Fausto Melluso, ARCI ; Cairo Institute for Human Rights Studies ; Nathalie Tehio, LDH

Autres évènements organisés avec la LDH

Le vendredi 26 avril, de 10 à 13h, au Tabac (La Friche).

“Comment pouvons-nous remporter de nouvelles victoires pour un droit effectif au pour un droit au logement effectif ?”

Les politiques néolibérales ont rendu difficile l’accès à un logement décent. En s’appuyant sur la richesse de nos mobilisations, nous envisagerons une convergence européenne. Une table ronde, un forum semi-ouvert pour se rencontrer, s’interroger et apporter des réponses.

Le vendredi 26 avril, de 15h30 à 17h30 à l’Auditorium (La Friche).

“Résister à la criminalisation des mouvements sociaux : un défi majeur”

Que ce soit dans le monde du travail, de la justice sociale, de l’écologie, les pouvoir punissent toute remise en cause de l’ordre
 l’ordre néolibéral. Dans ce contexte, il est vital que les mouvements sociaux discutent de cette politique et d’élaborer des stratégies de stratégies de résistance.

Le samedi 27 avril, de 17h à 18h30 à La Ruche.

“Narcotiques, de la politique de sécurité à la prison : l’impact de la loi sur l’interdiction des drogues sur les droits et l’incarcération”

Des politiques de lutte contre la drogue à l’usage excessif de l’emprisonnement.
Contre l’autoritarisme, les
les effets d’une politique
discriminatoire et délétère, et pour un changement d’approche.

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