Chlordécone : communiqué de la section LDH de Guadeloupe et de l’association En vie-Santé

La LDH Guadeloupe et l’association En vie-Santé informent de ce qu’elles ont adressé ce jour, au Premier ministre, aux parlementaires français et européens ainsi qu’à l’Unesco, un Mémorandum relatif à la pollution /contamination globale par le chlordécone qui touche la Guadeloupe et qui pose un vrai problème du droit de vivre dans un environnement sain et du droit à la santé de la population.

L’argumentaire est assorti d’une demande précise afin que soit mis en oeuvre de toute urgence un premier ensemble de 5 mesures prioritaires :

  1. L’abrogation des Limites Maximales de Résidus de 2008, pour cause de rupture du principe d’égalité des citoyens devant la loi.
  2. L’expertise de la méthodologie scientifique du programme Jardins familiaux (Jafa).
  3. La mise en oeuvre en Guadeloupe d’une traçabilité du chlordécone dans les produits destinés à l’alimentation animale ou humaine, quel que soit leur lieu de production.
  4. La création, en France d’un Fonds d’Indemnisation des Victimes du Chlordécone (Fivic).
  5. La sanctuarisation de la Guadeloupe en tant que « Biotope en Régénération ».

La LDH Guadeloupe et l’association En vie-Santé resteront attentives et vigilantes à ce que les autorités compétentes admettent la reconnaissance politique de la pollution/contamination de la Guadeloupe et les mesures légitimes à prendre en vue d’un début de réparation et la régénération du biotope

 

Pointe-à-Pitre, le 22 juin 2015

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