Non aux centres de rétention, ni à Palaiseau, ni ailleurs !

Pétition du Collectif 91 contre les centres de rétention

Depuis 1996, les sans-papiers sont sortis de l’ombre pour dire non à l’inacceptable. La législation actuelle (circulaire Chevènement du 24juin 1997 et loi du 11 mai 1998) n’est qu’un leurre car elle condamne à la clandestinité des dizaines de milliers d’étrangers.

Beaucoup d’entre eux vivent et travaillent en France depuis de longues années, entourés de leur famille et dans la plus grande précarité. Ils sont exploités par des patrons sans scrupules et n’ont ni droit ni couverture sociale. C’est intolérable !

De nombreuses associations de défense des droits de l’homme, organisations démocratiques et collectifs de sans-papiers demandent depuis longtemps la régularisation de tous les étrangers. Au mépris du respect de la dignité humaine, le gouvernement répond aujourd’hui par la construction à Palaiseau, d’un « centre de rétention administrative », à proximité de l’aéroport d’Orly et de la gare TGV de Massy.

Les centres de rétention ont pour fonction de faciliter l’expulsion des étrangers, quels que soient leur situation familiale, leur intégration, les risques et représailles encourus en cas de reconduite vers le pays d’origine.

C’est la raison pour laquelle le Collectif 91 contre les centres de rétention s’est constitué. Il vous invite à exprimer votre désaccord sur un tel projet et à en contester la mise en œuvre au profit de la régularisation de tous les sans-papiers acculés à la clandestinité.

Le 18 décembre 2001

Premiers signataires :

Comité CGT des Sans-Papiers de Massy et sa Région – L.D.H. Section Massy-Palaiseau -Ras l’Front Évry – SUD Éducation 91 – Union Locale CGT Massy – Alternative Libertaire – Changer Massy – Fédération de l’Essonne de la LCR – Les Verts Palaiseau – PCOF

Les pétitions signées seront à renvoyer à :

Comité CGT des Sans-Papiers
Union Locale CGT
14, chemin des Femmes
91300 Massy

Share This
Soutenez les combats de la LDH

Les droits et les libertés ça n’a pas de prix, mais les défendre a un coût.