Un premier Mai pour dire non à la casse sociale et au sécuritaire. Appel du collectif “Non à la politique de la peur”

Le collectif « Non à la politique de la peur » appelle à l’organisation de rassemblements communs le Premier mai ( en régions : devant les préfectures à des horaires fixés localement ; en Ile-de-France, 11 h 30 devant l’Assemblée nationale, place Edouard Herriot) pour que convergent les talents et les efforts de celles et ceux qui s’opposent aux avancées sécuritaires et autoritaires du gouvernement, qu’elles se déploient sur un terrain général ou sur le champ professionnel.
La LDH a largement participé à cette construction des convergences et invite ses sections à y prendre toute leur place. Toute collaboration, toute participation est la bienvenue et la LDH mettra tout en œuvre pour les susciter et élargir encore ce rassemblement.

L’initiative du Premier Mai vise à créer les conditions d’une rencontre militante des appels et réseaux mobilisés sur des terrains et préoccupations très convergentes en affichant une articulation avec le mouvement social et syndical. En participant le matin à ce temps de rencontre et de visibilité, la LDH travaille à cette complémentarité : créer les conditions d’un travail convergent au-delà d’un Premier mai par ailleurs exceptionnel du fait de l’unité syndicale.

Arrêtons le massacre !

Ensemble contre la casse sociale et le sécuritaire

Là où nous sommes, nous sommes divers. Chacun de nous a ses engagements, son métier, son éthique de professionnel et de citoyen. Chacun des collectifs, chacune des organisations associatives, syndicales, politiques a ses orientations et ses priorités.

Mais nous sommes confrontés au même rouleau compresseur, à la déconstruction des rapports sociaux, des services publics, des garanties des libertés. Opposer les individus les uns aux autres, exploiter la peur, organiser la surveillance, la délation, l’intimidation, traquer les diffuseurs de solidarité, c’est préparer la « guerre de tous avec tous ». Pour nous, l’Etat sécuritaire n’est pas la solution, mais le problème.

Nous refusons cette destruction du lien social qui attise tous les conflits et qui est porteuse de violences d’Etat comme de violences sociales. Nous refusons le populisme sécuritaire qui désigne des boucs émissaires à la colère des victimes de la « pwofitasyon ». Nous voulons en finir avec ces « contre-réformes » qui, loin de répondre à la crise, en aggravent les effets délétères sur le vivre ensemble. Pour les remplacer par les vraies réformes, urgentes et nécessaires au retour du progrès social et de l’état de droit.

Nous appelons à la construction, face à la crise sociale et aux contre-réformes sécuritaires, d’une société de solidarités, d’égalité et de garanties effectives des libertés individuelles.

Nous en appelons à une conception du Politique qui, au lieu de se nourrir de la fragmentation sociale, place au cœur de l’éthique démocratique la construction de nouvelles solidarités sociales et citoyennes.

Luttons tous ensemble

– Contre la politique de la peur, contre la nuit sécuritaire
– Contre une société de surveillance
– Pour la défense de la citoyenneté et des professionnalités
– Pour la défense du service public, notamment de l’Hôpital public et du – service public de santé

Imposons un moratoire à la politique gouvernementale

Appelons à un débat démocratique national

Notre volonté est de construire une convergence des collectifs de luttes et des organisations qui les soutiennent, simplement en agissant ensemble au même moment !

Nous appelons tous les citoyens qui partagent cette volonté et cet espoir à se rassembler dans la matinée du vendredi 1er mai, devant l’Assemblée nationale et devant les préfectures de tous les départements, pour porter leurs revendications communes.

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Texte d’appel du collectif

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