35 ANS APRÈS L’ABOLITION, CONTINUONS À DIRE NON À LA PEINE DE MORT

ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), Amnesty International France, Association française pour les victimes de terrorisme, Coalition mondiale contre la peine de mort, Collectif français « Libérons Mumia », Ensemble contre la peine de mort (ECPM), FIACAT, FIDH, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Lutte pour la justice/Save, Mouvement contre le Racisme et pour la Paix entre les peuples (MRAP)

En partenariat avec la mairie de Paris

Invitation événement

35 ans après l’abolition, continuons à dire non à la peine de mort !

L’exécution est l’arme des terroristes, pas celle de la justice

 

Où ? Halle des Blancs Manteaux, 48 rue Vieille du Temple, 75004 Paris – métro Saint Paul ligne 1

Quand ? Samedi 8 octobre 2016, de 14h à 18h30

Qui ? 11 associations contre la peine de mort : ACAT, Amnesty International France, Association française pour les victimes de terrorisme, Coalition mondiale contre la peine de mort, Collectif français « Libérons Mumia », Ensemble contre la peine de mort (ECPM), FIACAT, FIDH, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Lutte pour la justice/Save, Mouvement contre le Racisme et pour la Paix entre les peuples (MRAP)

Le 10 octobre 2016 nous fêterons les 35 ans de l’abolition de la peine de mort en France.

A cette occasion, onze associations, en partenariat avec la mairie de Paris, se mobilisent pour une journée événement sur le thème de l’application de la peine de mort aux infractions terroristes,choisi par la Coalition mondiale pour la 14ème édition de la journée mondiale contre la peine de mort, célébrée partout dans le monde, le 10 octobre.

En effet, dans de nombreuses régions de la planète, un nombre croissant de gouvernements instrumentalisent la lutte contre le terrorisme pour élargir le recours à la peine de mort.

Il est donc plus que jamais nécessaire de conjuguer nos efforts en vue de l’abolition universelle de la peine capitale, tant dans les pays rétentionnistes, au premier chef concernés, que dans les pays abolitionnistes dont les sociétés civiles doivent pouvoir manifester leur opposition à la peine capitale et solidarité envers les personnes condamnées à la peine de mort ailleurs et les familles des personnes exécutées.

Dédiée à la commémoration de l’abolition en France, dont nous ne devons jamais oublier qu’elle fut obtenue de haute lutte,  cette manifestation s’organisera sous forme de rencontres avec des témoins, victimes et associations, de tables rondes, d’animations culturelles, de photobooths…

Programme de la journée

 

  • 14h : Ouverture de l’événement.
  • 14h30-16h : Mot d’accueil par un représentant de la mairie de Paris, suivi d’une table ronde sur le thème « Sécurité, justice, lutte contre le terrorisme : l’exécution n’est pas la solution » avec Aurélie Plaçais, directrice de la Coalition mondiale contre la peine de mort, et des témoignages de victimes du terrorisme du réseau AfVT.org.
  • 16h15-16h45 : Extrait du Dernier jour d’un(e) condamné(e), pièce de théâtre adaptée du roman de Victor Hugo par la Compagnie L’Embellie Turquoise.
  • 17h-18h : Rencontre avec Susan Kigula, ancienne condamnée à mort ougandaise libérée après 17 ans passés dans les couloirs de la mort.
  • 18h30 : Clôture de l’événement en musique.

Des stands ainsi que des animations ludiques et interactives seront installés tout au long de la journée. Les responsables d’associations seront également présents et disponibles pour répondre à des interviews.

Rappelons que 65 pays dans le monde prévoient dans leur arsenal juridique la peine de mort pour des crimes liés au terrorisme. Ces 10 dernières années, le Nigéria, le Bangladesh, l’Inde et la Tunisie ont adopté des lois élargissant le champ d’application de la peine de mort à des infractions liées au terrorisme. Et plus récemment, le Pakistan et le Tchad ont repris les exécutions au nom de la lutte contre le terrorisme.

Tous les ans, à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, défendons le droit à la vie, l’accès à une justice équitable et, plus généralement, les valeurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’exécution est l’arme des terroristes, pas celle de la justice !

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