Solidarité avec le peuple tunisien, en lutte pour la dignité, la justice sociale et le développement régional

Solidarité avec le peuple tunisien, en lutte pour la dignité, la justice sociale et le développement régional

Cinq ans après la révolution, Kasserine puis plusieurs autres villes de Tunisie se soulèvent de nouveau pour leurs droits économiques et sociaux bafoués.

La mort du jeune diplômé chômeur Ridha Yahiaoui, électrocuté alors qu’il réclamait son droit à l’emploi, souligne, de manière dramatique, que les acquis restent en deçà des attentes légitimes des populations marginalisées qui réclament travail, dignité et liberté.

Les mesures d’urgence, décidées à la hâte par l’actuel gouvernement tunisien, masquent mal son échec et celui des gouvernements successifs à s’attaquer prioritairement aux urgences économiques et sociales et à répondre aux exigences du développement des droits économiques et sociaux des plus défavorisés.

Le spectacle donné par les partis politiques au pouvoir, embourbés dans des querelles partisanes, ne fait que renforcer l’ampleur des mouvements déclenchés à Kasserine et qui s’étendent à de nombreuses villes et régions du pays, mouvements souvent criminalisés par les gouvernements successifs.

Partant de ce constat, les associations, partis politiques et militants de l’immigration tunisienne en France :

–         présentent leurs condoléances à la famille du jeune Ridha Yahiaoui et leur compassion aux blessés

–         exigent l’ouverture d’une enquête sérieuse sur la manipulation de la liste des dossiers prioritaires pour une embauche dans la fonction publique et des sanctions contre les tricheurs et corrompus,

–         se déclarent totalement solidaires avec toutes celles et ceux qui, par des moyens pacifiques, militent pour leurs droits légitimes au travail, à la dignité et à la liberté,

–         expriment leur solidarité avec les populations des régions déshéritées, hauts lieux de la révolution tunisienne, qui luttent contre le laxisme du pouvoir dans la mise en place des projets de développement et l’absence de vision stratégique pour l’emploi et la lutte contre la corruption.

–         mettent le gouvernement en garde contre les graves conséquences et les risques de dérapage et de récupération par des groupes terroristes ou malfrats.

–         déclarent la création du « comité de suivi des luttes sociales en Tunisie »

 

Paris, le 21/01/2016

Le collectif de soutien aux luttes sociales en Tunisie appelle à :

 Rassemblement Mardi 26 janvier 2016 à 18H30Ambassade de Tunisie, Place André Tardieu – 75007 (Métro Saint François Xavier ligne 13)

 Premiers signataires :

 

Associations et partis politiques :

 

– Association Démocratique des Tunisiens en France – ADTF

– AIDDA

– Association des Marocains en France – AMF

– Association des Tunisiens en France – ATF

– Association des Travailleurs Maghrébins en France – ATMF

– Collectif des Femmes Tunisiennes – CFT

– Collectif 3C

– Collectif Algérien, Agir pour le Changement Démocratique en Algérie – ACDA

– Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie –    CRLDHT

– Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives – FTCR

– Forum Permanent de Solidarité active

– Mouvement Citoyen des Tunisiens en France – MCTF

– Réseau Euro-Maghrébin Culture t Citoyenneté – REMCC

– Tunisie Plurielle

– Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens – UTIT

– Vérité et Justice pour Farhat Hached – AVJFH

-Front Populaire – FRANCE,

– Al Massar – FRANCE,

– Al Joumhouri- France

– L’Alliance Démocratique – France

– Ettakattol – France

 

ave le soutien de :

 

– Coopérative Politique Ecologie Sociale Aussi

– Cedetim / IPAM

– Ligue Française des droits de l’Homme – LDH

– Mouvement Contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples – MRAP

– Union Syndicale Solidaires

–         Ensemble

–         Nouveau Parti Ant-capitaliste – NPA

–         Parti Communiste Français – PCF

 

Contact : mstunisie2016@gmail.com

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