Gilles Platret : après les atteintes aux libertés fondamentales, les injures

Le maire de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, est coutumier des propos et décisions allant à l’encontre des libertés fondamentales. Ce dernier a en effet tenté d’interdire les menus de substitutions pour les élèves ne mangeant pas de porc dans les cantines de sa commune ; refusé de célébrer un mariage franco-turc ; fait retirer, au sein de sa commune, une affiche publicitaire qui faisait la promotion de formations professionnelles car y était représentée une femme portant le voile ; ou encore tenté d’interdire l’usage des drapeaux palestiniens.

Cette fois, c’est aux associations œuvrant pour la protection des libertés publiques qu’il s’en prend directement. En effet, en plus d’interdire à la section locale de la LDH de participer au forum des associations de la commune – décision au demeurant annulée par la juridiction administrative – l’intéressé a également injurié la LDH et ses partenaires.

S’exprimant par un communiqué de presse, daté du 12 août 2025, à propos du contentieux qu’il a engagé face à l’occupation illégale d’un terrain par des Gens du voyage dans sa commune et s’indignant du délai d’audiencement de deux semaines, Gilles Platret a cru bon de se fendre d’une comparaison avec le contentieux mené par la LDH et ses partenaires au sujet des drapeaux palestiniens, en les qualifiant de « groupuscules à la solde des islamistes ».

Face à ces propos injurieux, la LDH ne laisse rien passer et a porté plainte avec constitution de partie civile contre l’édile.

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