Partout dans le monde
LDH : Rodez
Date
14/06/2025 - 10h30 - 11h30
Lieu
Préfecture de rodez
7 place Charles de Gaulle , 12000 Rodez
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Pourquoi sommes-nous aujourd’hui rassemblés devant la
Préfecture de Rodez ?
Parce que nous refusons de nous taire et que nous voulons agir face au génocide qui se déroule sous nos yeux à Gaza.
Depuis la rupture unilatérale le 18 mars par Israël d’un cessez-le-feu qui devait conduire à la fin de la guerre et à la libération des otages, l’attaque sur Gaza a repris avec une brutalité redoublée.
La famine est clairement assumée par Israël comme arme de guerre au mépris de toutes les règles du droit international. La faim, la soif, le manque de médicaments font des ravages. Des milliers d’enfants voient leur développement compromis pour la vie.
La reprise des bombardements et des opérations terrestres par Israël le 18 mars vise toute la population, femmes, enfants, secouristes, journalistes ; certaines estimations dépassent les 100.000 morts depuis vingt mois, ce qui équivaudrait à 3 millions à l’échelle de la France.
Et en Cisjordanie la population est déplacée de force, menacée par les colons et l’armée israélienne.
Face à ce moment historique, notre responsabilité est engagée. Nous ne pouvons plus nous contenter d’appeler cela une « horreur », car c’est bien un génocide, pointé comme plausible par la Cour Internationale de Justice et confirmé par les plus grandes organisations de défense des droits humains, qui se déroule sous les yeux du monde entier qui laisse faire.
La déclaration commune à l’Allemagne, l’Angleterre et la France, le 23 avril dernier, demandant la reprise immédiate de l’aide humanitaire, marque un timide changement de ton envers Israël, sans résultats en l’absence de sanctions.
Aujourd’hui plus que jamais, et à la veille de la Journée mondiale de lutte contre la faim du 15 juin, nous demandons :
– La reprise immédiate et inconditionnelle de l’aide humanitaire à Gaza,
– l’arrêt des massacres et de la guerre génocidaire en Palestine, le renoncement au plan d’expulsion des Palestinien-nes de Gaza,
– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et de toutes les personnes détenues par les groupes armés palestiniens.
– la fin de l’impunité de l’État d’Israël et la prise de sanctions à son encontre sur les plans diplomatique, économique, commercial, culturel tant qu’il ne se conformera pas au droit international,
– la reconnaissance immédiate et sans condition de l’État de Palestine par la France,
– le respect de la liberté d’expression en particulier en France, où la solidarité avec le peuple palestinien est constamment attaquée, et l’opposition à la dissolution du Collectif Urgence Palestine.
Nous avons sollicité une entrevue avec Madame la Préfète de l’Aveyron pour lui exposer nos demandes.
