La LDH n’aura de cesse de se mobiliser contre les entraves aux libertés de réunion, d’expression, de manifestation, d’association et de diffusion de la création artistique.
Les 7 et 8 avril 2025 étaient organisée à Poitiers une étape de la Marche pour la liberté des prisonniers sahraouis, marche à l’initiative de Claude Mangin, défenseure de la cause sahraouie et dont le mari est emprisonné au Maroc, commencée au mois de mars 2025 d’Ivry-sur-Marne et à destination de Kénitra au Maroc.
L’évènement se composait, entre autres, d’une exposition de photos, d’un vernissage, d’un atelier d’écriture de lettres aux prisonniers, de rencontres avec les marcheurs ou encore d’une projection-débat dans les locaux de la maison de quartier de la Gibauderie.
Lors de ces deux journées, entre vingt et trente manifestantes et manifestants, présentés comme membres de la communauté franco-marocaine et marocaine de Poitiers, sont venus protester contre la tenue de cet évènement, et ont fortement et violemment perturbé les animations qui étaient prévues.
Ces agissements ont été d’une telle ampleur qu’ils ont entraîné un grand sentiment d’intimidation et d’insécurité pour les organisateurs et public présents, ont nécessité une importante mobilisation policière et ont dissuadé et physiquement empêché le public de participer à l’événement.
Face à la gravité des faits, la LDH et la maison de la Gibauderie ont porté plainte, le 20 octobre 2025, pour entrave concertée à l’aide de menaces à la liberté d’expression, d’association, de réunion ou encore à la liberté de la diffusion de la création artistique.
