24 mars 2006 – Immigration
Mobilisation contre le projet CESEDA : grand concert le 2 avril Place de la République

Pour protester contre les nouvelles initiatives législatives qui visent à précariser un peu plus les étrangers,
à leur interdire le droit de vivre en famille, de travailler, d’obtenir un titre de séjour,
pour refuser la réforme du CESEDA,
pour dire notre refus d’être utilisés pour faire la chasse aux immigrés en situation irrégulière,
pour affirmer notre solidarité avec ces femmes , ces enfants, ces hommes qui vivent parmi nous, avec nous …
 
LE 2 AVRIL de 13 H à 19 H, PLACE DE LA RÉPUBLIQUE A PARIS
VENEZ NOMBREUX FAIRE LA FÊTE

 

Le Collectif Uni(e)s contre une immigration jetable organise le dimanche 2 avril à partir de 13h, Place de la République à Paris, un grand rassemblement contre le projet CESEDA. Au programme de cette après-midi, village associatif avec des stands de l’UCIJ et des organisations membres, des prises de paroles de personnalités et un grand concert de solidarité et pour l’égalité des droits avec les artistes :

93 SLAM CARAVANE

AKLI D.

BERNARD LAVILLIERS

CALI

DIDIER LOCKWOOD

DIDIER SUPER

DYONISOS

FIL

LA BRIGADE

LA RUE KETANOU

LADY LAISTEE

LOÏC LANTOINE

LO’JO

LOUISE ATTAQUE

M.A.P.

MANO SOLO

OAÏSTAR

RODOLPHE BURGER

SOUAD MASSI

TETES RAIDES

 

 

L’affiche est disponible ainsi que le flyer du concert. 

 

Cette journée d’action participe de la dénonciation du projet de loi gouvernemental de réforme du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile. Parce que le gouvernement entend désormais autoriser au séjour les seuls étrangers qui lui paraissent utiles à l’économie française, il s’apprête à proposer au Parlement un projet de loi qui viole sans vergogne les droits fondamentaux, notamment en matière de vie privée et familiale. Cette philosophie utilitariste, qui en rappelle d’autres, portera inévitablement aussi atteinte au droit d’asile et aux droits de la personne humaine. De façon à instrumentaliser les étrangers sélectionnés, la réforme entend enfin, dans de nombreux cas, leur imposer une précarité qui les rend jetables après usage et leur nie toute possibilité de construire un avenir dans ce pays. Quant aux sans-papiers, qui peuvent jusqu’à présent espérer une régularisation après dix ans de présence, ils perdront cette possibilité si le projet de loi est adopté.

 

Avant même sa discussion, les ministres de l’intérieur et de la justice ont signé le 21 février 2006 une circulaire de traque systématique des « outils humains » indésirables ou usagés jusque dans leur domicile ou leur foyer et, sur convocations-pièges, dans les préfectures. Ce nouveau texte rend parfaitement compte de ce qui se profile à l’horizon.

 

La bataille qui s’engage contre le projet de loi n’est donc pas seulement un combat contre une réforme du droit. Elle correspond également au refus de la résurgence d’une volonté de domination et d’exploitation d’un autre âge ainsi qu’au rejet d’une conception archaïque du monde et de l’humanité.

 

La mobilisation à Paris et en Province doit se poursuivre jusqu’à l’abandon du projet de loi par le Gouvernement. Il continuer à diffuser les informations du Collectif, créer des collectifs locaux et surtout continuer à faire signer massivement la pétition.

plus d’informations sur le collectif www.contreimmigrationjetable.org.

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