Libertés et démocratie
LDH : LDH
Date
30/09/2025 - 17h00 - 21h00
Lieu
Espace Reuilly
1 rue Riesener, 75012 Paris
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Pour mieux comprendre comment ces médias pavent la voie à l’extrême droite.
Le mardi 30 septembre de 17h à 21h à l’Espace Reuilly (1 rue Riesener, 75012 Paris). Organisée par le Fonds public pour la presse (FPL).
Entrée gratuite mais inscription obligatoire. L’événement, qui risque d’afficher complet rapidement, sera retransmis en direct sur StreetPress (lien de visionnage communiqué le jour J).
Au-delà du cas Bolloré, c’est bien l’ensemble des médias de la haine qui seront convoqués au tribunal ce soir-là.
Qu’est-ce que produisent ces médias pour chacune et chacun de nous ? Comment déteignent-ils sur les autres médias mainstream et parfois même sur l’audiovisuel public ? Diffamations massives, production industrielle de post-vérités et fake news, campagne déchaînées contre leurs adversaires, violences verbales, incitations aux discriminations, à la xénophobie, à la haine raciale, etc. ? Comment contrer cette ambiance de guerre civile ?
Juges, procureur, avocats sont déjà désignés et étudient l’acte de renvoi devant le tribunal ainsi que les chefs d’accusation. Des personnalités viendront à la barre du tribunal pour expliquer, analyser mais aussi témoigner. D’autres proposeront un mode d’emploi pour combattre cette destruction de tout espace public commun.
« Procès Bolloré, les médias de la haine devant le tribunal » est bien évidemment un procès symbolique. Même parodique, un procès se doit de déboucher sur un jugement. C’est à ce moment que le public sera appelé à participer.
Présidente du tribunal : Valentine Oberti (Mediapart)
Juge assesseure : Daphné Deschamps (Street Press)
Juge assesseure : Ellen Salvi (Mediapart)
Procureur : Arié Alimi (avocat, vice-président de la LDH, cofondateur du collectif Stop Bolloré)
Avocat de Vincent Bolloré : Emmanuel Tordjman (avocat de plusieurs médias indépendants)
Accusé Vincent Bolloré : François Bonnet (Fonds pour une presse libre)
Avocate des parties civiles : Laure Abramowitch (avocate d’associations de protection de l’environnement)
Personnes appelées à témoigner :
Nassira El Moaddem (Arrêt sur images)
Margot Mahoudeau (autrice de « La Panique Woke », docteure en science politique)
Samuel Gontier (chroniqueur télé « En léger différé », anciennement « Ma vie au poste » à Télérama)
Morjane Laroussi (étudiante, association « Pas de la même ville et alors? »)
Anas Daïf (auteur de « Et un jour, je suis devenu arabe »)
Alexis Lévrier (historien des médias, universitaire)
…
Dès 17 h, avant le procès : « Comment enquêter sur l’extrême-droite »
Temps d’enquête, terrain, témoins difficiles à trouver, questions de sécurité… Des journalistes lauréat-e-s viendront vous raconter les coulisses de leurs enquêtes sur l’extrême-droite, sa galaxie et ses relais. Des journalistes de médias indépendants comme Le Poulpe, L’Arrière-cour ou Orient XXI mais aussi des membres du collectif Hors-Cadre partageront leur travail d’investigation en exclusivité.
Ces récits seront entrecoupés d’un débat : « Comment enquêter sur l’extrême-droite ? ». Avec :
- Julie Lallouët Geffroy, coordinatrice de l’enquête parue dans Basta! sur le hooliganisme d’extrême droite dans les stades bretons
- Floriane Louison, journaliste indépendante, membre du collectif Presse Papiers
- Julien Collinet, rédacteur en chef de La Topette
- Anne-Sophie Simpere, journaliste à l’Observatoire des multinationales
- Marie Allenou, journaliste à Rue89Lyon
Ce débat sera animé par Jean-Marie Leforestier, chef de projet FPL et journaliste.
Retrouvez aussi un village des médias indépendants : Au Poste, Politis, Le Chiffon, Disclose, Facto, Off Investigation, Le Média, Médiapart, L’Iceberg. Retrouvez aussi la CFDT – Journalistes).
Pourquoi organiser le procès de Bolloré ?
Depuis le début septembre, les médias du milliardaire Bolloré (CNews, JDD, JDNews, Europe1, entre autres) et le groupe de publications ultras qui les accompagnent (Frontières, Omerta, L’Incorrect…) sont en pleine offensive. La crise politique et sociale les survolte, tout à leur obsession de franchir un nouveau seuil pour mieux prendre les commandes du débat public. Les médias de la haine s’organisent, se font la courte-échelle et parviennent à dicter leur agenda. Il nous faut collectivement réagir avant d’être englouti.e.s.
