Réunions et manifestations parisiennes semaine du 27 juin 2011

La semaine du 27 juin au 3 juillet 2011 :

– Le lundi 27 juin à 19h30 : Débat public « Oligarchie ? Démocratie ? A quelles conditions pourrons-nous respecter les droits de l’Homme et notre environnement » avec Hervé Kempf, auteur de « L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie » (Seuil 2011) à l’invitation de la section Paris 10/11 à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas, bus : 76)

L’oligarchie est une forme de gouvernement imaginée par les Grecs. A côté de la dictature, pouvoir d’un seul, et de la démocratie, pouvoir du peuple pour le peuple, le système oligarchique est le pouvoir exercé par un petit nombre de gens qui décident de tout pour les autres, une forme de caste, en somme. Actuellement, tous les pays occidentaux sont touchés. La démocratie y est très dégradée et on peut se demander si on n’est pas déjà passé sous un régime oligarchique. L’oligarchie s’exprime par le contrôle du pouvoir financier. Les banques ont un pouvoir démesuré qui s’impose aux états. De plus, la crise écologique est la question politique majeure de notre temps. Pour maintenir leur pouvoir et leurs privilèges, les oligarchies poursuivent un modèle économique de surproduction qui a un impact néfaste sur l’environnement. Pour parler de cette crise écologique, il faut revenir à la démocratie avec une information plus ouverte sur tous les sujets et une réduction drastique des inégalités.

Ces questions et bien d’autres que nous nous posons, nous vous invitons à venir en discuter avec nous.

– Le jeudi 30 à 11h15 : Inauguration de la Place Mohamed Bouazizi en hommage au peuple tunisien et à sa révolution de janvier 2011 en présence de Moktar Trifi, Président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme et de Jean-Pierre Dubois, Président d’honneur de la LDH à l’invitation de Bertrand Delanoë, le Maire de Paris et de Pascal Cherki, Maire du 14ème arrondissement à l’angle de l’avenue Reille et de l’avenue Sibelle 75014 Paris ( près du numéro 42 de l’avenue Reille).

– Le jeudi 30 juin à 20h00 : Réunion ouverte « migrations et l’immigration en Europe » à l’invitation de la section Paris 15 avec Catherine Wihtol de Wenden (directeur de recherche au CNRS et enseignante à Sciences Politiques elle est spécialiste des migrations) à la Maison des associations du 15ème – 22, rue de la Saïda 75015 Paris (métro : Convention ou Porte de Vanves, Tram : Georges Brassens).


Merci de noter :

– Le vendredi 8 juillet à 10h00 : Visite guidée du quartier de la Goutte d’Or (ancien et vivant quartier d’immigration dans le 18ème) par Catherine Wihtol de Wenden (Enseignante les migrants-les migrations à Sciences Politiques et présidente de la section Paris 7.

Le RDV est à la station de métro  Château rouge.

– Le jeudi 14 juillet à 11h00 : Rassemblement « Liberté, égalité, fraternité… Retrouver la République » Place de la Bastille et à travers toute la France à l’appel du Collectif « Non à la politique du pilori.

Pour le 222e anniversaire du 14 juillet, célébrons les valeurs de la République !

Depuis bientôt un an, les plus hautes autorités de l’Etat s’acharnent à dresser les citoyens les uns contre les autres. Nous avons manifesté le 4 septembre 2010, dans toute la France, contre ce dévoiement de la République. Aujourd’hui, chacun mesure la terrible responsabilité de ceux qui ont donné un label de respectabilité aux idées d’extrême droite, à la xénophobie, à la haine et au rejet de l’autre.

Parce que nous sommes attachés aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, nous refusons cette République défigurée. C’est pourquoi nous lançons un appel solennel au rassemblement de toutes et tous, à la mobilisation des consciences.

Le 14 juillet 2011 est le dernier avant l’échéance présidentielle de 2012. Sachons nous en saisir, nous rassembler pour fêter la République de la meilleure manière qui soit : en appelant nos concitoyennes et concitoyens à faire respecter ses valeurs, aujourd’hui et demain.

Le 14 juillet à Paris et dans d’autres villes de France, reprenons la Bastille !

Appel du Collectif « Non à la politique du pilori » (Le tract de l’appel ci-dessous est en pièce jointe).

Depuis bientôt un an, les plus hautes autorités de l’Etat s’acharnent à dresser les citoyens les uns contre les autres. Elles ont successivement jeté à la vindicte publique les Roms et les Gens du voyage, les Français d’origine étrangère, les habitants des quartiers populaires, les chômeurs et précaires qualifiés d’« assistés »… Elles ont ressorti le vieux mensonge d’une immigration délinquante, elles pratiquent la politique de la peur et de la stigmatisation.

Nous avons manifesté le 4 septembre 2010, dans toute la France, contre ce dévoiement de la République. Aujourd’hui, chacun mesure la terrible responsabilité de ceux qui ont donné un label de respectabilité aux idées d’extrême droite, à la xénophobie, à la haine et au rejet de l’autre. De dérapages verbaux en pseudo débats, de crispations identitaires en reculs sociaux, la voie a été grande ouverte à une crise démocratique encore plus grave que celle du 21 avril 2002.

Parce que nous sommes attachés aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, nous ne supportons plus que la République soit ainsi défigurée, la laïcité instrumentalisée au service de la stigmatisation de millions de nos concitoyens, la xénophobie banalisée dans les propos de ministres et de députés qui prétendent parler en notre nom à tous. Nous refusons que la peur soit utilisée pour faire reculer nos libertés, que les inégalités soient encouragées par l’injustice fiscale, le recul des droits sociaux et la démolition des services publics.

Nous refusons cette République défigurée ; celle que nous voulons, c’est la République « laïque, démocratique et sociale » que proclame notre Constitution ; celle du 14 juillet 1789, du rassemblement populaire de 1936 ; celle, enfin, du Conseil national de la Résistance. Celle qui s’attache inlassablement à garantir à tous l’égalité en dignité et en droits, l’égale liberté, l’égal respect de la part de ceux qui les gouvernent.

C’est pourquoi nous lançons un appel solennel au rassemblement de toutes et tous, à la mobilisation des consciences pour le retour de cette République que nous voulons plus que jamais libre, égale et fraternelle.

Deux cent vingt-deuxième anniversaire de la prise de la Bastille, ce 14 juillet est le dernier avant l’échéance présidentielle de 2012. Sachons nous en saisir, nous rassembler pour fêter la République de la meilleure manière qui soit : en appelant nos concitoyennes et concitoyens à faire respecter ses valeurs, aujourd’hui et demain.

– Le lundi 12 septembre à 19h45 : Réunion de la Fédération de Paris au 40, rue de Malte 75011 Paris (métro : République ou Oberkampf). Cette réunion est ouverte à toutes et tous les adhérents parisiens (même si seul(e)s les délégué(e)s des sections peuvent prendre part aux votes éventuels.

Réunions et manifestations parisiennes semaine du 6 juin 2011

La semaine du 6 au 12 juin :

– Le lundi 6 juin à 19h45 : Réunion de la Fédération de Paris au 40, rue de Malte 75011 Paris (métro : République ou Oberkampf).

Ordre du jour :

1/ Echanges sur la votation citoyenne

2/ Les migrants tunisiens à Paris

3/ Coordination des permanences d’aide et d’accueil juridique

4/ Pratiques de la démocratie locale : les conseils de quartier et les CICA

5/ Le congrès

6/ Questions diverses et vie des sections

Cette réunion est ouverte à toutes et tous les adhérents parisiens (même si seul(e)s les délégué(e)s des sections peuvent prendre part aux votes éventuels.

– Le lundi 6 juin de 18h00 à 20h00 : Rencontre publique de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE), « Les initiatives locales d’observation des lieux d’enfermement des étrangers, échanges, outils et perspectives » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Comme certains d’entre vous le savent déjà, nous souhaitons organiser une campagne d’observation dans les centres de rétention de la région parisienne.

La nouvelle réforme législative du CESEDA donne, en effet, une place croissante aux mesures visant au « retour » des étrangers tout en amoindrissant les garanties de droit et, dans ce dispositif, la rétention gagne en importance. Notre objectif est donc de porter le regard de la société civile sur ces lieux clos, en marge du droit, et d’en témoigner

La réunion du 6 juin organisée par l’OEE sera l’occasion de présenter les objectifs de cette campagne d’observation, ses outils et de la lancer.

Nous espérons vivement que vous serez nombreux à pouvoir y participer.

Très amicalement

Catherine TEULE

Depuis quelques années, alors que la détention administrative des étrangers s’accroît et se banalise, des membres d’associations ou de simples citoyens ont pris l’initiative de créer des collectifs de vigilance autour des lieux d’enfermement tels que les centres de rétention administrative. Des visites aux retenu(e)s et des observations d’audiences du juge des libertés et de la détention sont organisées, des contacts avec les retenu(e)s et leurs familles sont établis. Cette présence citoyenne, témoignage de solidarité avec les étrangers, permet également d’exercer un contrôle indépendant sur ces camps qui échappent encore au regard de la société civile. En mars 2010, des associations* se sont réunies pour créer un « Observatoire national de l’enfermement des étrangers ». Il a pour objectif de recueillir des informations concernant les étranger(e)s privé(e)s de liberté, de témoigner de violations de leurs droits et des conséquences de cet enfermement. Son but est également de soutenir les initiatives locales pour la défense des étrangers enfermés (voir charte en PJ).

La rencontre du 6 juin 2011 vise dans un premier temps à échanger sur la nature et les objectifs des diverses initiatives lancées en différents points du territoire, ainsi que sur les modalités d’action et d’observation mises en œuvre. Dans un deuxième temps, nous examinerons les outils constitués par les uns et les autres, et réfléchirons à l’intérêt et aux moyens de les mutualiser afin de dessiner de possibles perspectives de travail.

Intervenants : Mylène Stambouli (ADDE), Brigitte Espuche (Anafé) : Outils et guides d’observation, Militant local : Présentation de l’Observatoire de Marseille (sous réserve)Catherine Teule (LDH) : Projet de campagne en région parisienne

La participation du plus grand nombre possible de réseaux et collectifs locaux rendra cette rencontre d’autant plus fructueuse. Mais si vous ne pouviez être présents, nous vous invitons à envoyer un courrier de présentation de votre collectif et de vos activités, ainsi qu’à proposer des initiatives. Un compte rendu de la réunion vous sera envoyé.

Nous espérons vivement vous voir à cette occasion, et vous remercions par avance de bien vouloir nous confirmer votre présence.

Contacts : Konstantinos Papantoniou : konpapas@laposte.net

Brigitte Espuche : brigitte.espuche@anafe.org

L’OEE EST COMPOSÉ DES ORGANISATIONS SUIVANTES : ACAT-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Anafé, Comede, Emmaüs France, Fasti, Gisti, La Cimade, Ligue des droits de l’homme, MRAP, revue Pratiques, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG), Secours Catholique.

– Le lundi 6 juin à 19h15 : Réunion du groupe de travail « Contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour :

. Où en sommes-nous avec les Hautes autorités ? Défenseur des droits, Halde : état des lieux.

. Lettre enquête pour les Copec, les pôles anti discrimination à valider.

. Réflexions sur le groupe.

. Questions diverses.

– Le mardi 7 juin à 18h00 : Rassemblement se soutien aux revendications des jeunes migrants tunisiensrécemment arrivés en France au métro Varennes 75007 Paris à l’appel de la FTCR.

Nous vous appelons à un rassemblement pour soutenir les revendications des jeunes migrants tunisiens récemment arrivés en France.

Les associations, syndicats et organisations politiques signataires s’opposent à la politique répressive pratiquée par le gouvernement français contre les jeunes tunisiens arrivés en France après la révolution.

Elles demandent à être reçu par le premier ministre qui ne peut continuer son refus de dialogue et ses pratiques contraires aux annonces faites en faveur des révolutions du printemps arabe.

Elles demandent La fin de la campagne de répression, de harcèlement et de stigmatisation dont font l’objet les jeunes Tunisiens de la révolution. La régularisation de leur situation administrative par la délivrance de permis de séjour et de travail ; l’accès à des centres d’hébergement.

Elles demandent aussi la refonte des accords, conventions et législations portant sur la mobilité des personnes dans le sens de rapports justes et équilibrés entre l’UE et les pays du sud, basés sur l’égalité de tous face au droit à la libre circulation.

– Le mardi 7 juin à 19h30 : Conférence débat « Immigration : mythes et réalités » à l’invitation des Amis du Monde diplomatique avec Emmanuel Terray (Philosophe et anthropologue à EHESS, membre de la LDH), Claire Rodier(juriste, présidente de Migreurop et membre du GISTI), et un représentant de l’Association Trajectoires à la Mairie du 14ème arrondissement – 2, Place Ferdinand Brunot 75014 Paris (métro : Mouton Duvernet).

– Le mercredi 8 juin à 20h00 : Débat public « De l’utilité des sondages » à l’invitation de la section Paris Centre avec Jean Daniel LEVY, Directeur du Département Opinion & Corporate d’Harris Interactive à la Maison des associations du 3ème arrondissement – 5, rue Perré 75003 Paris (métro : République).

A un an des présidentielles, nous sommes déjà ensevelis d’informations issues des sondages. Qu’importe le caractère aléatoire des candidatures car toutes les équations sont faisables et nous pouvons ainsi assister en temps réel à l’évolution des tendances. Le phénomène, déjà ancien, gagne en impact.

Malgré le fait que tous s’accordent sur le fait qu’un sondage ne fait pas l’élection, de nombreuses questions demeurent.

Qui réalise les sondages et pour qui, avec quels moyens et avec quelles méthodes ? Quels sont les contrôles ?

D’enquêtes d’opinion, celles-ci ne deviennent elles pas à leur tour créatrices d’opinion ?

Par ailleurs, jusqu’à quel point les sondages influencent ils les candidats mais aussi les élus et par voie de conséquence les politiques publiques ?  Sommes-nous de plein pied dans une démocratie sondagière ?

– Le jeudi 9 juin à 19h30 : Conférence débat « La santé : d’un droit fondamental au libre marché » organisé par la section LDH Paris 12 avec la participation d’Attac Paris 12 avec Ghislaine Rivet, responsable du groupe de travail santé et bioéthique de la LDH, Christian Celdran, du conseil scientifique d’Attac et Annick Flageollet du Collectif « notre santé en danger » au Café associatif La commune – 3, rue d’Aligre 75012 Paris (métro : Gare de Lyon ou Ledru Rollin).

La loi HPST dite Bachelot, votée et promulguée en juillet 2009 se met inexorablement en place, sans réelle opposition (OPPOSITION MASSIVE) ni débat national, alors même qu’elle est en train de préparer la privatisation du service public hospitalier.
La sécurité sociale financée par les cotisations en fonction des revenus doit  permettre à chacun de bénéficier des soins selon ses besoins: c’est un principe solidaire.
De nombreuses mesures ont fait reculer ce principe solidaire: forfaits, franchises, dépassements d’honoraires, pénalités, déremboursements… Ce qui reste à la charge des foyers ne cesse d’augmenter.Face à ces atteintes répétées au droit à la santé, nous devons remettre le service public au centre du débat.
– Le jeudi 9 juin à 20h00 : Débat « Les droits du citoyens face au nucléaire civil et militaire : si on en parlait » à l’invitation de la section Paris 20. Le café-débat sera brièvement introduit puis animé par Francine Cohenbiophysicienne, Serge Franchoo physicien, Venance Journé physicienne et Dominique Leglu physicienne, journaliste, rédactrice en chef de Sciences et Avenir

au Café « Le lieu dit », rue Sorbier 75020 Paris (métro : Gambetta ou Ménilmontant)

La France possède de nombreuses installations nucléaires civiles (58 réacteurs nucléaires en activité, une usine  de retraitement à la Hague et des réacteurs de recherche) ainsi qu’une trentaine d’installations nucléaires de base secrètes (INBS) militaires.

Pour les activités nucléaires civiles, plusieurs organismes (Autorité de sûreté nucléaire, Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) publient régulièrement des rapports sur les incidents dans les installations. Cependant, ces explications sont souvent incompréhensibles pour les non spécialistes.

Tout ce qui concerne la création, le fonctionnement, la surveillance, les incidents et les accidents

éventuels des INBS est classé secret.

Etant donné les risques encourus, la sûreté des installations nucléaires et la sécurité de la population constituent une priorité et le citoyen est donc en droit d’exiger que les informations lui soient communiquées de façon claire et compréhensible sur :

les rejets, légaux et illégaux, de substances radioactives dans l’environnement

la nature et le contenu de la déchetterie nucléaire, civile et militaire

les incidents et accidents survenant dans les centres civils et militaire

le coût réel de la production, du démantèlement et du stockage des déchets.

L’arme nucléaire est entourée du plus grand secret et sa détention n’a jamais fait l’objet d’un débat en France alors que c’est une question politique essentielle : c’est une arme de terreur et la réponse à la terreur est la terreur. De nombreuses voix parmi les plus autorisées se sont fait entendre dans le monde en faveur d’un désarmement nucléaire. Le citoyen se doit d’exiger un débat sur l’arsenal de dissuasion nucléaire français.

La Ligue des droits de l’Homme vous appelle à discuter sur les moyens de faire valoir votre droit à une information complète et fiable sur tous les aspects de l’utilisation de l’énergie nucléaire

– Les samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 juin : 86ème congrès de la LDH à Reims. Pour tous les renseignements pratiques reportez-vous au numéro 207 (supplément de LDH Info de février) et surtout pensez à vous inscrire !

Je vous rappelle que tout ligueur à jour de ses cotisations peut participer au congrès même si seuls les délégués titulaires (ou suppléants le cas échéant) que vous aurez élus dans vos sections peuvent participer aux votes.

Les délais pour les sections : avant le 10 juin : dernier délai pour la réception au siège des votes individuels sur les candidatures au Comité Central.


Merci de noter :

– Le vendredi 17 juin de 16h00 à 20h00 : Exposition, débats et rencontres « Mémoire des Rosenberg » au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

L’association pour le réexamen de l’affaire Rosenberg et la Ligue des droits de l’Homme se sont rencontrées suite à la décision prise par l’association de transférer à la LDH les missions de mémoire et d’histoire sur le sort des époux Rosenberg. Considérant qu’elle ne dispose plus des moyens de les assurer, l’association les transmet à la LDH ainsi que ses archives et le solde de ses avoirs.

La LDH par une  décision de son comité central du 5 février a accepté d’assumer ces responsabilités. Il a été convenu entre l’association et la LDH que cette dernière continuera à assurer le suivi juridique des archives déposées aux Archives nationales, et la mémoire historique de l’affaire Rosenberg,

Condamnés à la peine capitale le 5 juin 1953, pour des faits reprochés d’espionnage en faveur de l’URSS, Julius et Ethel Rosenberg ont été exécutés le 19 juin. Ces deux dates constituent les rendez-vous de mémoire fixés par l’association.

Pour marquer le passage de témoin, il a été convenu que le 17 juin 2011, la LDH organisera en son siège une réunion débat pour rappeler que c’est à la suite d’un procès inéquitable qu’une justice expéditive a prononcé la peine de mort. La LDH rappellera à cette occasion ses combats permanents pour l’abolition universelle de la peine de mort et la nécessité d’une justice indépendante.

Pour en savoir plus sur l’association : http://www.rosenberg.asso.fr/

– Le lundi 20 juin à 20h30 : Conférence débat « Un pacte civique pour un autre modèle de société » à l’initiative de la section Paris 7 avec l’appui des sections Paris 15 et Paris 5/13 avec Jean-Baptiste de Foucauld, inspecteur général des finances, ancien Commissaire général au plan à la maison des associations du 7ème – 4, rue Amélie 75007 Paris (métro : La Tour Maubourg).

– Le lundi 27 juin à 19h30 : Débat public « Vive la démocratie » avec Hervé Kempf, auteur de « Loligarchie ça suffit, vive la démocratie » (Seuil 2011) à l’invitation de la section Paris 10/11 à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas, bus : 76)

Réunions et manifestations parisiennes de la semaine du 30 mai 2011


– Le lundi 30 mai à 18h30 : Réunion du groupe de travail «  Economie, travail et droits de l’Homme » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Thème : La politique fiscale du gouvernement


Merci de noter :

– Le lundi 6 juin à 19h45 : Réunion de la Fédération de Paris au 40, rue de Malte 75011 Paris (métro : République ou Oberkampf).

Ordre du jour :

1/ Echanges sur la votation citoyenne

2/ Les migrants tunisiens à Paris

3/ Coordination des permanences d’aide et d’accueil juridique

4/ Pratiques de la démocratie locale : les conseils de quartier et les CICA

5/ Le congrès

6/ Questions diverses et vie des sections

Je vous rappelle que cette réunion est ouverte à toutes et tous les adhérents parisiens (même si seul(e)s les délégué(e)s des sections peuvent prendre part aux votes éventuels.

– Le lundi 6 juin de 18h00 à 20h00 : Rencontre publique de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE), « Les initiatives locales d’observation des lieux d’enfermement des étrangers, échanges, outils et perspectives » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Comme certains d’entre vous le savent déjà, nous souhaitons organiser une campagne d’observation dans les centres de rétention de la région parisienne.

La nouvelle réforme législative du CESEDA donne, en effet, une place croissante aux mesures visant au « retour » des étrangers tout en amoindrissant les garanties de droit et, dans ce dispositif, la rétention gagne en importance. Notre objectif est donc de porter le regard de la société civile sur ces lieux clos, en marge du droit, et d’en témoigner

La réunion du 6 juin organisée par l’OEE sera l’occasion de présenter les objectifs de cette campagne d’observation, ses outils et de la lancer.

Nous espérons vivement que vous serez nombreux à pouvoir y participer.

Très amicalement

Catherine TEULE

Depuis quelques années, alors que la détention administrative des étrangers s’accroît et se banalise, des membres d’associations ou de simples citoyens ont pris l’initiative de créer des collectifs de vigilance autour des lieux d’enfermement tels que les centres de rétention administrative. Des visites aux retenu(e)s et des observations d’audiences du juge des libertés et de la détention sont organisées, des contacts avec les retenu(e)s et leurs familles sont établis. Cette présence citoyenne, témoignage de solidarité avec les étrangers, permet également d’exercer un contrôle indépendant sur ces camps qui échappent encore au regard de la société civile. En mars 2010, des associations* se sont réunies pour créer un « Observatoire national de l’enfermement des étrangers ». Il a pour objectif de recueillir des informations concernant les étranger(e)s privé(e)s de liberté, de témoigner de violations de leurs droits et des conséquences de cet enfermement. Son but est également de soutenir les initiatives locales pour la défense des étrangers enfermés (voir charte en PJ).

La rencontre du 6 juin 2011 vise dans un premier temps à échanger sur la nature et les objectifs des diverses initiatives lancées en différents points du territoire, ainsi que sur les modalités d’action et d’observation mises en œuvre. Dans un deuxième temps, nous examinerons les outils constitués par les uns et les autres, et réfléchirons à l’intérêt et aux moyens de les mutualiser afin de dessiner de possibles perspectives de travail.

Intervenants : Mylène Stambouli (ADDE), Brigitte Espuche (Anafé) : Outils et guides d’observation, Militant local : Présentation de l’Observatoire de Marseille (sous réserve)Catherine Teule (LDH) : Projet de campagne en région parisienne

La participation du plus grand nombre possible de réseaux et collectifs locaux rendra cette rencontre d’autant plus fructueuse. Mais si vous ne pouviez être présents, nous vous invitons à envoyer un courrier de présentation de votre collectif et de vos activités, ainsi qu’à proposer des initiatives. Un compte rendu de la réunion vous sera envoyé.

Nous espérons vivement vous voir à cette occasion, et vous remercions par avance de bien vouloir nous confirmer votre présence.

Contacts : Konstantinos Papantoniou : konpapas@laposte.net

Brigitte Espuche : brigitte.espuche@anafe.org

L’OEE EST COMPOSÉ DES ORGANISATIONS SUIVANTES : ACAT-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Anafé, Comede, Emmaüs France, Fasti, Gisti, La Cimade, Ligue des droits de l’homme, MRAP, revue Pratiques, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG), Secours Catholique.

– Le lundi 6 juin à 19h15 : Réunion du groupe de travail « Contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour :

. Où en sommes-nous avec les Hautes autorités ? Défenseur des droits, Halde : état des lieux.

. Lettre enquête pour les Copec, les pôles anti discrimination à valider.

. Réflexions sur le groupe.

. Questions diverses.

– Le mardi 7 juin à 19h30 : Conférence débat « Immigration : mythes et réalités » à l’invitation des Amis du Monde diplomatique avec Emmanuel Terray (Philosophe et anthropologue à EHESS, membre de la LDH), Claire Rodier(juriste, présidente de Migreurop et membre du GISTI), et un représentant de l’Association Trajectoires à la Mairie du 14ème arrondissement – 2, Place Ferdinand Brunot 75014 Paris (métro : Mouton Duvernet).

– Le mercredi 8 juin à 20h00 : Débat public « De l’utilité des sondages » à l’invitation de la section Paris Centre avec Jean Daniel LEVY, Directeur du Département Opinion & Corporate d’Harris Interactive à la Maison des associations du 3ème arrondissement – 5, rue Perré 75003 Paris (métro : République).

A un an des présidentielles, nous sommes déjà ensevelis d’informations issues des sondages. Qu’importe le caractère aléatoire des candidatures car toutes les équations sont faisables et nous pouvons ainsi assister en temps réel à l’évolution des tendances. Le phénomène, déjà ancien, gagne en impact.

Malgré le fait que tous s’accordent sur le fait qu’un sondage ne fait pas l’élection, de nombreuses questions demeurent.

Qui réalise les sondages et pour qui, avec quels moyens et avec quelles méthodes ? Quels sont les contrôles ?

D’enquêtes d’opinion, celles-ci ne deviennent elles pas à leur tour créatrices d’opinion ?

Par ailleurs, jusqu’à quel point les sondages influencent ils les candidats mais aussi les élus et par voie de conséquence les politiques publiques ?  Sommes-nous de plein pied dans une démocratie sondagière ?

– Le jeudi 9 juin à 20h00 : Débat « Les droits du citoyens face au nucléaire civil et militaire : si on en parlait » à l’invitation de la section Paris 20 au Café « Le Lieu-dit », rue Sorbier 75020 Paris (métro : Gambetta ou Ménilmontant)

– Les samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 juin : 86ème congrès de la LDH à Reims. Pour tous les renseignements pratiques reportez-vous au numéro 207 (supplément de LDH Info de février) et surtout pensez à vous inscrire !

Tout ligueur à jour de ses cotisations peut participer au congrès même si seuls les délégués titulaires (ou suppléants le cas échéant) élus dans les sections peuvent participer aux votes.

Réunions et manifestations parisiennes semaine du 23 mai 2011

La semaine du 23 au 29 mai :

– Le mardi 24 mai à 19h00 : Réunion du groupe de travail « Extrême droite » au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour :

. Audition de Jean-Yves CAMUS, politologue sur les extrêmes droite en Europe

. Questions d’actualité : les manifestations des 1er et 8 mai

. Répartition des thèmes de travail :

· suivi de l’extrême droite en province – en lien avec les sections

· les extrêmes droites en Europe

· les réseaux internationaux

· Le Front national (structures, discours)

· Les groupes activistes (notamment Bloc Identitaire/ Renouveau français,

Troisième Voie)

· Les groupes monarchistes et contre-révolutionnaires

· Les réseaux catholiques traditionnalistes

· les sites internet.

– Le samedi 28 mai à 14h00 : Manifestation « Contre le racisme, contre la politique d’immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans papiers » à l’appel du Collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici » de Barbès en direction de République.

Communiqué de la LDH : Refuser la xénophobie et la chasse aux étrangers

La LDH a décidé de s’associer aux manifestations prévues le 28 mai à l’initiative du collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici ».Le gouvernement continue à faire des étrangers des boucs émissaires, agitant par exemple le spectre de l’invasion, alors que c’est la Tunisie qui accueille les réfugiés fuyant la Libye. Et pendant ce temps, enfermé dans une politique sécuritaire massive et aveuglé par de dangereux calculs électoraux, le gouvernement organise la chasse aux quelques milliers de Tunisiens venus en Europe, tout en prétendant apporter son aide à la révolution tunisienne.En agissant ainsi, les autorités françaises font de la xénophobie le maître-mot de leur politique et montrent qu’elles sont devenues le challenger du Front national.Parce que cette politique est mortifère pour les droits, la LDH appelle ses militant(e)s à se joindre aux manifestations prévues le 28 mai 2011. Collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici ».Suite à l’appel à mobilisation plusieurs centaines d’organisations associatives, syndicales, politiques et des milliers de citoyens préparent, partout en France, diverses manifestations qui se clôtureront par la journée nationale du 28 mai contre les idées racistes et xénophobes qui envahissent la société, contre les politiques publiques, les personnes et les organisations qui les propulsent.L’Appel :Au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007 était créé, pour la première fois dans l’histoire de la République, un ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Co-développement. Depuis, des dizaines de milliers d’étrangers en situation irrégulière, hommes, femmes, enfants, sont traqués, arrêtés et expulsés, y compris dans un pays en guerre comme l’Afghanistan. Voulue par le chef de l’Etat, mise en œuvre par ses gouvernements successifs, le ministère de l’Intérieur aujourd’hui, et soutenue par l’UMP et ses alliés à l’Assemblée, cette politique est inacceptable car elle viole des principes humanitaires élémentaires et des dispositions internationales ratifiées par la France. A cela se sont ajoutés les effets désastreux du pseudo-débat sur l’identité nationale puis la chasse aux Roms.Pour que cesse cette situation qui porte atteinte à des droits fondamentaux, menace gravement le droit d’asile et ruine l’existence des personnes étrangères visées, nous appelons à une manifestation nationale et unitaire au mois de mai 2011, à la date anniversaire de la création du ministère de l’Immigration qui perdure aujourd’hui sous une autre forme.Nous exigeons sa suppression, l’arrêt immédiat de cette politique et la régularisation des sans-papiers.

– Le samedi 28 mai à 14h30 : Commémoration du 140ème anniversaire des combats de la Commune de Paris 1871.

RDV à l’entrée du Père Lachaise, rue des Rondeaux 75020 Paris (métro : Place Gambetta) pour se diriger en cortège jusqu’au mur des fédérés où il y aura des prises de paroles et des chansons.

Venez avec badges et vos drapeaux nous rejoindre derrière la banderole de la Fédération.

Le thème de cette année sera : « Ils ont sauvé la république et fait vivre la démocratie. Réhabilitons les communards ».

« L’histoire finira par voir clair et dira que nous avons sauvé la République ». Ces paroles d’Eugène Varlin, prononcées la veille de sa mort, le 28 mai 1871 raisonneront à nos oreilles 140 ans plus tard, ce prochain 28 mai, quand nous effectuerons la «Montée au Mur ». En tête de leurs écrits, les communards affirmaient les principes qui motivaient toute leur action : Liberté,Egalité, Fraternité, la devise de la République française pour laquelle ils luttaient.La glorieuse épopée de la Commune inspire les combattants d’aujourd’hui pour la démocratie, la paix, le progrès social, les droits au travail, à un logement décent, à la santé, à une vie et une vieillesse heureuses, des services publics accessibles à tous, la laïcité, la culture, un enseignement de qualité pour tous les enfants et adolescents, et aussi pour les adultes qui enont été privés. Ces droits, nous les revendiquons pour toutes celles et ceux qui vivent dans notre pays, quelles que soient leurs origines, leur sexe, leur nationalité, la couleur de leur peau, leurs opinions philosophiques ou religieuses.Lors de ces luttes d’aujourd’hui, nous avons en mémoire l’œuvre et les idéaux toujours vivants de la Commune de 1871, sa modernité et son actualité.Il y a 140 ans, au printemps de 1871, le peuple de Paris prenait le pouvoir. Pour les représenter, les Parisiens choisissaient, parmi leurs voisins et compagnons de travail, les hommes qui avaient lutté les années précédentes contre le régime policier et guerrier du Second Empire, contre la féroce exploitation dont ils étaient victimes, pour de meilleures conditions de vie et de travail.Un tiers de ces élus du peuple étaient des ouvriers, un taux qui n’a jamais été atteint dans aucune assemblée élue depuis cette époque mémorable. Les femmes et les étrangers ont participé formidablement à la Commune.En soixante douze jours, les élus de la Commune et la population parisienne ont réalisé une œuvre démocratique, sociale, culturelle, humaniste, considérable qui a inspiré l’ensemble du mouvement ouvrier et démocratique du XXe siècle et nous interpelle encore aujourd’hui.Cette année 2011, du 140e anniversaire de la Commune, est marquée par une multitude d’initiatives des associations, syndicats, partis de gauche, municipalités qui organisent des expositions, colloques, débats pour rendre hommage aux communards, perpétuer leur œuvre et leurs idéaux.Nous avons une pensée pour celles et ceux qui, par milliers, ont été fusillés, emprisonnés, déportés, exilés. Les communards qui ont survécu aux massacres, aux épreuves de la prison et du bagne, ont été amnistiés en 1880 et ont pu revenir en France.Mais il reste à réhabiliter toutes les victimes de la répression versaillaise, à leur restituer leur dignité pour qu’ils retrouvent toute leur place dans la mémoire nationale.Engageons-nous à le faire pour le 140e anniversaire de la Commune.Les premiers signataires de l’appel commun pour la montée au mur des fédérés : Association Action, CNT Région Parisienne, Parti radical de Gauche,, Institut d’histoire sociale CGT PTT, Union syndicale Solidaires, Parti socialiste, Info’Com CGT, Résistance sociale (RESO), CER SNCF Normandie, Institut d’histoire sociale CGT, Syndicat de la magistrature, Rouges vifs Île de France, Fédération de Paris de la LDH, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), CGT construction, Section Paris 11 du Parti socialiste, Section Paris 20 du Parti socialiste, Section Paris 19 du Parti Communiste français, Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Paris 20, Institut de recherches FSU, Union régionale CGT de l’Île de France, Les Garibaldiens, Association Louise Michel, Section Paris 20 du Parti communiste français, Association des libres penseurs de France, Rassemblement des Cercles communistes, Cercle communiste de la région parisienne, Section CGT des bureaux gares et ambulants, Association des Amis des combattants en Espagne républicaine (ACER), Parti communiste français (PCF), Comité national des chômeurs CGT, Syndicat national des enseignements de second degré (SNES), Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), Le mouvement des Jeunes Communistes de France, Section Paris 11 du Parti Communiste Français, Les Verts – Paris Ecologie, Comité Valmy, Les Verts de Paris 20e, Fédération de Paris du Parti Communiste Français, Association André Léo, Chorale populaire de Paris


Merci de noter :

– Le lundi 30 mai à 18h30 : Réunion du groupe de travail «  Economie, travail et droits de l’Homme » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Thème : La politique fiscale du gouvernement

– Le lundi 6 juin à 19h45 : Réunion de la Fédération de Paris au 40, rue de Malte 75011 Paris (métro : République ou Oberkampf).

Je vous rappelle que cette réunion est ouverte à toutes et tous les adhérents parisiens (même si seul(e)s les délégué(e)s des sections peuvent prendre part aux votes éventuels.

– Le lundi 6 juin de 18h00 à 20h00 : Rencontre publique de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE), « Les initiatives locales d’observation des lieux d’enfermement des étrangers, échanges, outils et perspectives » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Comme certains d’entre vous le savent déjà, nous souhaitons organiser une campagne d’observation dans les centres de rétention de la région parisienne.

La nouvelle réforme législative du CESEDA donne, en effet, une place croissante aux mesures visant au « retour » des étrangers tout en amoindrissant les garanties de droit et, dans ce dispositif, la rétention gagne en importance. Notre objectif est donc de porter le regard de la société civile sur ces lieux clos, en marge du droit, et d’en témoigner

La réunion du 6 juin organisée par l’OEE sera l’occasion de présenter les objectifs de cette campagne d’observation, ses outils et de la lancer.

Nous espérons vivement que vous serez nombreux à pouvoir y participer.

Très amicalement

Catherine TEULE

Depuis quelques années, alors que la détention administrative des étrangers s’accroît et se banalise, des membres d’associations ou de simples citoyens ont pris l’initiative de créer des collectifs de vigilance autour des lieux d’enfermement tels que les centres de rétention administrative. Des visites aux retenu(e)s et des observations d’audiences du juge des libertés et de la détention sont organisées, des contacts avec les retenu(e)s et leurs familles sont établis. Cette présence citoyenne, témoignage de solidarité avec les étrangers, permet également d’exercer un contrôle indépendant sur ces camps qui échappent encore au regard de la société civile. En mars 2010, des associations* se sont réunies pour créer un « Observatoire national de l’enfermement des étrangers ». Il a pour objectif de recueillir des informations concernant les étranger(e)s privé(e)s de liberté, de témoigner de violations de leurs droits et des conséquences de cet enfermement. Son but est également de soutenir les initiatives locales pour la défense des étrangers enfermés (voir charte en PJ).

La rencontre du 6 juin 2011 vise dans un premier temps à échanger sur la nature et les objectifs des diverses initiatives lancées en différents points du territoire, ainsi que sur les modalités d’action et d’observation mises en œuvre. Dans un deuxième temps, nous examinerons les outils constitués par les uns et les autres, et réfléchirons à l’intérêt et aux moyens de les mutualiser afin de dessiner de possibles perspectives de travail.

Intervenants : Mylène Stambouli (ADDE), Brigitte Espuche (Anafé) : Outils et guides d’observation, Militant local : Présentation de l’Observatoire de Marseille (sous réserve)Catherine Teule (LDH) : Projet de campagne en région parisienne

La participation du plus grand nombre possible de réseaux et collectifs locaux rendra cette rencontre d’autant plus fructueuse. Mais si vous ne pouviez être présents, nous vous invitons à envoyer un courrier de présentation de votre collectif et de vos activités, ainsi qu’à proposer des initiatives. Un compte rendu de la réunion vous sera envoyé.

Nous espérons vivement vous voir à cette occasion, et vous remercions par avance de bien vouloir nous confirmer votre présence.

Contacts : Konstantinos Papantoniou : konpapas@laposte.net

Brigitte Espuche : brigitte.espuche@anafe.org

L’OEE EST COMPOSÉ DES ORGANISATIONS SUIVANTES : ACAT-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Anafé, Comede, Emmaüs France, Fasti, Gisti, La Cimade, Ligue des droits de l’homme, MRAP, revue Pratiques, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG), Secours Catholique.

– Le lundi 6 juin à 19h15 : Réunion du groupe de travail « Contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour à suivre.

– Le mardi 7 juin à 19h30 : Conférence débat « Immigration : mythes et réalités » à l’invitation des Amis du Monde diplomatique avec Emmanuel Terray (Philosophe et anthropologue à EHESS, membre de la LDH), Claire Rodier(juriste et membre du GISTI), et un représentant de l’Association Trajectoires à la Mairie du 14ème arrondissement – 2, Place Ferdinand Brunot 75014 Paris (métro : Mouton Duvernet)

– Les samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 juin : 86ème congrès de la LDH à Reims. Pour tous les renseignements pratiques reportez-vous au numéro 207 (supplément de LDH Info de février) et surtout pensez à vous inscrire !

Je vous rappelle que tout ligueur à jour de ses cotisations peut participer au congrès même si seuls les délégués titulaires (ou suppléants le cas échéant) que vous aurez élus dans vos sections peuvent participer aux votes.

Les délais pour les sections :

. avant le 20 mai : réception au siège des noms des délégués des sections au congrès

. le 27 mai : dernier délai pour tenir la réunion de section portant sur le vote des candidatures au Comité central

. avant le 3 juin : réception au siège des propositions d’amendements aux projets de résolutions

. avant le 10 juin : dernier délai pour la réception au siège des votes individuels sur les candidatures au Comité Central

Réunions et manifestations parisiennes de la semaine du 16 mai 2011

– le lundi 16 mai à 12h15 : Bertrand Delanoë, maire de Paris, votera dans le cadre de la votation citoyenne, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, pour défendre le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales, en présence de Pascale Boistard, adjointe chargée de l’intégration et des étrangers non communautaires ,Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des Droits de l’Homme , et des représentants du collectif « Votation Citoyenne ».

– du lundi 16 au dimanche 22 mai : Exposition  » Femmes: du préjugé à la discrimination » présentée par la Ligue des droits de l’Homme dans le cadre de la participation de la section Paris 19 à la semaine de lutte contre les discriminations à l’emploi dans le 19ème arrondissement au Centre social et culturel Belleville 15bis/17bis rue Jules Romain 75019 Paris.

– le mardi 17 mai à 19h30 : Réunion du groupe de travail « logement » au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Proposition d’ordre du jour :

· Positionnements du Collectif des Associations Unies

· Avancement des initiatives du Comité de suivi Dalo 75 (lettre au Président, permanences recours indemnitaires)

· Collation des propositions programmatiques des partis politiques en matière de logement

· Questions diverses

– le mercredi 18 mai à 14h00 : Mobilisation à l’initiative de l’Observatoire citoyen de la rétention 77

Cette action se déroulera en deux temps :

– 14h, un rassemblement au Mesnil-Amelot en présence d’élus, de magistrats et d’avocats et de représentants d’associations, de militants  et de ceux que cela motive. Dans la mesure du possible, une visite/inspection  de l’annexe du TGI de Meaux située au Mesnil-Amelot 2 sera effectuée par les personnes pouvant la faire. Ceci afin de vérifier les conditions d’exercice de la justice (pour les retenus, pour les magistrats et avocats et pour le public)

-17h30, un Cercle de Silence élargi, devant le TGI de Meaux, accompagné d’un tract sur ce même sujet.

Le rendez vous parisien est fixé à 12 h précises Station Chatelet -Les Halles sur le quai du RER B ( tête de train) en direction de Roissy Charles de Gaulle

Nous descendrons à Terminal 1 pour prendre le bus 702 sur le quai B ( bus toutes les 30 minutes)

Il est important de faire ce trajet en transport en commun pour réaliser le temps nécessaire, le coût et la difficulté d’accès …

Avec l’appui de la CIMADE, s’est crée en octobre 2010, un Observatoire Citoyen de la Rétention 77, principalement tourné vers le CRA du Mesnil-Amelot, mais aussi vers le JLD de  Meaux et le TA de Melun, tous deux situés dans le 77. Cet Observatoire regroupe des membres de la CIMADE, des collectifs du Réseau Education Sans Frontières 77, de la Ligue des Droits de l’homme 77, des Cercles de Silence 77, de l’association Turbulences.

L’Observatoire propose une initiative publique sur le thème : Non au rendu de la justice derrière les barbelés.

En effet, comme cela s’est passé dans d’autres CRA, le ministère envisage sérieusement (c’est en cours mais pas finalisé) de « délocaliser le Juge des libertés et de la Détention de Meaux dans une enceinte commune au CRA du Mesnil-Amelot 2, construit mais toujours pas en « service ».

Si vous pensez, comme nous,  que dans le contexte actuel, cette initiative est opportune, nous faisons appel à votre accord d’abord, mais aussi à vos contacts, vos savoir-faire, vos capacités de mobilisation et vos connaissances.

En tant que membres de l’Observatoire Citoyen de la rétention 77 nous nous opposons  au principe et à la mise en œuvre de la délocalisation des audiences concernant les étrangers au CRA du Mesnil-Amelot, au nom des garanties essentielles du procès équitable.

Cette justice d’exception instrumentalisée par le ministère de l’Intérieur et expérimentée sur des justiciables isolés et vulnérables est contraire aux droits fondamentaux de la personne humaine.

C’est pourquoi nous vous convions à participer à la demi-journée de mobilisation que nous organisons.

– le jeudi 19mai de 19h00 à 21h00 : Projection débat autour du film « Benda Bilili » de R.Barret et F.de la Tullaye pour changer le regard sur le handicap proposée par le danube Palace et débat animé par la LDH Paris 19 dans le cadre de la participation de la section à la semaine de lutte contre les discriminations à l’emploi dans le 19ème arrondissement au Centre d’animation Mathis 15 rue Mathis 75019 Paris.

Réservation possible par mail: ledanubepalace@yahoo.fr

– le jeudi 19 mai de 14h30 à 17h30 : Séminaire n°3 sur les minorités en Europe « La minorité musulmane en France » organisé par l’Association Islam et laïcité au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Malgré les garanties juridiques auxquelles elles ont droit, les minorités sont de plus en plus mal traitées dans plusieurs Etats Européens, dont la France. L’Association Islam et Laïcité a mis sur pied trois séminaires destinés à faire le point sur leur situation et leurs droits.

Les personnes de culture musulmane, de nationalité française ou étrangère, sont environ cinq millions. Au-delà de l’aspect démographique, indéniable, peut-on parler de minorités dans un pays réticent à reconnaître la diversité culturelle en son sein ? Comment peut-on décrire la diversité interne, d’origine nationale, de pratiques différentes, de la dite communauté ? Comment peut-on faire apparaître sa légitimité à l’image de celle tous les groupes religieux ? Quelle réflexion les musulmans de France développent-ils devant cette situation inédite ? Quels en sont les aspects sociologiques et théologiques ?

Tarek Oubrou, théologien, président de l’Association des imams de France, dernier ouvrage paru « Profession Imam » (Editions Albin Michel)

Fouad Imarraine, membre du Collectif des musulmans de France (CMF)

– le samedi 21 mai à 15h00 : Projection débat autour du film « le plafond de verre » de Yamina Benguigui, adjointe au maire de Paris chargée des droits de l’Homme et de la lutte contre les discriminations, en partenariat avec la LDH Paris 19 à la Bibliothèque Flandre 41 avenue de Flandre 75019 Paris.

Réunions et manifestations parisiennes semaine du 9 mai 2011

– le lundi 9 mai de 18h30 à 20h30 : « Mes données c’est personnel ! » Séances de formation « Mes données, mes droits » à l’initiative de la section Paris 10/11 à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas).Quels sont vos droits ? Comment les faire appliquer ? Régler les paramètres de confidentialité sur un réseau social.

Nombre de places limitées : inscriptions : paris10.11@ldh-france.org

– Le mardi 10 mai de 16h00 à 19h00 : Rassemblement national « Psychiatrie : massivement pour un retrait du projet de loi » à Paris devant le Sénat, square Francis Poulenc 75006 Paris (métro : Odéon).

. 16h00 Point presse

. 17h00 – 19h00: Forum citoyen avec invitation des sénateurs et de personnalités à des prises de parole et à débat.

Appel : le 4 mai 2011

Le 10 mai prochain sera discuté au Sénat le projet de loi « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet d’une prise en charge psychiatrique et aux modalités de prise en charge ».

Après une mobilisation importante lors de son passage à l’Assemblée nationale, insatisfaits et indignés par ses principes fondateurs, nous confirmerons notre véto citoyen pour imposer son retrait.

Refusant unanimement ce projet de loi sécuritaire portant atteinte aux droits des citoyens et aux garants démocratiques d’un Etat de droit, nous appelons à un moratoire sur toute loi de psychiatrie et sur tout plan gouvernemental de santé mentale :

– afin d’instaurer une délibération publique et démocratique puisque question sanitaire, question sociale et question des libertés se rejoignent ici ;

– afin de prendre le temps d’élaborer une loi cadre pour une psychiatrie d’accueil et d’hospitalité.

Engagée depuis maintenant plus de deux ans, cette mobilisation sera une étape de plus dans notre mouvement rassemblant professionnels de la psychiatrie, patients, familles et proches, élus et citoyens.

Organisations signataires : Ligue des droits de l’Homme, Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire, Collectif « Mais c’est un Homme », Collectif « Non à la Politique de la Peur », Advocacy France, CRPA psychiatrie (cercle de réflexion et de proposition d’actions), Coordination nationale des hôpitaux de proximité et des maternités, Europe Écologie Les Verts, Fédération des Alternatives Sociales et Écologiques, Mouvement du 2 avril La santé en danger, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Parti Communiste Français, SNPES/PJJ/FSU, Sud santé sociaux, Syndicat de la Magistrature, Syndicat de la Médecine Générale, Union Syndicale de la Psychiatrie.

– Le mardi 10 mai à 19h30 : « Mes données c’est personnel ! » Projection débat autour du film « total contrôle » de Etienne Labroue à l’initiative de la section Paris 10/11 et suivi d’un débat animé par Maryse Artiguelong, secrétaire générale adjointe de la LDH à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas).

– Le mercredi 11 mai à 19h00 : « Mes données c’est personnel ! » Conférence débat à l’initiative de la section Paris 10/11 à la Mairie du 11ème arrondissement – salle des mariages – 12, place Léon Blum 75011 Paris (métro : Voltaire)

Achats en ligne, dossier médical, Internet… Nouvelles facilités ? Nouveaux espaces de liberté ? Aujourd’hui, on enregistre nos données. Quels risques pour demain ? Comment les éviter ?

Avec : Isabelle Falque-Pierrotin, vice-présidente de la CNIL, Jean-Gabriel Ganascia, Professeur à l’université Pierre et Marie Curie, informaticien et philosophe, Jean-Marc Manach, journaliste à InternetActu.net et OWNI.fr, blogueur (BugBrother) pour LeMonde.fr, co-fondateur des Big Brother Awards, Jean-Claude Vitran, responsable du groupe de travail Libertés et Technologies de l’Information et de la Communication de la Ligue des droits de l’HommeModérateur : Noé le Blanc, journaliste spécialisé.,

– le mercredi 11 mai à 20h00 : Café citoyen « L’économie en question » à l’invitation de la section Paris 14/6 avec Philippe Askenazy, Directeur de recherche au CNRS, Professeur à l’Ecole d’économie de Paris, signataire du manifeste des économistes atterrés au café Daudet, 16 rue Alphonse Daudet 75014 Paris (Metro Alesia)

Après la crise de 2008 « tout est redevenu comme avant, la crise est derrière nous » disent un certain nombre de spécialistes. Est-ce si évident ?

Venez débattre avec Philippe Askenazy qui analysera la situation actuelle à l’aune de 40 années de politiques qui nous ont conduit là où nous sommes. Il nous donnera également sa vision pour sortir de cette situation.

– Le samedi 14 mai de 9h00 à 17h00 : « Procès de l’enfermement des enfants étrangers » à l’Institut catholique – auditorium Paul Ricoeur – 21, rue d’Assas 75006 Paris (métro : Rennes).

Ce tribunal d’opinion est organisé par Assistance nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE), Association pour la défense des mineurs isolés (ADMIE), la CIMADE, DEI – France (Défense des Enfants International), GISTI, Hors la rue, INFOMIE, Ligue des droits de l’Homme, RESF, SNPES PJJ (FSU), SNUIPP, Syndicat de la

Magistrature, avec le soutien de : l’Association d’accueil aux médecins et personnels de santé réfugiés en France (APSR), l’Association pour la promotion de la citoyenneté et des jeunes (APCEJ), le CCFD-Terre Solidaire, l’Ecole de formation psycho-pédagogique (EFPP-Paris), le Secours Catholique, UNICEF France, le groupe des Verts du parlement européen.

La France respecte-t-elle ses engagements internationaux lorsqu’elle prive de liberté des enfants pour le seul fait de leur migration ?

En France, des enfants étrangers (de zéro à dix-huit ans) sont privés de liberté pour la

raison de migration « irrégulière » :

– dans les « zones d’attente » aux frontières lorsqu’ils débarquent « sans disposer des documents requis » qu’ils soient seuls ou accompagnés ou « le temps strictement nécessaire à l’examen du caractère manifestement infondé de leur demande d’asile » ;

– dans les « centres de rétention administrative » lorsqu’ils sont enfermés avec leur famille, voire seuls lorsqu’un examen radiologique prétend prouver qu’ils sont majeurs.

Et pourtant la convention européenne des droits de l’Homme et la convention internationale des droits de l’enfant imposent aux États parties de respecter le droit à la liberté de m’enfant et de ne pas lui infliger un traitement humiliant ou dégradant. La France respecte-elle les droits fondamentaux de l’enfant ? Accorde-t-elle aux enfants ainsi privés de liberté le droit de se défendre équitablement ? Ne privilégie-t-elle pas les règles de contrôle de l’immigration par rapport au devoir de protection ?

Le tribunal sera placé sous la présidence de Paulo Sérgio Pinheiro, ancien expert indépendant du secrétaire général de l’ONU pour l’étude sur la violence contre les enfants, membre de la commission interaméricaine des droits de l’Homme.

Les juges : Claire Brisset, ancienne défenseure des enfants, médiatrice à la Ville de Paris, Roland Kessous, avocat général honoraire à la cour de cassation.

Le procureur : Serge Portelli, vice-président au TGI de Paris et membre du Syndicat de la magistrature.

L’avocat de la défense : Claude Goasguen, avocat, député de Paris, maire du 16ème arrondissement de Paris (sous réserve).

Les avocats de parties civiles : Brigitte Jeannot, avocat à Nancy, Sylvain Laspalles avocat à Toulouse, Hélène Flautre, députée européenne.

Le tribunal entendra des témoins et des experts décrivant le vécu et la représentation que les enfants se font de l’enfermement.

L’entrée est gratuite, pour s’inscrire : tribunal.enfermement.enfants@gmail.com

Réunions et manifestations parisiennes la semaine du 2 mai 2011

La semaine du 2 au 8 mai :

– Le lundi 2 mai à 19h45 : Réunion de la Fédération de Paris au 40, rue de Malte 75011 Paris.

Ordre du jour:

1° Une intervention de Gérard Aschieri (Président de l’Institut de recherche de la FSU et ancien secrétaire général de la FSU, membre de la LDH) sur « Les enjeux concrets de la défense des services publics. Perspectives pour les mois à venir ».

3° L’organisation de la semaine de votation citoyenne du 16 au 22 mai

4° Démocratie locale : échanges sur le fonctionnement des conseils de quartiers à travers les arrondissements.

5° Préparation du congrès

6° Divers : vie des sections…

Je vous rappelle que cette réunion est ouverte à toutes et tous les adhérents parisiens (même si seul(e)s les délégué(e)s des sections peuvent prendre part aux votes éventuels.

– Le mardi 3 mai à 18h30 : Débat sur la santé mentale à l’invitation des groupes de travail « Santé et bioéthique » « Abolition de la torture et de la peine de mort » et « Justice » avec Jean Vignes (Sud Santé), Jean-Pierre Martin(Union nationale de la psychiatrie), Claude Louzoun (Collectif –Mais c’est un Homme -) au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

– le jeudi 5 mai à 19h00 : Réunion publique « Palestine : une résistance populaire non violente » à l’invitation de l’association France Palestine Solidarité Paris 14 et avec le soutien de la section Paris 14 de la LDH à la Mairie du 14ème – Salle des fêtes – 12, rue Durouchoux 75014 Paris (métro : Mouton Duvernet ou Denfert Rochereau).

Avec la révolution des peuples arabes pour la démocratie,  quelles conséquences les Palestiniens vont-ils en tirer pour leur propre lutte ?

L’État d’Israël pourra-t-il poursuivre la même politique à l’égard des Palestiniens ? Quel impact dans l’opinion mondiale pour le futur État palestinien ?

Ouverture par M. Pascal CHERKI Maire du 14ème arrondissement

Table-ronde animée par Mme Bassma KODMANI, Directrice de l’Initiative Arabe de Réforme

et avec la participation de M. Abdallah ABOU RAHMA Coordinateur du comité populaire de Bil’in contre le mur et les colonies, M. Saleh ABDELJAWAD Historien, Doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Bir Zeit en Cisjordanie, M. Michael SFARD (sous réserve) Avocat israélien.

– le vendredi 6 mai à 20h00 : Réunion publique « Démocratie ! » à l’invitation des sections Paris 19 et Paris 20 avec Abdane Ben Youssef, Représentant du PDP (Parti démocrate progressiste tunisien) à Paris, Sanhadja Akrouf, Présidente de « Algérie plurielle », Tarek Ben Hiba, Président de la FTCR : Fédération Tunisienne pour une Citoyenneté des deux Rives, Tewfik Allel , Manifeste des Liberté, débat animé par Nesroulah Yous et Alain Esmery, Ligue des Droits de l’Homme au Centre d’animation de la Place des fêtes – 2/4, rue des Lilas 75019 Paris (métro : Place des fêtes, bus : 48, 60).

En Tunisie, en Égypte, en Libye, au Maroc, en Algérie, en Syrie, partout des foules ont bravé la peur et la répression au nom de la liberté et de la démocratie.

Liberté de presse et d’opinion, indépendance de la justice, appel pour des élections libres, condamnation des violences et des spoliations économiques, ces peuples, nos voisins de la rive Sud de la méditerranée, se battent depuis plus de 4 mois pour un monde plus libre, plus juste.

Nous vous invitons à rencontrer des hommes et des femmes qui sont engagés dans ce formidable mouvement pour la liberté.

– Le vendredi 6 mai à 18h00 : Réunion du groupe de travail « Environnement et développement durable » au siège de la LDH -138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour :

La réunion sera consacrée aux gaz de schistes, compte tenu de l’importance du sujet, de l’engagement de nombreux ligueurs sur ce sujet, et du cas d’école qu’il représentait compte tenu du manque de transparence et de débat démocratique qui ont entouré la modification du code minier et les trois autorisations de forages, enfin de la catastrophe de Fukushima, et les légitimes questionnements de la population française sur notre dépendance à l’énergie nucléaire.

La publication aujourd’hui du rapport d’étape demandé par les Ministères de l’Industrie et celui du Développement Durable montre que la mobilisation ne doit pas faiblir, à la lecture d’une phrase comme celle-ci : « D’un point de vue technique et économique, la probabilité que l’accès à ces gisements permette à notre pays, à un horizon temporel à préciser, de réduire très sensiblement ses importations d’hydrocarbures et de limiter d’autant le déficit de sa balance commerciale n’apparaît pas négligeable. »

Deux questions seront abordées non pas sur les aspects spécifiques et/ou techniques, mais sur ce que ces deux problèmes ont de commun.

– la réintégration de l’activité scientifique dans le jeu normal de la société (le politique), la transparence et le débat démocratique.

– le rôle des experts, le partage des savoirs, et l’émancipation progressive de la pensée unique qui veut que, sauf à vouloir « revenir à la bougie » et à « être des loosers », on ne saurait refuser les « évolutions scientifiques et technologiques inéluctables ».

Vous trouverez les éléments du rapport d’étape « gaz de schistes » :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Nathalie-KOSCIUSKO-MORIZET-et-Eric,

22415.html

– le vendredi 6 mai à 18h30 : Réunion du groupe de travail « Egalité femmes/hommes ; les droits des femmes » au siège de la LDH -138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour :

Nous parlerons de la réunion du groupe genre du Réseau Euro méditerranéen des droits de l’Homme, qui s’est tenue du 7 au 9 avril à Madrid. Nos amies tunisiennes et égyptiennes, très engagées dans le processus de construction démocratique, ont trouvé le temps de venir et nous avons lancé un texte d’appel au soutien aux droits des femmes dans les pays de la Méditerranée.

Françoise Brié de la FNSF (Fédération nationale Solidarité femmes), membre du réseau qui a participé à cette réunion, sera présente.

Merci de noter : Le groupe de travail se réunira pour un bilan et une discussion le samedi 11 juin à 18h30 au Congrès de la LDH à Reims, toutes les ligueuses et ligueurs intéressés sont bienvenus.

– Le vendredi 6 mai à 18h30 : Réunion du groupe de travail « Lutte contre la torture et abolition universelle de la peine de mort » au siège de la LDH -138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour :

. Etat des initiatives sur l’abolition de la peine de mort en France en 2011 ;

. Préparation de la réunion du groupe de travail du 11 juin 2011 pendant le congrès de Reims ;

. Bilan des réunions co organisées par le groupe de travail sur la réforme de la garde à vue (4 mars      voir article H&L n° 153 et l’enfermement psychiatrique (3 mai) ;

. Bilan des contacts pris avec les groupes de travail LDH « Chine », « Égalité hommes-femmes ; les

droits des femmes », « Santé et bioéthique », « Justice » ;

. Points divers.

– du samedi 7 au mercredi 11 mai : Séries d’événements « Mes données c’est personnel ! » consacrés à la protection des données personnelles organisés par la section Paris 10/11 de la LDH avec le soutien de la Mairie du 11ème, de l’AGECA et de la Maison des associations du 11ème.

Nous naviguons, achetons, communiquons sur Internet, nous bénéficions de “miles”, on nous propose de gérer nos données ou bien on nous l’impose… Derrière ces services, que deviennent nos données, recueillies avec ou sans notre consentement ? A quoi sont-elles utilisées ? Quelles garanties pour leur sécurité et notre liberté ? Que faire pour nous protéger ?Plus d’informations : www.mairie11.paris.fr et www.ldh-paris-10-11.com – le samedi 7 mai de 14h00 à 18h00 : « Mes données c’est personnel ! » Rencontres avec des spécialistes à l’initiative de la section Paris 10/11 à la Maison des associations du 11ème – 8, rue du Général Renault 75011 Paris (métro : St Ambroise, St Maur ou Voltaire).Des informaticiens, des juristes, des spécialistes de la consommation et d’internet, des représentants d’associations… répondent  à vos questions et animent des tables rondes : fichage commercial et bancaire, le paiement en ligne ; les réseaux sociaux ; la gestion des emails ; les fichiers de santé ; les fichiers scolaires ; la gestion des données par les associations.


Merci de noter :

– le lundi 9 mai de 18h30 à 20h30 : « Mes données c’est personnel ! » Séances de formation « Mes données, mes droits » à l’initiative de la section Paris 10/11 à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas).Quels sont vos droits ? Comment les faire appliquer ? Régler les paramètres de confidentialité sur un réseau social.

Nombre de places limitées : inscriptions : paris10.11@ldh-france.org

– Le mardi 10 mai à 19h30 : « Mes données c’est personnel ! » Projection débat autour du film « total contrôle » de Etienne Labroue à l’initiative de la section Paris 10/11 et suivi d’un débat animé par Maryse Artiguelong, secrétaire générale adjointe de la LDH à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas).

– Le mercredi 11 mai à 19h00 : « Mes données c’est personnel ! » Conférence débat à l’initiative de la section Paris 10/11 à la Mairie du 11ème arrondissement – salle des mariages – 12, place Léon Blum 75011 Paris (métro : Voltaire)

Achats en ligne, dossier médical, Internet… Nouvelles facilités ? Nouveaux espaces de liberté ? Aujourd’hui, on enregistre nos données. Quels risques pour demain ? Comment les éviter ? Avec : Isabelle Falque-Pierrotin, vice-présidente de la CNIL, Jean-Gabriel Ganascia, Professeur à l’université Pierre et Marie Curie, informaticien et philosophe, Jean-Marc Manach, journaliste à InternetActu.net et OWNI.fr, blogueur (BugBrother) pour LeMonde.fr, co-fondateur des Big Brother Awards, Jean-Claude Vitran, responsable du groupe de travail Libertés et Technologies de l’Information et de la Communication de la Ligue des droits de l’HommeModérateur : Noé le Blanc, journaliste spécialisé., – le mercredi 11 mai à 20h00 : Café citoyen « L’économie en question » à l’invitation de la section Paris 14/6 avec Philippe Askenazy, Directeur de recherche au CNRS, Professeur à l’Ecole d’économie de Paris, signataire du manifeste des économistes atterrés au café Daudet, 16 rue Alphonse Daudet 75014 Paris (Metro Alesia)Après la crise de 2008 « tout est redevenu comme avant, la crise est derrière nous » disent un certain nombre de spécialistes. Est-ce si évident ?

Venez débattre avec Philippe Askenazy qui analysera la situation actuelle à l’aune de 40 années de politiques qui nous ont conduit là où nous sommes. Il nous donnera également sa vision pour sortir de cette situation.

– Le samedi 14 mai de 9h00 à 17h00 : « Procès de l’enfermement des enfants étrangers » à l’Institut catholique – auditorium Paul Ricoeur – 21, rue d’Assas 75006 Paris (métro : Rennes).

Ce tribunal d’opinion est organisé par Assistance nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE), Association pour la défense des mineurs isolés (ADMIE), la CIMADE, DEI – France (Défense des Enfants International), GISTI, Hors la rue, INFOMIE, Ligue des droits de l’Homme, RESF, SNPES PJJ (FSU), SNUIPP, Syndicat de la

Magistrature, avec le soutien de : l’Association d’accueil aux médecins et personnels de santé réfugiés en France (APSR), l’Association pour la promotion de la citoyenneté et des jeunes (APCEJ), le CCFD-Terre Solidaire, l’Ecole de formation psycho-pédagogique (EFPP-Paris), le Secours Catholique, UNICEF France, le groupe des Verts du parlement européen.

La France respecte-t-elle ses engagements internationaux lorsqu’elle prive de liberté des enfants pour le seul fait de leur migration ?

En France, des enfants étrangers (de zéro à dix-huit ans) sont privés de liberté pour la

raison de migration « irrégulière » :

– dans les « zones d’attente » aux frontières lorsqu’ils débarquent « sans disposer des documents requis » qu’ils soient seuls ou accompagnés ou « le temps strictement nécessaire à l’examen du caractère manifestement infondé de leur demande d’asile » ;

– dans les « centres de rétention administrative » lorsqu’ils sont enfermés avec leur famille, voire seuls lorsqu’un examen radiologique prétend prouver qu’ils sont majeurs.

Et pourtant la convention européenne des droits de l’Homme et la convention internationale des droits de l’enfant imposent aux États parties de respecter le droit à la liberté de m’enfant et de ne pas lui infliger un traitement humiliant ou dégradant. La France respecte-elle les droits fondamentaux de l’enfant ? Accorde-t-elle aux enfants ainsi privés de liberté le droit de se défendre équitablement ? Ne privilégie-t-elle pas les règles de contrôle de l’immigration par rapport au devoir de protection ?

Le tribunal sera placé sous la présidence de Paulo Sérgio Pinheiro, ancien expert indépendant du secrétaire général de l’ONU pour l’étude sur la violence contre les enfants, membre de la commission interaméricaine des droits de l’Homme.

Les juges : Claire Brisset, ancienne défenseure des enfants, médiatrice à la Ville de Paris, Roland Kessous, avocat général honoraire à la cour de cassation.

Le procureur : Serge Portelli, vice-président au TGI de Paris et membre du Syndicat de la magistrature.

L’avocat de la défense : Claude Goasguen, avocat, député de Paris, maire du 16ème arrondissement de Paris (sous réserve).

Les avocats de parties civiles : Brigitte Jeannot, avocat à Nancy, Sylvain Laspalles avocat à Toulouse, Hélène Flautre, députée européenne.

Le tribunal entendra des témoins et des experts décrivant le vécu et la représentation que les enfants se font de l’enfermement.

L’entrée est gratuite, pour s’inscrire : tribunal.enfermement.enfants@gmail.com

– du lundi 16 au dimanche 22 mai : Semaine de votation citoyenne à travers toute la France et à Paris.

– Le jeudi 19 mai de 14h30 à 17h30 : Séminaire n°3 sur les minorités en Europe « La minorité musulmane en France » organisé par l’Association Islam et laïcité au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Malgré les garanties juridiques auxquelles elles ont droit, les minorités sont de plus en plus mal traitées dans plusieurs Etats Européens, dont la France. L’Association Islam et Laïcité a mis sur pied trois séminaires destinés à faire le point sur leur situation et leurs droits.

Les personnes de culture musulmane, de nationalité française ou étrangère, sont environ cinq millions. Au-delà de l’aspect démographique, indéniable, peut-on parler de minorités dans un pays réticent à reconnaître la diversité culturelle en son sein ? Comment peut-on décrire la diversité interne, d’origine nationale, de pratiques différentes, de la dite communauté ? Comment peut-on faire apparaître sa légitimité à l’image de celle tous les groupes religieux ? Quelle réflexion les musulmans de France développent-ils devant cette situation inédite ? Quels en sont les aspects sociologiques et théologiques ?

Tarek Oubrou, théologien, président de l’Association des imams de France, dernier ouvrage paru « Profession Imam » (Editions Albin Michel)

Fouad Imarraine, membre du Collectif des musulmans de France (CMF)

– Le samedi 28 mai à 14h30 : Commémoration du 140ème anniversaire des combats de la Commune de Paris 1871.

RDV à l’entrée du Père Lachaise, rue des Rondeaux 75020 Paris (métro : Place Gambetta) pour se diriger en cortège jusqu’au mur des fédérés où il y aura des prises de paroles et des chansons.

Venez avec badges et vos drapeaux nous rejoindre derrière la banderole de la Fédération.

Le thème de cette année sera : Ils ont sauvé la république et fait vivre la démocratie « Réhabilitons les communards ».

– Le lundi 6 juin à 19h15 : réunion du groupe de travail « Contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme » au siège de la LDH- 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour à suivre.

– Les samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 juin : 86ème congrès de la LDH à Reims. Pour tous les renseignements pratiques reportez-vous au numéro 207 (supplément de LDH Info de février) et surtout pensez à vous inscrire !

Je vous rappelle que tout ligueur à jour de ses cotisations peut participer au congrès même si seuls les délégués titulaires (ou suppléants le cas échéant) que vous aurez élus dans vos sections peuvent participer aux votes.

Les délais pour les sections :

. avant le 5 mai : date limite de réception au siège des propositions de modifications de l’article 18-1 des statuts de la LDH présentée par le comité régional de Picardie.

. avant le 20 mai : réception au siège des noms des délégués des sections au congrès

. le 27 mai : dernier délai pour tenir la réunion de section portant sur le vote des candidatures au Comité central

. avant le 3 juin : réception au siège des propositions d’amendements aux projets de résolutions

. avant le 10 juin : dernier délai pour la réception au siège des votes individuels sur les candidatures au Comité Central

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Réunions et manifestations parisiennes de la semaine du 4 avril 2011

Vous pouvez téléchargez ici l’annonce des manifestations et réunions parisiennes à venir, copiée ci-dessous.

Réunions et manifestations parisiennes 3 avril 2011

Tout particulièrement :

Les archives de la LDH et les vôtres

Un groupe de travail s’est constitué en 2008 afin de réunir tous les documents quel que soit leur support ou format (photo, cassette audio, film, CD, DVD, etc.) sur la LDH. Une base de données a été créée et regroupe les documents dont le siège dispose. Cette base est insuffisante. Afin de la compléter, nous faisons appel à tous les ligueurs qui disposent de films, d’enregistrements, de photos, etc. relatant des actions de la LDH. Merci d’envoyer vos documents  ou une copie au service communication de la LDH, 138 rue Marcadet 75018 Paris. Cela permettra de compléter cette banque de données et pourra être utile à tous les ligueurs !!!

Soyons à l’avenir plus vigilants… Faisons en sorte qu’enregistrer les passages radios ou télé (via internet et le podcast) devienne un reflexe. A défaut, n’hésitez pas à informer le service communication de passages (médias, titre, jour, heure), nous nous occuperons des enregistrements (communication@ldh-france.org).

Enfin, sachez que si vous souhaitez faire partie de ce groupe de travail, si vous avez des connaissances en matière d’archivage (publications papier ou audiovisuel), vous pouvez prendre contact avec Virginie Péron au service communication de la LDH : 01 56 55 51 07 – communication@ldh-france.org.

Anne Tardieu

Fédération de Paris

fedeparis@ldh-france.org

www.ldh-paris.org

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La semaine du 4 au 10 avril :

– Le lundi 4 avril à 18h30 : Projection débat autour du film « Illégal » organisée dans le cadre du Festival Étudiant Contre le Racisme par RUSF Paris 1, en association avec l’UNEF et la LDH Paris Sorbonne à l’Université Paris-1 Tolbiac, Centre Pierre Mendes-France (PMF) Amphi L – 90, rue de Tolbiac 75013 Paris (Métro Olympiades ou Tolbiac)

Cette projection sera suivie d’un débat sur la rétention et le racisme au quotidien.

Film : « Illégal »

Tania et Ivan son fils de 13 ans sont russes et vivent clandestinement en Belgique depuis huit ans. Sans cesse sur le qui-vive, Tania redoute les contrôles de police jusqu’au jour où elle est arrêtée. La mère et le fils sont séparés. Tania est placée dans un centre de rétention. Elle fera tout pour retrouver son fils mais n’échappera pas pour autant aux menaces d’expulsion.

– Le lundi 4 avril de 18h00 à 20h00 : Rencontre de l’OEE (Observatoire de l’enfermement des étrangers) « Pratique médicale et question de santé dans les centres de rétention administratives au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Le projet de loi sur l’Immigration actuellement débattu au parlement s’attaque aux droits fondamentaux des personnes de nationalité étrangère, et notamment au droit au séjour et à la protection contre l’éloignement des étrangers atteints d’une maladie grave et résidant en France.

Après les restrictions d’accès à l’aide médicale d’Etat entrées en vigueur depuis le 1er mars, quelles seront les conséquences sur l’état de santé des étrangers placés en centre de rétention administrative ? Comment les médecins et les associations de défense des

étrangers pourront-ils favoriser à l’avenir la continuité des soins pour les personnes atteintes de maladie grave et menacées de mort, faute de soins, en cas d’éloignement vers leur pays d’origine ?

Ces questions seront abordées lors de la prochaine rencontre de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers, avec les interventions du Dr Pascale Beaupère, médecin au CRA de Lyon-Saint-Exupéry, du Dr Patrick Spiess, médecin au CRA de Strasbourg- Geispolsheim, et la projection du film « Scènes de sorties, chroniques d’un centre de rétention » réalisé par AnnKo et Patrick Spiess, avec le concours de la Ville de Strasbourg et Action Sida Ville.

L’OEE EST COMPOSÉ DES ORGANISATIONS SUIVANTES :

ACAT-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Anafé, Comede, Emmaüs France, Fasti, Gisti, La Cimade, Ligue des droits de l’homme, MRAP, revue Pratiques, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG), Secours Catholique.

– Le lundi 4 avril à 19h30 : Réunion du groupe de travail « Contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme » au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour :

. La Halde : quel bilan, quelles perspectives avec la création du défenseur des droits : début de réflexion avec Antoine Math du Gisti ;

. Le tableau : état des lieux, avancement ;

. COPEC, pôle anti-discrimination : enquête, propositions ;

. Agenda ;

. Questions diverses.

– le mardi 5 avril à 17h00 : Conférence « Le projet Besson de réforme du droit des étrangers : une manifestation d’une forme de racisme d’état ? » organisée dans le cadre du Festival Étudiant Contre le Racisme par RUSF Paris 1, en association avec l’UNEF et la LDH Paris Sorbonne à l’Université Paris-1 Tolbiac, Centre Pierre Mendes-France (PMF) Amphi L – 90, rue de Tolbiac 75013 Paris (Métro Olympiades ou Tolbiac)

2003, 2006, 2007, et maintenant 2011: les lois sur l’immigration votées ces 8 dernières années se suivent et ne se ressemblent pas, si ce n’est qu’elles marquent toutes une restriction sans précédent des droits des étrangers à mener une vie convenable en France.

C’est dans ce contexte politique qu’est votée la loi Besson, passée le 8 mars au Sénat en dernière lecture.

Sous le faux prétexte de transposition d’une directive européenne, le gouvernement français apporte des restrictions inédites et injustifiées aux droits des étrangers ;  droit à la santé bafoué, bannissement des étrangers interdits du territoire français, atteintes au droit d’asile, neutralisation des pouvoirs du juge, enfermement croissant des étrangers  …

Pourtant, cette évolution nombreux sont les associatif et politiques à refuser ces évolutions et à tracer ainsi les contours d’une société solidaire et ouverte aux différences.

Intervenants : Jerome Valluy, maitre de conférences à Paris 1, Créateur du Réseau TERRA,ex juge à la CNDA, qui parlera de l’ arrière fond politique et sociologique du projet (Montée des racismes, politiques de fermeture des frontières…), Christophe Pouly, Gisti, Avocat au barreau de Paris, qui parlera de l’enfermement des étrangers et de la démarche du législateur visant à revenir sur les acquis obtenus par les combats juridictionnels, Brigitte Espuche, de MIGREUROP qui parlera de la politique migratoire européenne et des directives que le gouvernement prétend « Transposer », Benjamin Demagny, Gisti, COMEDE, qui parlera de la réforme de la santé des étrangers dans le projet, Jean Alzamora, Gisti, ex VP du T.A de Versailles, qui parlera des réformes de l’éloignement des étrangers dans le projet.

– Le mardi 5 avril à 19h00 : Réunion du groupe de travail « Police et citoyenneté » au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour :

. Actualités après le vote de la loi LOPPSI 2

. Finalisation du document sur le STIC

. Questions diverses

– le mardi 5 avril à 19h30 : Café citoyen « L’état de la presse reflet de l’état de la démocratie » à l’initiative de la section Paris 5/13 avec Laurent Mauduit, journaliste à Médiapart au Café Latin St Germain – 92, Boulevard St Germain 75005 Paris (métro Cluny).

De quel poids pèse le pouvoir sur la presse ? Peut-on parler d’une presse libre ? Peut-on dire qu’elle sert d’aiguillon à la démocratie ? Et à quelle démocratie ?

– le mercredi 6 avril de 15h00 à 17h00 : Rassemblement contre les expulsions d’étudiants étrangers et pour des conditions d’accueil dignes devant le centre de réception des étrangers – 92 boulevard Ney 75018 Paris (métro : Porte de Clignancourt) à l’initiative de RUSF Paris-Sorbonne et la section LDH Paris Sorbonne.

Mise en place d’une action Flashmob « zone d’expulsion » : Installation d’une « zone de rétention » en pleine nature, puis lâcher de ballons portant le nom de sans-papiers expulsés par la préfecture. Dépôt d’une gerbe en la mémoire du droit à l’éducation devant la préfecture.

Revendications et mots d’ordre :

Non aux expulsions d’étudiants étrangers !

Les étudiants et étrangers scolarisés ont droit à étudier de manière sereine en France. Les préfectures ne sont pas habilitées à juger du « sérieux » des études des étudiants étrangers, une carte d’étudiant = une carte de séjour.

Pour des conditions d’accueil dignes à la préfecture !

Certaines pratiques, telles l’attente trop longue avant l’obtention d’un premier titre, ou la non délivrance de récépissés, placent les étrangers dans une situation de précarité insoutenable. Ces pratiques doivent cesser.

– le samedi 9 avril de 14h30 à 17h00 : Conférence – débat organisée par le groupe de travail logement « Habitat, sureté urbaine, comportement sociaux, ont été au cœur d’une réhabilitation d’un quartier du 19ème arrondissement de Paris, le site des Chaufourniers. François Guillotte, l’architecte qui a travaillé sur cette zone nous présentera ‘comment on peut dans un projet de territoire sur un quartier défavorisé, faire que ceux qui y habitent s’emparent du projet, et d’habitants qui subissent, deviennent des citoyens qui construisent collectivement « le vivre ensemble » au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).



Merci de noter :

– Le vendredi 29 avril de 14h30 à 17h30 : Séminaire n°2 sur les minorités en Europe « La politique des minorités en Allemagne et en Grande Bretagne » organisé par l’Association Islam et laïcité au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85). Voir pour le séminaire n° 3 à la date du 19 mai…

Malgré les garanties juridiques auxquelles elles ont droit, les minorités sont de plus en plus mal traitées dans plusieurs Etats Européens, dont la France. L’Association Islam et Laïcité a mis sur pied trois séminaires destinés à faire le point sur leur situation et leurs droits.

L’Allemagne et la Grande Bretagne mènent des politiques spécifiques en direction des minorités. Contrairement aux idées reçues, elles sont assez différentes, tout en étant fondées sur des politiques de reconnaissance de la légitimité des dites minorités. Il existe dans les deux pays des statuts juridiques assez différents. Mais, toujours dans les deux pays, le caractère multiculturel des sociétés civiles est remis en cause au plus haut niveau. Quels sont ces statuts ? Comment sont-ils vécus ? Comment se déroule le débat médiatique et politique sur la question ?

Intervenants :

Gérard Gaber, sociologue, spécialiste de l’Allemagne. Ses travaux sont publiés par l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)

Olivier Esteves, maître de conférences. A notamment publié « Politiques de la diversité » avec Denis Lacorne aux Presses de Sciences-Po.

– Le lundi 2 mai à 19h45 : Réunion de la Fédération de Paris au 40, rue de Malte 75011 Paris.

Je vous rappelle que cette réunion est ouverte à toutes et tous les adhérents parisiens (même si seul(e)s les délégué(e)s des sections peuvent prendre part aux votes éventuels.

– du samedi 7 au mercredi 11 mai : Séries d’événements « Mes données c’est personnel ! » consacrés à la protection des données personnelles organisés par la section Paris 10/11 de la LDH avec le soutien de la Mairie du 11ème, de l’AGECA et de la Maison des associations du 11ème.

Nous naviguons, achetons, communiquons sur Internet, nous bénéficions de “miles”, on nous propose de gérer nos données ou bien on nous l’impose… Derrière ces services, que deviennent nos données, recueillies avec ou sans notre consentement ? A quoi sont-elles utilisées ? Quelles garanties pour leur sécurité et notre liberté ? Que faire pour nous protéger ?

Plus d’informations : www.mairie11.paris.fr et www.ldh-paris-10-11.com

– le samedi 7 mai de 14h00 à 18h00 : « Mes données c’est personnel ! » Rencontres avec des spécialistes à l’initiative de la section Paris 10/11 à la Maison des associations du 11ème – 8, rue du Général Renault 75011 Paris (métro : St Ambroise, St Maur ou Voltaire).

Des informaticiens, des juristes, des spécialistes de la consommation et d’internet, des représentants d’associations… répondent  à vos questions et animent des tables rondes : fichage commercial et bancaire, le paiement en ligne ; les réseaux sociaux ; la gestion des emails ; les fichiers de santé ; les fichiers scolaires ; la gestion des données par les associations.

– le lundi 9 mai de 18h30 à 20h30 : « Mes données c’est personnel ! » Séances de formation « Mes données, mes droits » à l’initiative de la section Paris 10/11 à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas).

Quels sont vos droits ? Comment les faire appliquer ? Régler les paramètres de confidentialité sur un réseau social.

Nombre de places limitées : inscriptions : paris10.11@ldh-france.org

– Le mardi 10 mai à 19h30 : « Mes données c’est personnel ! » Projection débat autour du film « total contrôle » de Etienne Labroue à l’initiative de la section Paris 10/11 et suivi d’un débat animé par Maryse Artiguelong, secrétaire générale adjointe de la LDH à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas).

– Le mercredi 11 mai à 19h00 : « Mes données c’est personnel ! » Conférence débat à l’initiative de la section Paris 10/11 à la Mairie du 11ème arrondissement – salle des mariages – 12, place Léon Blum 75011 Paris (métro : Voltaire)

Achats en ligne, dossier médical, Internet… Nouvelles facilités ? Nouveaux espaces de liberté ? Aujourd’hui, on enregistre nos données. Quels risques pour demain ? Comment les éviter ?

Avec : Isabelle Falque-Pierrotin, vice-présidente de la CNIL, Jean-Gabriel Ganascia, Professeur à l’université Pierre et Marie Curie, informaticien et philosophe, Jean-Marc Manach, journaliste à InternetActu.net et OWNI.fr, blogueur (BugBrother) pour LeMonde.fr, co-fondateur des Big Brother Awards, Jean-Claude Vitran, responsable du groupe de travail Libertés et Technologies de l’Information et de la Communication de la Ligue des droits de l’Homme

Modérateur : Noé le Blanc, journaliste spécialisé

– du lundi 16 au dimanche 22 mai : Semaine de votation citoyenne à travers toute la France et à Paris.

– Le jeudi 19 mai de 14h30 à 17h30 : Séminaire n°3 sur les minorités en Europe « La minorité musulmane en France » organisé par l’Association Islam et laïcité au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Malgré les garanties juridiques auxquelles elles ont droit, les minorités sont de plus en plus mal traitées dans plusieurs Etats Européens, dont la France. L’Association Islam et Laïcité a mis sur pied trois séminaires destinés à faire le point sur leur situation et leurs droits.

Les personnes de culture musulmane, de nationalité française ou étrangère, sont environ cinq millions. Au-delà de l’aspect démographique, indéniable, peut-on parler de minorités dans un pays réticent à reconnaître la diversité culturelle en son sein ? Comment peut-on décrire la diversité interne, d’origine nationale, de pratiques différentes, de la dite communauté ? Comment peut-on faire apparaître sa légitimité à l’image de celle tous les groupes religieux ? Quelle réflexion les musulmans de France développent-ils devant cette situation inédite ? Quels en sont les aspects sociologiques et théologiques ?

Tarek Oubrou, théologien, président de l’Association des imams de France, dernier ouvrage paru « Profession Imam » (Editions Albin Michel)

Fouad Imarraine, membre du Collectif des musulmans de France (CMF)

– Le samedi 28 mai à 14h30 : Commémoration des combats de la Commune de Paris 1871.

RDV à l’entrée du Père Lachaise, rue des Rondeaux 75020 Paris (métro : Place Gambetta) pour se diriger en cortège  jusqu’au mur des fédérés où il y aura des prises de paroles et des chansons.

Venez avec badges et vos drapeaux nous rejoindre derrière la banderole de la Fédération.

Le thème de cette année sera : Ils ont sauvé la république et fait vivre la démocratie « Réhabilitons les communards »

– Les samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 juin : 86ème congrès de la LDH à Reims. Pour tous les renseignements pratiques reportez-vous au numéro 207 (supplément de LDH Info de février) et surtout pensez à vous inscrire !

Je vous rappelle que tout ligueur à jour de ses cotisations peut participer au congrès même si seuls les délégués titulaires (ou suppléants le cas échéant) que vous aurez élus dans vos sections peuvent participer aux votes.

NB : Il est essentiel de penser à réserver au plus vite votre hébergement, si ce n’est déjà fait.

Reims célèbre cette année le huitième centenaire de la Cathédrale Notre Dame. A l’occasion de cet événement, la ville organise des festivités qui se dérouleront du 6 mai au 23 octobre, durant lesquelles de nombreux visiteurs sont attendus. C’est pourquoi nous vous invitons à réserver votre hébergement dès à présent, en vous référant aux pages 9 et 10 du LDH Info spécial congrès « Guide pratique ». Vous y trouverez une liste indicative d’hôtels établie à partir des informations figurant sur le site internet de l’office de tourisme de Reims.

Vous devez effectuer individuellement votre réservation directement auprès des hôtels ou de tout autre. Pour plus de détails concernant l’hébergement et les informations touristiques, contactez directement l’office de tourisme de Reims (2, rue Guillaume de Machault 51100 Reims, tél. 0892 701 351 (0,34 € / min), site internet : www.reims-tourisme.com).

Réunions et manifestations parisiennes à venir, semaine du 28 mars 2011

Vous pouvez téléchargez ici l’annonce des manifestations et réunions parisiennes à venir, copiée ci-dessous.

Tout particulièrement :

– Le samedi 2 avril à 14h15 RDV Place de Bastille devant les marches de l’Opéra pour le rassemblement et la manifestation à l’occasion de la journée nationale pour sauvegarder et promouvoir la santé publique. Venez nombreuses et nombreux avec vos badges et vos drapeaux !

– Vous trouverez en pièce jointe la note rédigée par Evelyne Sire-Marin, magistrate et membre du Comité central de la LDH « Que reste-t-il de la loi LOPPSI 2 du 14 mars 2011 après la censure du Conseil Constitutionnel. Bonne lecture !

La semaine du 28 mars au 3 avril :

– Le lundi 28 mars à 19h30 : Réunion du groupe de travail « Europe » au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Alors que l’Union Européenne se construit essentiellement sur son volet économique, que les entreprises sont largement mondialisées, le social reste de la compétence des États. Cependant, les politiques européennes ont des conséquences au niveau social dans tous les pays de l’UE.

La  Confédération Européenne des Syndicats (CES), regroupe les fédérations professionnelles européennes et l’essentiel des grands syndicats nationaux. Elle participe au dialogue social au niveau de l’UE. Elle organise des journées d’action syndicale pour des enjeux apparaissant de niveau de mobilisation européen.

Par rapport aux politiques actuellement discutées (« pacte de compétitivité », crise de la dette dans des pays de la zone euro, droit du travail et libre circulation des travailleurs, dimensions sociales des droits fondamentaux inclus dans le traité de Lisbonne,…) quels sont donc les objectifs et les moyens d’intervention syndicaux au niveau de l’UE ?

Jean-Marie Pernot, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires), spécialiste du syndicalisme en Europe, a accepté notre invitation pour présenter et discuter avec nous des enjeux européens pour les syndicats.

La réunion est ouverte à toutes et tous ligueurs.

Philippe Jesover et Jan Robert Suesser

– Le mardi 29 mars à partir de 19h00 : Le groupe de travail « Extrême droite » reprend ses activités. Vous êtes toutes et tous conviés à sa 1ère réunion au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Délégué du groupe de travail : Philippe Lamy

– Le mardi 29 mars à 20h00 : Projection du film « Sou Hami la crainte de la nuit » de Anne-Laure de Franssu à l’initiative du RESF au cinéma « La Clef »21, rue de la Clef 75005 Paris (métro : Censier Daubanton ou Place Monge, bus : 47).

Ce film était initialement programmé à la Cité de l’Histoire de l’Immigration, alors en pleine occupation par les travailleurs  et travailleuses sans-papiers en grève. Aléas de luttes, ça n’a pas pu se faire… RESF relève le défi d’amener le même public, et les « 1000 de Cachan » dispersés, dans la petite salle de La Clef… *

Mory Coulibaly part au MALI avec le film qu’il a tourné à Cachan « Regardez chers parents ». L’équipe installe tous les soirs un cinéma en plein air dans les villes et villages de la région de KAYES. Anne-Laure de Franssu filme le voyage, et les discussions avec les jeunes, les instituteurs, les anciens, les émig rés revenus au pays en vacances, ceux qui ne sont jamais partis, ceux qui ont été expulsés et qui sont suivis par l’Association Malienne des Expulsés …

Merci de signaler votre venue à films@resf.info

– Le jeudi 31 mars à 19h15 : Débat « La République défigurée ? » l’urgence d’un pacte pour les droits et la citoyenneté à l’initiative de Julien Molesin ligueur parisien (Paris 19) et étudiant à l’IEP (Institut d’Etudes Politiques) de Paris Amphithéâtre Albert Sorel et Anatole Leroy-Beaulieu – 27, rue St Guillaume 75007 Paris (métro : Sèvres Babylone ou rue du Bac).

Débat avec Laurent Bonelli (Maître de conférence à l’Université de Nanterre, auteur de « L’Etat démantelé. Enquête sur une révolution silencieuse », Christian Chevalier, secrétaire général SE-UNSA, Jean-Pierre Dubois, Président de la LDH et professeur de droit public à Paris XI, Frédéric Pierru, chargé de recherche au CNRS.

Il est impératif de vous inscrire pour pouvoir assister au débat auprès de Julien Molesin :

Julien.molesin@wanadoo.fr

– Le vendredi 1er avril de 14h30 à 17h00 : Séminaire n°1 sur les minorités en Europe « Quelle place pour les minorités en Europe » organisé par l’Association Islam et laïcité au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris(métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85). Voir pour les séminaires n° 2 et n°3 aux dates du 29 avril et 19 mai…

Malgré les garanties juridiques auxquelles elles ont droit, les minorités sont de plus en plus mal traitées dans plusieurs Etats Européens, dont la France. L’Association Islam et Laïcité a mis sur pied trois séminaires destinés à faire le point sur leur situation et leurs droits.

Quelle place pour les minorités en Europe ?

Comment peut-on définir une minorité ? Faut-il privilégier l’autodéfinition ? Quelles est la politique menée par l’Union Européenne en direction des minorités ? Comment la politique française est-elle vue à Bruxelles ? Comment, et par quels Etats, la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales promue par le Conseil de l’Europe est-elle mise en œuvre ? Quel regard les sociétés européennes portent-elles sur les minorités ? Quelle sont les aspirations des minorités ?

Intervenant(e)s :

Inès Wouters, Avocate au barreau de Bruxelles, spécialisée en droit des minorités religieuses http://ines-wouters-avocat.skynetblogs.be/

Yves Plasseraud, président du Groupement pour les droits des minorités (GDM)

http://gdm.eurominority.org/www/gdm/

– Le samedi 2 avril 9h30/12h30 ou 14h30/17h30 : Formation à l’utilisation du « kit section » d’un site LDH à l’initiative du Comité régional Ile de France avec Pierre Déjean à l’Espace Multimedia – 167, rue de Crimée 75019 Paris (métro : Crimée).

Enfin le site de votre section a été livré! Vous avez l’adresse du site (URL), l’accès à l’interface d’administration, l’identifiant et le mot de passe. Il ne vous reste qu’à mettre les informations : articles, photos, contacts, permanences, ….

Euh… Oui, mais comment fait-on?

Cette formation est destinée à vous apprendre tout ça !

Il n’est pas nécessaire d’être un informaticien chevronné. C’est même totalement inutile !

Il faut juste un peu de bonne volonté et … un peu de travail.

Une partie sera consacrée à « l’administration » du site, l’autre à la publication des informations.

Les travaux pratiques se feront sur un site réel.

Pour démarrer, vous seront nécessaires uniquement : une adresse mail et une clé USB.

Afin d’optimiser les travaux pratiques, nous vous conseillons d’apporter sur votre clé USB des articles rédigés (peu importe le sujet, ils ne seront pas conservés), des photos ou illustrations, …

Merci de nous faire part également de vos questions ou cas pratiques afin de répondre au mieux à vos besoins.

Organisation :

deux sessions se dérouleront le samedi 2 avril : le matin de de 9h30 à 12h30 ou l’après-midi de 14h30 à 17h30

– chaque session accueillera 10 personnes, un PC sera mis à disposition de chaque stagiaire

– le nombre de postes par session étant limité, il est préférable de s’inscrire avant le 26 mars au moyen du bulletin ci-joint. Passé ce délai, nous vous conseillons de vous assurer de la possibilité de votre inscription en appelant au 06 23 49 58 85 (une nouvelle journée de formation, soit 2 sessions, pourra être organisée à Paris en fonction des demandes)

– une formation décentralisée est prévue à Conflans (78) pour les sections du 78 nord et du 95 (probablement le 30 avril, date à confirmer).

Attention, le nombre de places étant limité,  il est préférable de s’inscrire avant le 26 mars au moyen du bulletin ci-joint à renvoyer par mail à l’adresse suivante: ldhidf@ldh-france.org

– Le samedi 2 avril à 14h30 : Rassemblement manifestation à l’occasion de la journée nationale  de mobilisation pour sauvegarder et promouvoir la santé publique à Paris Place de la Bastille (métro : Bastille).

14h15 : RDV des ligueuses et des ligueurs derrière la banderole « Urgence pour les libertés et les droits » devant les marches de l’Opéra Bastille.

La mise en œuvre par le gouvernement de la loi HPST-Bachelot-Sarkozy frappe de plein fouet nos hôpitaux, nos maternités, nos centres d’IVG… C’est tout notre service public de santé qui se détériore, tant pour celles et ceux qui en ont besoin que pour celles et ceux qui y travaillent.

Les franchises médicales, les déremboursements, les dépassements d’honoraires, les restructurations hospitalières, les privatisations, le démantèlement de la sécurité sociale, la réforme de la dépendance, la mise à mal de la psychiatrie publique… remettent en cause l’accès aux soins pour des millions de nos concitoyens.

IL est temps de réagir ensemble, organisations associatives, syndicales et politiques nationales représentant usagers, personnels et élus !

La santé de chacune et chacun passe par un service public de santé et des soins de qualité et de proximité avec des personnels en nombre et formés.Arrêtons la casse de la santé !Après des années d’une politique de réduction des moyens et de réformes successives, la mise en place par la loi Hôpital Patient Santé Territoire (loi BACHELOT) des Agences Régionales de Santé (ARS) accélère la privatisation de notre système de santé. Pour le service public cela se traduit par des fermetures de services, fusions d’hôpitaux et réductions de personnels…Cela aboutit à de véritables déserts médicaux, dans les secteurs urbains comme à la campagne. La permanence des soins est menacée. Pour les malades et leurs proches, les distances augmentent, avec tous les risques et les coûts supplémentaires que cela comporte.Les directeurs des ARS, nommés par le gouvernement, sont des superpréfets sanitaires régionaux. Ils détiennent tous les pouvoirs pour organiser la santé dans son ensemble, en appliquant les directives gouvernementales. La représentation des usagere- s, des salarié-e-s, des personnels et des élu-e-s est réduite. Planifiant la désorganisation et la réduction des soins publics, les ARS favorisent le transfert vers le privé lucratif des soins les plus rentables pour le plus grand profit des groupes financiers de la santé et de leurs actionnaires.Le nombre de centres de santé, de services de PMI diminue, la médecine scolaire est en voie de disparition, la médecine du travail risque d’être totalement sous le contrôle du patronat…Les maternités de proximité ferment les unes après les autres, et sont remplacées par des usines à bébés.Pour l’IVG, les objectifs sont aussi de concentrer leur pratique dans quelques centres, et le développement abusif de l’IVG médicamenteuse.La psychiatrie peu à peu privée de ses moyens de soin devient un instrument de contrôle social s’appuyant sur le tout sécuritaire.La sécurité sociale financée par les cotisations en fonction des revenus doit permettre à chacun de bénéficier des soins selon ses besoins : c’est un principe solidaire.Arrêtons la casse de la sécu !De nombreuses mesures ont fait reculer ce principe solidaire : forfaits, franchises, dépassements d’honoraires, pénalités, déremboursements… Ce qui reste à la charge des foyers ne cesse d’augmenter.Tout cela pousse vers l’assurance privée individuelle celles et ceux qui en ont encore les moyens et c’est par millions aujourd’hui que des gens diffèrent ou renoncent aux soins.Le gouvernement veut privatiser la protection sociale en favorisant la création d’un marché pour les assurances privées. Chaque annonce d’exonération de cotisation pour une entreprise ou un emploi, met à mal le financement solidaire de la sécurité sociale.Le projet sur la dépendance prévoit l’obligation de souscrire une assurance individuelle privée dès l’âge de cinquante ans ce qui remet en cause le principe fondamental de solidarité.

  • Pour sauvegarder et promouvoir la santé publique
  • Pour la sécurité sociale universelle et solidaire

Accès aux soins partout, pour toutes et tous : C’est un droit ! Défendons-le !


Merci de noter :

– Le lundi 4 avril de 18h00 à 20h00 : Rencontre de l’OEE (Observatoire de l’enfermement des étrangers) « Pratique médicale et question de santé dans les centres de rétention administratives au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Le projet de loi sur l’Immigration actuellement débattu au parlement s’attaque aux droits fondamentaux des personnes de nationalité étrangère, et notamment au droit au séjour et à la protection contre l’éloignement des étrangers atteints d’une maladie grave et résidant en France.

Après les restrictions d’accès à l’aide médicale d’Etat entrées en vigueur depuis le 1er mars, quelles seront lesconséquences sur l’état de santé des étrangers placés en centre de rétention administrative ? Comment les médecins et les associations de défense des

étrangers pourront-ils favoriser à l’avenir la continuité des soins pour les personnes atteintes de maladie grave et menacées de mort, faute de soins, en cas d’éloignement vers leur pays d’origine ?

Ces questions seront abordées lors de la prochaine rencontre de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers, avec les interventions du Dr Pascale Beaupère, médecin au

CRA de Lyon-Saint-Exupéry, du Dr Patrick Spiess, médecin au CRA de Strasbourg-

Geispolsheim, et la projection du film « Scènes de sorties, chroniques d’un centre de rétention » réalisé par AnnKo et Patrick Spiess, avec le concours de la Ville de Strasbourg et Action Sida Ville.

L’OEE EST COMPOSÉ DES ORGANISATIONS SUIVANTES :

ACAT-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Anafé, Comede, Emmaüs France, Fasti, Gisti, La Cimade, Ligue des droits de l’homme, MRAP, revue Pratiques, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG), Secours Catholique.

– Le mardi 5 avril à 19h00 : Réunion du groupe de travail « Police et citoyenneté » au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Ordre du jour :

. Actualités après le vote de la loi LOPPSI 2

. Finalisation du document sur le STIC

. Questions diverses

– le mardi 5 avril à 19h30 : Café citoyen « L’état de la presse reflet de l’état de la démocratie » à l’initiative de la section Paris 5/13 avec Laurent Mauduit, journaliste à Médiapart au Café Latin St Germain – 92, Boulevard St Germain 75005 Paris (métro Cluny).

De quel poids pèse le pouvoir sur la presse ? Peut-on parler d’une presse libre ? Peut-on dire qu’elle sert d’aiguillon à la démocratie ? Et à quelle démocratie ?

– le samedi 9 avril de 14h30 à 17h00 : Conférence – débat organisée par le groupe de travail logement« Habitat, sureté urbaine, comportement sociaux, ont été au cœur d’une réhabilitation d’un quartier du 19èmearrondissement de Paris, le site des Chaufourniers. François Guillotte, l’architecte qui a travaillé sur cette zone nous présentera ‘comment on peut dans un projet de territoire sur un quartier défavorisé, faire que ceux qui y habitent s’emparent du projet, et d’habitants qui subissent, deviennent des citoyens qui construisent collectivement « le vivre ensemble » au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

– Le vendredi 29 avril de 14h30 à 17h30 : Séminaire n°2 sur les minorités en Europe « La politique des minorités en Allemagne et en Grande Bretagne » organisé par l’Association Islam et laïcité au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85). Voir pour le séminaire n° 3 à la date du 19 mai…

Malgré les garanties juridiques auxquelles elles ont droit, les minorités sont de plus en plus mal traitées dans plusieurs Etats Européens, dont la France. L’Association Islam et Laïcité a mis sur pied trois séminaires destinés à faire le point sur leur situation et leurs droits.

L’Allemagne et la Grande Bretagne mènent des politiques spécifiques en direction des minorités. Contrairement aux idées reçues, elles sont assez différentes, tout en étant fondées sur des politiques de reconnaissance de la légitimité des dites minorités. Il existe dans les deux pays des statuts juridiques assez différents. Mais, toujours dans les deux pays, le caractère multiculturel des sociétés civiles est remis en cause au plus haut niveau. Quels sont ces statuts ? Comment sont-ils vécus ? Comment se déroule le débat médiatique et politique sur la question ?

Intervenants :

Gérard Gaber, sociologue, spécialiste de l’Allemagne. Ses travaux sont publiés par l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)

Olivier Esteves, maître de conférences. A notamment publié « Politiques de la diversité » avec Denis Lacorne aux Presses de Sciences-Po.

– Le lundi 2 mai à 19h45 : Réunion de la Fédération de Paris au 40, rue de Malte 75011 Paris.

Je vous rappelle que cette réunion est ouverte à toutes et tous les adhérents parisiens (même si seul(e)s les délégué(e)s des sections peuvent prendre part aux votes éventuels.

– du lundi 16 au dimanche 22 mai : Semaine de votation citoyenne à travers toute la France et à Paris.

– Le jeudi 19 mai de 14h30 à 17h30 : Séminaire n°3 sur les minorités en Europe « La minorité musulmane en France » organisé par l’Association Islam et laïcité au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Malgré les garanties juridiques auxquelles elles ont droit, les minorités sont de plus en plus mal traitées dans plusieurs Etats Européens, dont la France. L’Association Islam et Laïcité a mis sur pied trois séminaires destinés à faire le point sur leur situation et leurs droits.

Les personnes de culture musulmane, de nationalité française ou étrangère, sont environ cinq millions. Au-delà de l’aspect démographique, indéniable, peut-on parler de minorités dans un pays réticent à reconnaître la diversité culturelle en son sein ? Comment peut-on décrire la diversité interne, d’origine nationale, de pratiques différentes, de la dite communauté ? Comment peut-on faire apparaître sa légitimité à l’image de celle tous les groupes religieux ? Quelle réflexion les musulmans de France développent-ils devant cette situation inédite ? Quels en sont les aspects sociologiques et théologiques ?

Tarek Oubrou, théologien, président de l’Association des imams de France, dernier ouvrage paru « Profession Imam » (Editions Albin Michel)

Fouad Imarraine, membre du Collectif des musulmans de France (CMF)

– Les samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 juin : 86ème congrès de la LDH à Reims. Pour tous les renseignements pratiques reportez-vous au numéro 207 (supplément de LDH Info de février) et surtout pensez à vous inscrire !

Je vous rappelle que tout ligueur à jour de ses cotisations peut participer au congrès même si seuls les délégués titulaires (ou suppléants le cas échéant) que vous aurez élus dans vos sections peuvent participer aux votes.

NB : Il est essentiel de penser à réserver au plus vite votre hébergement, si ce n’est déjà fait.

Reims célèbre cette année le huitième centenaire de la Cathédrale Notre Dame. A l’occasion de cet événement, la ville organise des festivités qui se dérouleront du 6 mai au 23 octobre, durant lesquelles de nombreux visiteurs sont attendus. C’est pourquoi nous vous invitons à réserver votre hébergement dès à présent, en vous référant aux pages 9 et 10 du LDH Info spécial congrès « Guide pratique ». Vous y trouverez une liste indicative d’hôtels établie à partir des informations figurant sur le site internet de l’office de tourisme de Reims.

Vous devez effectuer individuellement votre réservation directement auprès des hôtels ou de tout autre. Pour plus de détails concernant l’hébergement et les informations touristiques, contactez directement l’office de tourisme de Reims (2, rue Guillaume de Machault 51100 Reims, tél. 0892 701 351 (0,34 € / min), site internet : www.reims-tourisme.com).

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Les émissions sur Radio Libertaire

Afin de diffuser le plus largement les infos sur les émissions sur radio libertaire, merci de nous faire savoir à l’avance sur quel thème vous comptez intervenir Dès que l’info sera connue, elle sera diffusée et suscitera sans doute des auditeurs supplémentaires.

N’hésitez pas à nous contacter pour la mise à disposition du matériel ou à nous faire part de vos difficultés de façon à ce que nous ne laissions pas passer notre tour. Merci d’avance.

Coordination pour la Fédération de Paris : Danièle Krassilchik (Paris 14/6)

daniele.krassilchik@wanadoo.fr

LES EMISSIONS SUR RADIO LIBERTAIRE 89.4 FM (Le vendredi de 19h00 à 21h00)

– 1er avril : Paris 18 La loi LOPPSI 2 (Loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure)

Réunions et manifestations parisiennes à venir 20 mars 2011

Vous pouvez téléchargez ici l’annonce des manifestations et réunions parisiennes à venir, copiée ci-dessous.

La semaine du 21 au 27 mars :

– Le lundi 21 mars à 19h00 : lecture mondiale de textes de Liu Xiaobo (prix Nobel de la paix 2010)avec le soutien de la Mairie de Paris, à l’occasion de la cinquième édition de l’événement « World wide reading », en honneur de Liu Xiaobo, Prix Nobel de la Paix 2010, la Mairie de Paris et des associations de défense et de promotion des droits de l’Homme vous invitent à assister à la lecture des textes de Liu Xiaobo à l’Hôtel de Ville de Paris – 3 rue de Lobau, 75004 Paris.

Les textes de Liu Xiaobo, intitulés  « J’ai été privé de ma liberté en 19 mn » et « Subvertir le système du mensonge avec la vérité » seront lus par des personnalités littéraires, militantes, universitaires pour demander la libération immédiate du Prix Nobel de la Paix, condamné à onze ans de prison en Chine le 25 décembre 2009 pour délit d’opinion. Actuellement, il s’agit du seul Prix Nobel emprisonné au monde.

Cette lecture, qui se tiendra dans plus que 50 villes et sur 5 continents, est organisée en France notamment par Action des Chrétiens  contre la Torture, la Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme, la Ligue des droits de l’Homme, Amnesty International, Ensemble contre la Peine de mort, Solidarité Chine, Agir pour les droits de l’Homme, le Comité de soutien au peuple tibétain, Freedom Now, avec le soutien de la Mairie de Paris.

Action des Chrétiens contre la Torture (ACAT), Amnesty International (AI), Ensemble Contre la Peine de Mort (ECPM),Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Agir pour les droits de l’Homme (ADH), Comité de soutien au peuple tibétain (CSPT), Solidarité Chine, Freedom Now

Inscription obligatoire auprès du service communication de LDH : virginie.peron@ldh-france.org – 01 56 55 51 07.

– Le mercredi 23 mars à 13h00 : Rassemblement pour la reconnaissance et la régularisation des travailleurs sans papiers à l’appel des organisations syndicales et des associations du groupe des Onze au métro St François Xavier (ligne 13) 75007 Paris.

Pour la reconnaissance et la régularisation des travailleurs sans papiers ! Le gouvernement doit respecter ses engagements!

Agissons ensemble le 23 Mars! Pas de travailleurs sans droits dans les entreprises !

« L’emploi de travailleurs étrangers sans titre de séjour est une réalité économique aujourd’hui dans notre pays, en particulier dans les secteurs tels que le BTP, l’hôtellerie–restauration, le gardiennage sécurité, le nettoyage et le nettoiement, les services à la personne, la sous-traitance et le travail temporaire… »
 
Le 8 mars 2010, en pleine grève des travailleurs-euses sans papiers, luttant depuis le 12 octobre 2009 pour leur régularisation, des employeurs du Cac 40 comme de petites et moyennes entreprises, avec les organisations syndicales (Cgt, Cfdt, Unsa, Solidaires, FSU) intervenant aussi au nom des associations ( la Cimade, la Ligue des Droits de l’Homme, Femmes Egalité, RESF, Autremonde et Droits Devant) écrivaient ces lignes et concluaient:
  « …il est urgent de formuler des critères objectifs de délivrance d’autorisation de travail et de séjour pour les étrangers qui en sont dépourvus… » Suite aux négociations ouvertes avec les organisations syndicales, le gouvernement publie le 18 juin 2010 un texte (dit addendum) définissant des critères et procédures permettant la régularisation des travailleurs-euses sans papiers en France, grévistes ou non, et ce quelle que soit l’entreprise.
 
Aujourd’hui, sans compter ceux des salarié(e)s non grévistes, 3900 dossiers ont été déposés. Mais force est de constater que les engagements et les textes ne sont pas respectés : 
§ Les régularisations tombent au goutte-à-goutte. 
§ Des employeurs « perdent patience » et licencient des grévistes sous prétexte que leurs dossiers dorment dans des préfectures depuis des mois. 
§ D’autres préfectures ignorent superbement les engagements et les textes, et délivrent des obligations de quitter le territoire (OQTF) à tour de bras. 
§ D’autres encore, comme la préfecture de police de Paris, rechignent toujours à régulariser les travailleurs intérimaires, régularisation pourtant prévue par les textes, et reviennent constamment à la charge pour tenter de renégocier à la baisse ce que le gouvernement a concédé.
 
Le mouvement exceptionnel engagé par les travailleurs-euses sans papiers a déjà permis de faire la démonstration que ces salarié(e)s ne prennent le travail de personne et participent aussi à la création des richesses du pays. Ils font le travail que personne ne veut faire dans les conditions qui leur sont imposées. Et le plus souvent, comme nombre de salariés de notre pays, ils payent des impôts et cotisent aux organismes sociaux. Ils paient tout, mais n’ont droit à rien…
 
Agiter la fermeture administrative des entreprises qui emploient des travailleurs sans papiers (comme le prône le dernier projet de loi sur l’Immigration) vise à faire de ces salarié(e)s une menace pour l’emploi des autres salarié(e)s. Cette « sanction » renforcera le travail « au noir » et permettra en réalité à certains patrons d’exercer un chantage supplémentaire sur les conditions de salaires et de travail des salariés sans titre de séjour valable et pourtant au travail. 
 
La régularisation des travailleurs-euses sans papiers est la seule réponse sérieuse pour en finir avec la surexploitation de ces salarié(e)s et la mise en concurrence de tous contre tous !
 
·      Pour réaffirmer ces principes, notamment la mise en œuvre et le respect des critères de régularisation déjà obtenus, applicables partout et à tous dans le respect de l’égalité au travail,
·      Pour exiger l’accélération des régularisations,
 
Les organisations syndicales et les associations du « groupe des Onze » soussignées appellent à des rassemblements et autres initiatives publiques le 23 mars 2011, date à laquelle doit se réunir à Paris la « commission de suivi » (Direction de l’Immigration, Direction générale du Travail et organisations syndicales) des textes issus des négociations du 18 juin 2010.

Paris, le 17 mars 2011

– Le mercredi 23 mars de 20h00 à 22h00 : Rencontre – débat « Les dérives policières » à l’invitation de la section Paris 14/6 avec Sihem Souid, policière à la police de l’Air et des Frontières, auteur du livre « Omerta dans la police » et Françoise Dumont, vice présidente de la LDH et co-responsable du groupe de travail « Police et citoyenneté » de la LDH à la Maison des Associations du 14ème – 22, rue Deparcieux 75014 Paris (métro : Denfert Rochereau, bus : 28, 38, 58, 88).

Harcèlement, racisme ordinaire, sexisme, homophobie mais aussi arrêtés d’expulsion illégaux, méthodes d’interrogatoire humiliantes…

Sihem SOUID a dénoncé à sa hiérarchie les pratiques graves et délictueuses dont elle a été témoin dans le cadre de son travail à la police de l’air et des frontières à Orly entre 2006 et 2009. Au lieu d’être écoutée, elle a été suspendue pour violation du secret professionnel.

– Le vendredi 25 mars à 20h00 : Projection – débat « L’égalité à l’école, mythe ou réalité ? » à l’initiative des sections Paris 19 et Paris 20.

Introduction avec un entretien filmé : François Dubet dialogue avec Philippe Meirieu « L’égalité des chances, idéologie ou réalité »

et  suivie d’un débat animé par Françoise Dumont (vice-présidente de la Ligue des droits de l’Homme)avec Danièle Czalinski (directrice école Simon Bolivar, enseignante et chercheuse en sciences de l’éducation), Christine Dutillet(coordinatrice académique de la Mission Générale d’Insertion au Rectorat de Paris), Eve Heinrich (secrétaire de la fédération de Paris FCPE et du 19ème ) et un professeur du Lycée Autogéré de Paris au Centre d’animation Place des Fêtes 2-4 rue des Lilas 75019 Paris (Métro : Place des fêtes ; Bus : 48 – 60).

L’école accueille tous les enfants sur un principe d’égalité.

Bénéficient-ils tous de possibilités égales dans leur parcours scolaires ?

L’école parvient-elle à corriger ou atténuer les inégalités sociales et culturelles, ou les renforce t-elle ?

– Le vendredi 25 mars à 20h00 : Projection – débat « Roms, citoyens d’Europe » à l’invitation de la section Paris 5/13 au Centre d’animation Dunois – 61, rue Dunois 75013 Paris (métro : Nationale, Chavaleret).

Film documentaire : Roms en errance » de Bernard Kleindienst

Les installations précaires de roms roumains se multiplient en région parisienne. Quelles relations ont ces populations avec le monde qui les entoure : les mairies et leurs élus, les services de l’Etat (préfectures, police etc.) ou les comités de soutien quand ils existent ? En retour, quelles sont les positions des autorités à leur égard ? Le documentaire de Bernard Kleindienst présente une grande diversité de points de vue et des démarches très concrètes d’insertion menées par certaines collectivités locales.

Débat avec Jean-Pierre Dacheux, animateur de Romeurope 95, auteur de « Roms de France, Roms en France » etMichel Févre, Collectif National des Droits de l’Homme, Romeurope, collectif droits des enfants roms à l’éducation.

L’actualité de ces derniers mois a mis sur le devant de la scène les Roms, vieux peuple européen, arrivé en Europe depuis 7 siècles. Répartis dans de nombreux pays, les Roms ont, en règle générale, la nationalité d’un Etat membre de l’Union Européenne (Roumanie, Bulgarie, Espagne, Hongrie, Slovaquie,…).

Citoyens européens, ils sont stigmatisés depuis de très nombreuses années.

Depuis les années 1990, des familles roms originaires de Roumanie, de Hongrie, de Bulgarie migrent vers l’Europe occidentale pour fuir la misère et l’exclusion dont elles sont victimes dans leurs pays d’origine.

Mais en France, elles vivent pauvrement, le plus souvent dans des bidonvilles, à la merci d’une expulsion.

Une circulaire discriminatoire du mois d’août 2010 a demandé le démantèlement de leurs camps.

– Le samedi 26 mars de 9h30 à 17h30 : Assises régionales de la LDH en Ile de France au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

La matinée sera consacrée à une formation sur l’état des droits dans les DOM/COM

Pré programme :

Accueil des participants à compter de 9 heures

Introduction : présentation de l’évolution institutionnelle des DOM/COM

1. Le droit des étrangers dans les DOM

1.1 Un droit et des pratiques d’exception

– un laboratoire pour les reculs du droit.

1-2 Mayotte

– Une île dans l’Archipel des Comores : historique et géopolitique

2. La Nouvelle-Calédonie à l’épreuve de l’Accord de Nouméa

De 12h30 à 14h00 : repas sur place (inscription nécessaire)

3. La citoyenneté au défi de la diversité culturelle

3-1 Populations autochtones de Guyane :

– la République et le droit des autochtones

– la situation des populations amérindiennes du Haut Maroni

– cas des populations « marron » de Guyane : les Bushinengué

– examen des discriminations dans un village saramaka

3-2 la situation aux Antilles après le mouvement social

3-3 Le système éducatif français dans des contextes de grande altérité

linguistique et culturelle

Conclusion

NB : un repas indien sera proposé sur place, avec une participation de 10 Euros à régler sur place: une inscription préalable au repas est demandée pour évaluer le nombre de repas à commander.

Merci de vous inscrire si ce n’est pas encore fait à l’adresse suivante: ldhidf@ldh-france.org


Merci de noter :

– Le lundi 28 mars à 19h30 : Réunion du groupe de travail « Europe » au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Alors que l’Union Européenne se construit essentiellement sur son volet économique, que les entreprises sont largement mondialisées, le social reste de la compétence des États. Cependant, les politiques européennes ont des conséquences au niveau social dans tous les pays de l’UE.

La  Confédération Européenne des Syndicats (CES), regroupe les fédérations professionnelles européennes et l’essentiel des grands syndicats nationaux. Elle participe au dialogue social au niveau de l’UE. Elle organise des journées d’action syndicale pour des enjeux apparaissant de niveau de mobilisation européen.

Par rapport aux politiques actuellement discutées (« pacte de compétitivité », crise de la dette dans des pays de la zone euro, droit du travail et libre circulation des travailleurs, dimensions sociales des droits fondamentaux inclus dans le traité de Lisbonne,…) quels sont donc les objectifs et les moyens d’intervention syndicaux au niveau de l’UE ?

Jean-Marie Pernot, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires), spécialiste du syndicalisme en Europe, a accepté notre invitation pour présenter et discuter avec nous des enjeux européens pour les syndicats.

La réunion est ouverte à toutes et tous ligueurs.

Philippe Jesover et Jan Robert Suesser

– Le mardi 29 mars à 20h00 : Projection du film « Sou Hami la crainte de la nuit » de Anne-Laure de Franssu à l’initiative du RESF au cinéma « La Clef »21, rue de la Clef 75005 Paris (métro : Censier Daubanton ou Place Monge, bus : 47).

Ce film était initialement programmé à la Cité de l’Histoire de l’Immigration, alors en pleine occupation par les travailleurs  et travailleuses sans-papiers en grève. Aléas de luttes, ça n’a pas pu se faire… RESF relève le défi d’amener le même public, et les « 1000 de Cachan » dispersés, dans la petite salle de La Clef… *

Mory Coulibaly part au MALI avec le film qu’il a tourné à Cachan « Regardez chers parents ». L’équipe installe tous les soirs un cinéma en plein air dans les villes et villages de la région de KAYES. Anne-Laure de Franssu filme le voyage, et les discussions avec les jeunes, les instituteurs, les anciens, les émig rés revenus au pays en vacances, ceux qui ne sont jamais partis, ceux qui ont été expulsés et qui sont suivis par l’Association Malienne des Expulsés …

Merci de signaler votre venue à films@resf.info

– Le jeudi 31 mars à 19h00 : Débat « La République défigurée ? » l’urgence d’un pacte pour les droits et la citoyenneté à l’initiative de Julien Molesin ligueur parisien (Paris 19) et étudiant à l’IEP (Institut d’Etudes Politiques) de Paris Amphithéâtre Albert Sorel et Anatole Leroy-Beaulieu – 27, rue St Guillaume 75007 Paris (métro : Sèvres Babylone ou rue du Bac).

Débat avec Laurent Bonelli (Maître de conférence à l’Université de Nanterre, auteur de « L’Etat démantelé. Enquête sur une révolution silencieuse », Christian Chevalier, secrétaire général SE-UNSA, Jean-Pierre Dubois, Président de la LDH et professeur de droit public à Paris XI, Frédéric Pierru, chargé de recherche au CNRS.

Il est impératif de vous inscrire pour pouvoir assister au débat auprès de Julien Molesin :

Julien.molesin@wanadoo.fr

– Le samedi 2 avril 9h30/12h30 ou 14h30/17h30 : Formation à l’utilisation du « kit section » d’un site LDH à l’initiative du Comité régional Ile de France avec Pierre Déjean à l’Espace Multimedia – 167, rue de Crimée 75019 Paris (métro : Crimée).

Enfin le site de votre section a été livré! Vous avez l’adresse du site (URL), l’accès à l’interface d’administration, l’identifiant et le mot de passe. Il ne vous reste qu’à mettre les informations : articles, photos, contacts, permanences, ….

Euh… Oui, mais comment fait-on?

Cette formation est destinée à vous apprendre tout ça !

Il n’est pas nécessaire d’être un informaticien chevronné. C’est même totalement inutile !

Il faut juste un peu de bonne volonté et … un peu de travail.

Une partie sera consacrée à « l’administration » du site, l’autre à la publication des informations.

Les travaux pratiques se feront sur un site réel.

Pour démarrer, vous seront nécessaires uniquement : une adresse mail et une clé USB.

Afin d’optimiser les travaux pratiques, nous vous conseillons d’apporter sur votre clé USB des articles rédigés (peu importe le sujet, ils ne seront pas conservés), des photos ou illustrations, …

Merci de nous faire part également de vos questions ou cas pratiques afin de répondre au mieux à vos besoins.

Organisation :

deux sessions se dérouleront le samedi 2 avril : le matin de de 9h30 à 12h30 ou l’après-midi de 14h30 à 17h30

– chaque session accueillera 10 personnes, un PC sera mis à disposition de chaque stagiaire

– le nombre de postes par session étant limité, il est préférable de s’inscrire avant le 26 mars au moyen du bulletin ci-joint. Passé ce délai, nous vous conseillons de vous assurer de la possibilité de votre inscription en appelant au 06 23 49 58 85 (une nouvelle journée de formation, soit 2 sessions, pourra être organisée à Paris en fonction des demandes)

– une formation décentralisée est prévue à Conflans (78) pour les sections du 78 nord et du 95 (probablement le 30 avril, date à confirmer).

Attention, le nombre de places étant limité,  il est préférable de s’inscrire avant le 26 mars au moyen du bulletin ci-joint à renvoyer par mail à l’adresse suivante: ldhidf@ldh-france.org

– Le samedi 2 avril à 14h30 : Rassemblement manifestation à l’occasion de la journée d’action nationale « Notre santé en danger » à Paris Place de la Bastille (métro : Bastille).

La mise en œuvre par le gouvernement de la loi HPST-Bachelot-Sarkozy frappe de plein fouet nos hôpitaux, nos maternités, nos centres d’IVG… C’est tout notre service public de santé qui se détériore, tant pour celles et ceux qui en ont besoin que pour celles et ceux qui y travaillent.

Les franchises médicales, les déremboursements, les dépassements d’honoraires, les restructurations hospitalières, les privatisations, le démantèlement de la sécurité sociale, la réforme de la dépendance, la mise à mal de la psychiatrie publique… remettent en cause l’accès aux soins pour des millions de nos concitoyens.

USAGERS, PERSONNELS & ÉLUS…

IL EST TEMPS DE RÉAGIR ENSEMBLE !

46 Organisations associatives, syndicales et politiques nationales représentant usagers, personnels et élus :

AC-Action Consommation, AMUF-Association des médecins Urgentistes de France, ANCIC -Association Nationale des Centres d’Interruption de grossesse et de Contraception, ANECR -Association Nationale des Élus Communistes et Républicains, APPEL DES APPELS, ATTAC -Association pour la Taxation des Transactions Financières et pour l’Action Citoyenne, CADAC – Coordination des Associations pour le Droit à la Contraception et à l’Avortement, CEI-Coordination des Élèves Infirmiers, CGT-Confédération Générale du Travail (Comité Confédéral National), CGT Fédération Santé Action Sociale, CNAFAL-Conférence Nationale des Associations Familiales Laïques, CNCF-Collectif National Contre les Franchises, pour l’accès aux soins partout et pour tous et pour une sécurité sociale solidaire, CNDF-Comité National pour les Droits des Femmes, CNCDHMP-Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité, CNCDPSP-Convergence Nationale des Collectifs pour la Défense et la Promotion des Services Publics, EELV-Europe Écologie Les Verts, FE-Femmes Égalité, FSU-Fédération Syndicale Unitaire, EGSP-États Généraux du Service Public, ESS-Ensemble pour une Santé Solidaire, FASE-Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique, GU-Gauche Unitaire, LA-Les Alternatifs, LPF-Le Planning Familial, LSPM-La Santé n’est pas une marchandise, MAIS C’EST UN HOMME, MMS-Manifeste des Médecins Solidaires, M’PEP-Mouvement Politique d’Éducation Populaire, NPA-Nouveau Parti Anticapitaliste, PC-Parti Communiste, PCOF-Parti Communiste des ouvriers de France, PG-Parti de Gauche, PS-Parti Socialiste, RS-République et Socialisme, RESO-Résistance Sociale, SMG-Syndicat de la Médecine Générale, SNASS-CGT (ARS – Cohésion Sociale), SNPST-Syndicat National des Professionnels de Santé au Travail, SUD Santé Sociaux, SUD Union Fédérale Protection Sociale, UCMSF-Union Confédérale des Médecins Salariés de France, UFAL-Union des Familles Laïques , UNGMS-Union Nationale des Groupements Mutualistes Solidaires, UNRPA-Union Nationale des Retraités et Personnes Âgées, USP-Union Syndicale de la Psychiatrie, USS-Union Syndicale Solidaires,…

Le Pacte, approuvé à l’unanimité par les États Généraux du Service Public (Orly 29 et 30 janvier 2011) intègre intègre désormais cet Appel du 2 avril 2011.

Environ 71 Syndicats, Sections, Comités et Collectifs « locaux » et régionaux :

ACT-UP Sud-Ouest, AFL-Association Familiale Laïque (Lure-Champagney), CGT AP-HP, Collectif Gironde COSS 33 – Coordination Santé Solidarité, Collectif Créteil (Mondor), Collectif Decazeville, Collectif  Le Havre, Collectif  Paris 20è/Tenon pour la réouverture du CIVG, Collectif Vire, Comité Albi, Comité Alès, Comité Ambert, Comité Aubagne, Comité Aubenas, Comité Belley, Comité Briançon, Comité Brive, Comité Carhaix, Comité Cavaillon, Comité Champcueil, Comité Charleville-Mézières, Comité Châteaudun, Comité Clamecy, Comité Clermont-de-L’Oise, Comité Cognac, Comité Concarneau,  Comité Creil, Comité Die, Comité Douarnenez, Comité Gap, Comité Gérardmer, Comité GERS, Comité Gisors, Comité Haute Garonne, Comité Hennebont, Comité Ivry, Comité Lagny, Comité Lisieux, Comité Lure-Luxeuil, Comité Pontoise-Argenteuil-Bezons,  Comité Luçon, Comité Manosque, Comité Mantes Cœur Hôpital, Comité Millau, Comité Moissac, Comité Montaigu, Comité Montluçon, Comité Niort-GARD-HP, Comité Paris Bellan, Comité Paris-Bluets, Comité 65 (Lannemezan, Lourdes, Tarbes), Comité de Ruffec, Comité Sables d’Olonne, Comité Saint-Affrique, Comité Thouars, Comité Toulouse, Comité Valréas, Comité Vouziers, EGSP 70 Haute-Saône, EGSP 69 Rhône-Alpes, EGSP 85 Vendée, MODEM 70, Mutuelles Solidaires de Vaucluse, Santé Droit pour Tous- Bordeaux, SUD Santé AP-HP, SUD Santé Dordogne, SUD Santé Sociaux Loire Atlantique, SUD Santé Sociaux 59-62 Nord PasdeCalais,…

Et diverses personnalités de mouvements et organisations non encore signataires :
David Bélliard-Alix Béranger auteurs «Pas coupables d’être malades», Jacques Cotta auteur de «Qui veut la peau des services publics», Pr André Grimaldi (CHU La Salpêtrière),

SE MOBILISENT POUR DÉFENDRE, PROMOUVOIR ET CONSTRUIRE DÉMOCRATIQUEMENT UN SYSTÈME DE SANTÉ PUBLIC, SOLIDAIRE, POUR TOUTES ET TOUS, PARTOUT SUR LE TERRITOIRE.

APPELLENT LA POPULATION ET LES PROFESSIONNELS À SE MOBILISER CONTRE LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE MISE EN PLACE PAR LES AGENCES RÉGIONALES DE SANTÉ (ARS).

APPELLENT DÉS MAINTENANT À 
UNE JOURNÉE NATIONALE D’ACTION UNITAIRE
TOUCHANT TOUTES LES RÉGIONS
LE SAMEDI 2 AVRIL 2011 EN DIRECTION DES ARS 
(Agences Régionales de Santé).

– Le lundi 4 avril de 18h00 à 20h00 : Rencontre de l’OEE (Observatoire de l’enfermement des étrangers) « Pratique médicale et question de santé dans les centres de rétention administratives au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

Le projet de loi sur l’Immigration actuellement débattu au parlement s’attaque aux droits fondamentaux des personnes de nationalité étrangère, et notamment au droit au séjour et à la protection contre l’éloignement des étrangers atteints d’une maladie grave et résidant en France.

Après les restrictions d’accès à l’aide médicale d’Etat entrées en vigueur depuis le 1er mars, quelles seront lesconséquences sur l’état de santé des étrangers placés en centre de rétention administrative ? Comment les médecins et les associations de défense des

étrangers pourront-ils favoriser à l’avenir la continuité des soins pour les personnes atteintes de maladie grave et menacées de mort, faute de soins, en cas d’éloignement vers leur pays d’origine ?

Ces questions seront abordées lors de la prochaine rencontre de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers, avec les interventions du Dr Pascale Beaupère, médecin au

CRA de Lyon-Saint-Exupéry, du Dr Patrick Spiess, médecin au CRA de Strasbourg-

Geispolsheim, et la projection du film « Scènes de sorties, chroniques d’un centre de rétention » réalisé par AnnKo et Patrick Spiess, avec le concours de la Ville de Strasbourg et Action Sida Ville.

L’OEE EST COMPOSÉ DES ORGANISATIONS SUIVANTES :

ACAT-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Anafé, Comede, Emmaüs France, Fasti, Gisti, La Cimade, Ligue des droits de l’homme, MRAP, revue Pratiques, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG), Secours Catholique.

– le mardi 5 avril à 19h30 : Café citoyen « L’état de la presse reflet de l’état de la démocratie » à l’initiative de la section Paris 5/13 avec Laurent Mauduit, journaliste à Médiapart au Café Latin St Germain – 92, Boulevard St Germain 75005 Paris (métro Cluny).

De quel poids pèse le pouvoir sur la presse ? Peut-on parler d’une presse libre ? Peut-on dire qu’elle sert d’aiguillon à la démocratie ? Et à quelle démocratie ?

– le samedi 9 avril de 14h30 à 17h00 : Conférence – débat organisée par le groupe de travail logement« Habitat, sureté urbaine, comportement sociaux, ont été au cœur d’une réhabilitation d’un quartier du 19èmearrondissement de Paris, le site des Chaufourniers. François Guillotte, l’architecte qui a travaillé sur cette zone nous présentera ‘comment on peut dans un projet de territoire sur un quartier défavorisé, faire que ceux qui y habitent s’emparent du projet, et d’habitants qui subissent, deviennent des citoyens qui construisent collectivement « le vivre ensemble » au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus : 60, 31, 80, 85).

– Le lundi 2 mai à 19h45 : Réunion de la Fédération de Paris au 40, rue de Malte 75011 Paris.

– du lundi 16 au dimanche 22 mai : Semaine de votation citoyenne à travers toute la France et à Paris. Je vous rappelle que cette réunion est ouverte à toutes et tous les adhérents parisiens (même si seul(e)s les délégué(e)s des sections peuvent prendre part aux votes éventuels.

– Les samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 juin : 86ème congrès de la LDH à Reims.

Pour tous les renseignements pratiques reportez-vous au numéro 207 (supplément de LDH Info de février) et surtout pensez à vous inscrire !

Je vous rappelle que tout ligueur à jour de ses cotisations peut participer au congrès même si seuls les délégués titulaires (ou suppléants le cas échéant) que vous aurez élus dans vos sections peuvent participer aux votes.