La LDH publie sa première "Lettre d'information Outre-mers". Nous la faisons parvenir à tous nos destinataires abonnés à la lettre d'information générale. Elle est consultable sur le site internet de la LDH et sera consultable dans la lettre générale. Il s'agit d'une parution trimestrielle, le second numéro paraîtra en mars. Bonne lecture !

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N°1 - DECEMBRE 2013
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  EDITO : Mettons la haine hors-jeu
 

Christiane Taubira est guyanaise, française, élue de la République, et ministre. Mais noire ! Les agressions répétées, ouvertement et pleinement racistes dont elle a été la cible indiquent clairement que nous avons affaire à une offensive assumée, concertée, froidement haineuse. Elles s’inscrivent en effet dans une trop longue liste de « dérapages » détestables.

Pierre Tartakowsky
Président de la LDH

 
  Présentation : Une lettre d'information trimestrielle « Outre-mers » de la LDH
 

Par Nicole Launey, groupe de travail « Outremer » de la LDH

La Ligue des droits de l’Homme, avec ses sections des départements et collectivités d’outre-mer et le groupe de travail du même nom, vous propose une nouvelle lettre trimestrielle. Il s'agit une fois de plus d'assumer le général et le particulier. La LDH promeut l'universalité des droits, et agit pour tous les droits pour tous et partout. La présente publication est donc bien « généraliste » mais aussi « spécifique ».

 

  Où en est-on pour le droit au travail des jeunes à La Réunion ?
 

Par Isnelle Gouljar et Dominique Rivière, LDH de La Réunion

Les mouvements sociaux de ce début d'année 2013, le chômage des moins de 25 ans (60 %), les mouvements de jeunes RSKP, UJ2R, AJFER, la demande d'une « Conférence régionale pour l'emploi des jeunes », notamment formulée par la Ligue des droits de l'Homme. Tout cela souligne la légitimité, l'actualité et l'urgence des interrogations posées par la situation et que la section de la Ligue des droits de l'Homme entend soumettre à l'attention du public, des institutions et des jeunes.

 

  Guadeloupe, Mai 1967, un drame français
 

Par Roger Valy-Plaisant, LDH de Basse-Terre

Tout a commencé, pourrait-on dire, avec l'acte raciste du 20 mars 1967. Et en réaction, ce jour-là, la population de Basse-Terre s’était insurgée et, durant deux jours, ce mouvement de colère prit des allures de révolte populaire, au point que la préfecture fit venir des renforts de gendarmerie, de Fort-de-France et de Paris. Quand, le 22 mars, tout se calma, l’atmosphère était lourde.

 

  Guyane : des barrages policiers entravent l’accès aux droits
 

Un recours devant le tribunal administratif de Cayenne déposé par Aides, la Cimade, le Collectif Haïti de France, le Comede, la Fasti, le Gisti, la Ligue des droits de l’Homme et Médecins du Monde

Deux barrages policiers permanents sont établis sur la seule route permettant l’accès à Cayenne, l’un à l’est, l’autre à l’ouest. Les personnes qui vivent le long des fleuves frontaliers (Oyapoque et Maroni), sans-papiers ou françaises mais dépourvues de preuve de leur nationalité, sont ainsi privées de l’accès à la préfecture, à certains tribunaux, à plusieurs services hospitaliers et consultations spécialisées, à des formations professionnelles ou universitaires.

 

  L'outre-mer, les outre-mers, l'égalité des droits
 

Par Dominique Guibert, vice-président de la LDH

On est toujours l'outre-mer de quelqu'un. Vu du sud, c'est l'Hexagone qui est une terre exotique, voire étrangère ! Quoi qu’il en soit, reste la représentation d'un centre donneur d'ordres et d'un au-delà lointain et même marginal. Autrement dit la métropole et ses extérieurs... qui posent les questions de comment penser, vivre et rendre mobilisatrice une dialectique diversité/universalité. Résumons en une phrase : pas de diversité des territoires sans universalité des droits. Pour ouvrir la réflexion, voici sept mots clés : minorités, esclavage, colonie, institutions, diversité, égalité, migrations. Et partant, la définition d'objectifs.

 

  DOSSIER : « Les déclarations des droits, des traductions tant attendues... »
 
Mayotte, la DUDH en langues maternelles enfin disponible

Par Claudette Braconne Dezert, LDH de Mayotte

Lorsqu’en juin 2012, la section de la LDH redémarrait  ses activités, il est apparu rapidement aux membres du bureau qu’à l’exception des scolaires, la population mahoraise n’était pas francophone et maîtrisait mal les principes des Droits de l’Homme. Ainsi les adhérents en majorité comoriens ne s’exprimaient qu’en langue maternelle.

 

En Martinique, la déclaration de 1789 traduite en créole

Par William Rolle, LDH de Fort-de-France

La section Fort-de-France de la Ligue des droits de l’Homme, pour les 110 ans de sa création, a décidé d’éditer la Déclaration des droits de l’Homme de 1789 en langue créole, traduite par Jean-Marc Rosier, et d’en faire une affiche défendant l'idée que l’universalité des droits de l’Homme peut se décliner dans la langue de chaque peuple.


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