Par Pierre Tartakowsky, président de la LDH
Cette troisième livraison de notre « Lettre d'information outre-mers » témoigne des analyses, des prises de position, bref, du travail considérable qu'accomplissent dans les Dom et les Com les sections, militantes et militants de la LDH, Nouvelle-Calédonie comprise, notre sœur en droits et en action.
« Jeunes d'outre-mer : un avenir à construire »

Par Nicole Launey, groupe de travail LDH « Outre-mer »
Les enfants d’outre-mer sont les premières victimes des inégalités territoriales en matière d'éducation selon les propres données du ministère de l’Education nationale. Comme on peut s’y attendre, c'est là que l'on trouve le plus de facteurs d’inégalités territoriales en matière d’éducation.
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Par Louis Auguste Joint, section LDH de Basse-Terre
De quelle jeunesse parlons-nous ? Qu’apporte et que peut apporter la société guadeloupéenne à cette jeunesse ? Nous nous inspirons d’une réflexion menée avec quelques amis en Guadeloupe et d’une conférence-débat que la Ligue des droits de l’Homme - section de Basse-Terre avait organisée en 2013 sur la situation de la jeunesse en Guadeloupe, pour aborder cette question.
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Par Nicole Launey, groupe de travail LDH « Outre-mer »
Camopi est une commune de Guyane à la frontière du Brésil sur le fleuve frontière Oyapock. La population est amérindienne et a migré pour échapper à la sédentarisation sur les missions jésuites et au travail forcé sur les plantations. Un millier d’entre eux vivent actuellement en Guyane française et un autre millier au Brésil, dans l’Amapa. Il est intéressant de comparer deux façons de faire l'école.
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Par Sylvie Abbe, section LDH de Cayenne
Dès 2008, les associations du Collectif migrants outremer, dont la LDH fait partie, ont attiré l’attention de la Halde sur la non-scolarisation en Guyane. Face à l’absence de réponse satisfaisante de la part des institutions locales et nationales, les associations ont relancé en 2011 le Défenseur des droits en s’appuyant sur trois axes : les pratiques municipales entravant les inscriptions en maternelle et primaire, un accueil insuffisant des lycéens, une prise en compte insuffisante des langues et cultures des élèves.
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Par William Rolle, section LDH de Fort-de-France
Pour bien s'interroger sur le système éducatif à la Martinique, revenons en arrière à l'aide de deux ouvrages qui ont plus de trente ans déjà... et qui ont réfléchi sur l’éducation et le créole dans l’enseignement. C’est volontairement que nous citons ces anciens ouvrages, aux titres très parlants, publiés juste avant l’accession de la gauche au pouvoir. Ce fut une autre époque pour la Martinique, avec sa réflexion sur l’enseignement scolaire, sur la cohabitation entre deux langues, le français et le créole, dans la société, à l’école.
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Par le Collectif Migrants outre-mer (Mom)
Où en est le droit à l’éducation pour tous ? Les jeunes étrangers à Mayotte ont lieu de se poser la question. Les obstacles à la scolarisation que rencontrent les enfants étrangers même entre 6 et 16 ans à l’âge où la scolarité est obligatoire sont très forts. Au-delà de seize ans, l’inégalité des chances de rester dans le système éducatif pour y compléter sa formation ou d’accéder à une formation supérieure ne fait que s’accentuer.
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Par Dominique Rivière, section LDH de Saint-Denis-La Réunion
La société réunionnaise est très dynamique. Elle dispose d'atouts importants et d'abord de l'énergie de sa jeunesse. Nombreuse, celle-ci accède à des niveaux moyens de formation très performants (malgré un taux d'échec scolaire et d'illettrisme encore trop important). La Réunion affiche de ce fait des succès, des progrès remarquables. Des réussites ou des innovations réunionnaises, on peut en effet en dénombrer dans de nombreux secteurs.
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Par Jeannette Bole, LDH de Nouvelle-Calédonie
A l’heure du « destin commun » la Nouvelle-Calédonie doit se doter d’un enseignement à la hauteur de ce défi. Une école décolonisée pour vivre ensemble notre multiculturalité. Après le temps de la colonisation, voici le temps du partage. Notre école ne doit être en aucun cas un creuset de discriminations. Découvrir la culture de l’autre, la reconnaître, la vivre sont des matériaux qui construisent la grande case du « vivre ensemble » car choisir notre enseignement, notre école, c’est aussi choisir notre société.
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Par Michel Launey, université Paris 7 / IRD Guyane
La Nouvelle-Calédonie oblige à reconsidérer la question des droits de l’Homme à partir d’une problématique mal connue et mal comprise, voire rejetée a priori dans le cadre juridique et constitutionnel français : celle des peuples autochtones. C'est le point de vue développe par un Marie Salaün dans son ouvrage, "Décoloniser l’école ? Hawai’i, Nouvelle-Calédonie. Expériences contemporaines."
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Par le Collectif Migrants outre-mer (Mom)
Dans le projet de loi relatif à la réforme de l’asile, peu de dispositifs concernent spécifiquement l’outre-mer. Ils sont évoqués dans la note de la Coordination française pour le droit d'asile (CFDA), dont la LDH est membre. Mais leur spécificité et leur gravité demandait que soit mise à disposition une analyse plus détaillée.
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Une action organisée par les associations de Basse-Terre, en Guadeloupe
Soit un ressortissant haïtien présent à la Guadeloupe depuis 10 ans. Soit sa famille vivant avec lui depuis 5 ans. Une situation sans problème. Et pourtant toute la famille a reçu une obligation à quitter le territoire. Le tout sans explication ni délai. Sur place, à Basse-Terre, les associations Tet Kole, Travayè é Péyizan, UGTG, CGTG Mouvman Nonm, Combat Ouvrier, La Cimade, Ligue des droits de l’Homme décident d'assurer la défense des personnes, tant il est vrai que leur cas apparaît comme significatif d'un traitement discriminatoire.
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Une protestation du Collectif citoyen de Cayenne avec la section de la LDH
Ce produit insecticide neurotoxique utilisé dans la lutte contre les moustiques vecteurs du Chikungunya est interdit en France hexagonale mais vient d’être autorisé en Guyane par un arrêté du 4 aout 2014 comme il l’est à la Réunion. En Nouvelle-Calédonie il a aussi fait l’objet d’une autorisation mais il a été interdit en Polynésie suite aux réactions des apiculteurs.
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Par la fédération LDH des Landes
La fédération et plusieurs de ses sections font partie d'un collectif soucieux de faire connaître la situation imposée aux Amérindiens de Guyane par la pratique de l'orpaillage clandestin. Un groupe représentant les peuples Tékos et Wayanas a pu décrire leur quotidien ravagé.
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Par Benoît Van Gastel, section LDH de Cayenne
Une réunion transfrontalière sur le travail décent et sur les droits des habitants transfrontaliers s'est tenue les 18 et 19 septembre 2014, à Oiapoque, ville d'environ 25 000 habitants au Nord du Brésil proche de la frontière avec la Guyane. Un travail suffisamment fructueux pour qu'un prochain rendez-vous soit pris pour la fin de l'année 2014 à Cayenne.
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Communiqué du Collectif Migrants outre-mer (Mom), 24 juin 2014
Une plainte est déposée par neuf organisations (Aides, Amoureux au ban public, Anafé, La Cimade, Fasti, Gisti, Ligue des droits de l’Homme, Médecins du monde, Syndicat de la magistrature) contre l’ordonnance de maintien de Mayotte hors la loi du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et des demandeurs d'asile (Ceseda). Tous les anciens dispositifs dérogatoires sont maintenus.
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Communiqué du 3 juillet 2014
La LDH est partie prenante d'un texte commun d'opposition à la signature d’un accord franco-comorien qui prévoie un développement des visas pour une minorité privilégiée et la poursuite de la coopération policière contre « les déplacements la non autorisés des populations entre les îles de l’archipel des Comores ».
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Par Denis Mercier, section de Paris 19ème avec un entretien avec Alexis Tiouka
Ce livre est un réquisitoire contre l’Etat dont il dénonce la responsabilité dans la situation dramatique que vivent depuis 20 ans les Amérindiens du Haut-Maroni en Guyane : mais au-delà de la dénonciation des ravages de l’orpaillage illégal avec la pollution du fleuve au mercure, faisant des Amérindiens Wayanas les plus touchés, ce livre dénonce le rejet de quasiment toutes les demandes des Amérindiens et les refus réitérés des gouvernements successifs de les associer aux décisions qui les concernent.
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