Un vidéaste montpelliérain est poursuivi pour avoir nié l’existence des chambres à gaz, sa vidéo publiée sur Tiktok ayant été visionnée par une large audience.
Un internaute montpelliérain, présenté comme « professeur free lance », a publié une vidéo sur le réseau social Tiktok, visionnée près de 300 000 fois en quelques jours, dans laquelle il remet notamment en question l’existence des chambres à gaz au cours de la Seconde guerre mondiale, en tenant les propos suivants :
« On arrive après en 39-45 et en 39-45 on nous a raconté l’histoire qu’on nous a racontée mais surtout, on nous a parlé à un moment d’un… d’un élément qui nous a tous choqué, c’est les chambres à G. La problématique en fait, c’est que heu… les fameuses chambres à G. bah heu… quand tu t’intéresses au sujet, on n’en a jamais retrouvé. Toutes les chambres à G. étaient du côté russe, qui a été libéré par les Russes, et les Russes n’ont jamais parlé de chambre à G. »
Cette vidéo fut signalée aux autorités compétentes au mois de janvier 2025 par Michaël Delafosse, maire de Montpellier. Ainsi, des poursuites ont été engagées et l’auteur est cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Montpellier le 28 avril 2025. Il sera jugé pour contestation de crimes contre l’humanité et provocation publique à la haine ou à la violence à raison de l’origine, de l’ethnie, de la nation, de la race ou de la religion.
La LDH se mobilisera inlassablement contre de tels discours visant à remettre en cause les crimes commis par le régime nazi lors de la Seconde guerre mondiale et à diffuser des thèses antisémites. Par conséquent, la LDH se constitue partie civile dans cette affaire.