Racisme et antisémitisme
LDH : Dunkerque
Date
17/01/2025 - 17h30
Lieu
Tribunal judiciaire
Place du Palais de justice, 59140 Dunkerque
Ajouter au calendrier : iCal ou webcal ou Google

Le 31 août 2024, à Cappelle-la-Grande, M. Décofour a percuté volontairement M. Djamel Benjaballah avec son véhicule, et a roulé sur son corps à trois reprises, en présence de la compagne de celui-ci et de son enfant.
Nous souhaitons rappeler au procureur de la République que la loi prévoit que lorsque des paroles racistes sont prononcées avant un crime, celui-ci est présumé avoir été commis avec la circonstance aggravante de racisme.
Or, dans cette affaire de meurtre précédé de nombreuses injures racistes, le procureur de la République n’a pas retenu cette circonstance aggravante. Pourtant, M. Djamel Bendjaballah avait porté plainte à plusieurs reprises contre M. Jérôme Décofour, pour des injures racistes que celui-ci avait proférées à son encontre, en alertant sur la participation de ce dernier à un groupe « la Brigade française patriote » prônant la guerre civile contre les noirs et les arabes qui, selon la presse, serait lourdement armé et structuré, ce qui rendait ses menaces particulièrement inquiétantes.
Cette affaire démontre déjà la défaillance de l’Etat dans la protection des personnes victimes de racisme.
Outre le mobile raciste, la haine meurtrière de M. Décofour est liée au fait qu’il a considéré son ex conjointe comme « son bien », en lui déniant le droit de choisir un nouveau compagnon. Cette chosification est également sexiste, même si ce constat n’emporte pas de conséquence pénale spécifique.
La défaillance de la police ne peut pas être aggravée par celle de la justice : la circonstance aggravante de racisme doit être reconnue !
La LDH (Ligue des droits de l’Homme) s’est constituée partie civile sur cette qualification de meurtre aggravé.
La LDH de Dunkerque appelle donc au rassemblement prévu devant le tribunal judiciaire ce vendredi à 17h30.