Pourquoi les droits de l’Homme et les libertés fondamentales sont-ils remis en cause ?

La section Paris 14/6 de la Ligue des droits de l’Homme vous invite à un débat avec Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH.

Le souci de la protection et de l’amélioration des droits de l’Homme et des libertés fondamentales n’a jamais semblé aussi absent des politiques publiques menées ces dernières décennies. Dans un contexte de tensions multiples (menace terroriste, contestation sociale, flux migratoires…), chaque réforme ou évènement d’ampleur donne prétexte à un durcissement législatif et gouvernemental sur ces sujets.

Comment expliquer ce mouvement général ? Les explications sont sans doute multiples, mais des éléments de langage devenus récurrents, sinon systématiques, dans le discours des gouvernants, fournissent une piste d’analyse : l’ « efficacité » et la « rapidité » des procédures sont en effet devenus des maître-mots dans la justification des réformes et actions gouvernementales.

Confrontée à des baisses de moyens (budgets, effectifs…) et libérée d’un Parlement défaillant dans ses missions de contrôle, l’administration parvient désormais à imprégner les réformes successives de ses attentes et raisonnements, au détriment des grands principes. Les récentes réformes de la justice ou des politiques migratoires semblent n’être que les dernières illustrations de ces dérives.

Pour enrichir notre réflexion sur ce sujet nous avons invité Michel Tubiana.

La réunion se terminera par un pot amical, vous pourrez également à l’occasion de cette soirée rejoindre la section LDH Paris 14-6 ou renouveler votre adhésion pour 2019.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Les droits de l’Homme : un combat d’avenir

La section Paris 14/6 de la Ligue des droits de l’Homme vous invite à un débat avec Malik Salemkour, président de la LDH.

En 2018, la Ligue des droits de l’Homme et du Citoyen a 120 ans !

Que signifie aujourd’hui et surtout demain, militer pour les droits de l’Homme ?

Comment réinventer ce combat universel ?

Pour en discuter, nous avons invité Malik Salemkour.

La réunion se terminera par un pot amical.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Vers quelle justice environnementale ?

Réunion ouverte à tout public sur inscription. Inscription obligatoire sur le site de la Ligue des droits de l’Homme.

  • Intervention de Christel Cournil, maître de conférences à Paris XIII, sur les aspects
    juridiques du statut des migrations climatiques et environnementales. Débat.
  • Suivie d’une intervention de Julien Bétaille, maître de conférence à Toulouse I,
    sur le thème : « Quel droit d’accès à une justice environnementale ? » Débat.
  • Synthèse et perspectives, par Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche au CNRS. Débat.
  • Clôture de la journée par le président de la LDH, Malik Salemkour.

Des lois et des hommes

la section Paris 5-13 et l’Ambassade d’Irlande nous invitent à la projection du documentaire de Loïc Jourdain, présenté par la directrice de BLOOM, Claire Nouvian. La séance sera suivie d’un débat avec le réalisateur et Mirjam Strugalla, monteuse et co-auteure.

URGENCES ECOLOGIQUE ET DEMOCRATIQUE – QUESTIONS DE DROITS

Urgences écologique et démocratique

Urgences écologique et démocratique

Les débats de la LDH

« Le Monde qui Vient » – Entre périls et promesses

avec Pierre Tartakowski, président d’honneur de la LDH ; Geneviève Azam, économiste, membre d’ATTAC ; Clémence Dubois, 350.org France ; et Alain Renon, journaliste

Ce n’est plus une alternative, mais une obligation.

Ce n’est pas une lubie ou un luxe, mais une question de survie.
Ce n’est pas un droit annexe, mais le droit qui conditionne tous les droits humains.
Qu’on le nomme écologique ou environnemental, ce droit de la terre ne peut plus être ignoré, ni moqué.
Il impose, avec urgence, des devoirs aux sociétés.
Il irrigue en retour les droits, au travail, pour la santé, la solidarité, le partage, le sens du bien commun… Il ouvre de nouvelles voies démocratiques dans « Le Monde qui Vient ». Et, d’abord, pour que ce monde advienne.

section 18 : exposition On l’appelait Chocolat, sur les traces d’un artiste sans nom

lundi 9 mai à 19h : A l’occasion de la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, la LDH Paris 18 s’est associée à la co-organisation de cette exposition relatant l’histoire de « Chocolat », artiste sans nom avec de nombreuses attaches dans le 18ème, et à l’organisation d’une conférence le lundi 9 mai en Mairie du 18ème

Vous avez entendu parler de CHOCOLAT ?

L’histoire de ce jeune esclave Cubain devenu célèbre en devenant le premier artiste noir ayant connu la célébrité en France racontée dans le film de Rochdy Zem avec Omar Sy à plus de 1,6 millions de spectateurs, sera à l’honneur à la mairie du 18e à l’occasion de la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage le 10 mai, et dans le cadre des Ateliers de la République.

En partenariat avec la Ville de Paris et la Ligue des Droits de l’Homme, la mairie accueille  l’exposition « On l’appelait Chocolat, sur les traces d’un artiste sans nom », du 9 au 13 mai 2016.

chocolat

Rendez-vous autour de l’exposition :

Conférence : « Chocolat. La véritable histoire d’un homme sans nom » animée par Gérard Noiriel, directeur d’études à l’EHESS. Cette conférence s’appuiera sur son livre (Bayard, 2016) dans lequel l’auteur raconte l’incroyable destin du clown Chocolat, jeune esclave cubain, vendu à un marchand espagnol, puis engagé comme domestique par un clown anglais.

Communiqué de la LDH et du MRAP : STOP aux violences contre manifestants et syndicalistes dans le 19eme !

Nous dénonçons avec force les violences policières dont jeunes manifestants et syndicalistes ont été victimes ces derniers jours, dans le 19eme, lors de manifestations ou de distribution de tracts contre la loi El Khomri.
Rien ne justifie que la violence s’exerce contre de jeunes lycéens ou des militants syndicaux tant de la part des autorités policières que de vigiles ou membres de force de sécurité.
Le droit à manifester est un droit reconnu. La distribution de tracts sur la voie publique est licite. Le fait de prendre des photos sur la voie publique n’est pas un délit. Ces libertés du citoyen doivent être respectées.
Tout ceci démontre la nocivité de la prolongation de l’état d’urgence qui conduit à des actions des forces de l’ordre ou de personnes « sécurité » contraires aux lois en vigueur dans une démocratie.
Nous demandons que cesse cette escalade de la tension et les brutalités contre les manifestants et que toute la lumière soit faite sur ces violences dans le respect de l’Etat de droit.

Paris, le 11 avril 2016

Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples. Comité local de PARIS 19/20. mrap.paris19-20@laposte.net

Ligue des droits de l’Homme. Section de Paris 19. ldhparis19@hotmail.com

Communiqué de la FCPE du lycée Voltaire et de la LDH Paris 20° au sujet des violences policières sur mineurs au Lycée Voltaire

Indignation face aux violences policières répétées contre les élèves des établissements scolaires
Depuis le 9 mars, des lycéens et lycéennes du lycée Voltaire de Paris, comme beaucoup d’autres jeunes, ont rejoint le mouvement national de contestation du projet de loi Travail El Khomri, appelés par leurs syndicats à des manifestations et mobilisations.
Lors de ces manifestations, plusieurs lycéens et lycéennes de Voltaire ont subi des violences policières. Une jeune manifestante a reçu des coups de matraque alors qu’elle aidait une camarade qui était tombée, elle a une cote cassée . Un autre, voulant éviter une salve de coups de matraques s’est blessé en se jetant par dessus une balustrade. Des policiers ont cassé des téléphones portables. Enfin un élève mineur a subi une interpellation abusive lors de la manifestation. Tous ne racontent pas, tous ne veulent pas porter plainte car ils ont peur.
Dans ce climat de débordement de violences venant d’adultes censés incarner la loi et l’ordre, le 1er avril au matin, lors d’un blocus devant le lycée Voltaire, un élève de classe de seconde, âgé de 15 ans, a été interpellé sous les yeux de ses professeurs impuissants qui veillaient devant le lycée. Son interpellation faisait suite à une tentative avortée d’une mise à feu d’un papier jeté dans une poubelle. Ce jeune de 15 ans a subi une garde à vue jusqu’à 19 heures, pendant laquelle  il a été interrogé 45 minutes sans avocat . Puis il a passé une nuit au dépôt, en détention, sans avoir vu ses parents. La mère et le jeune ont été mal informés de leurs droits et le lycéen n’a vu l’avocate qu’au matin avant l’audience. Il est alors passé devant le juge et a été mis en examen pour «détérioration de bien public avec possible mise en danger d’autrui».
– La FCPE  souhaite qu’au vu de l’âge du jeune et du contexte, les charges contre lui soient abandonnées.
– Elle prendra contact avec le Défenseur des droits et le Médiateur de la Ville de Paris pour faire valoir les droits de cet adolescent.
– Elle réaffirme son indignation face aux violences policières répétées contre les élèves des établissements et sa solidarité avec le lycée Bergson.
 – Elle soutiendra les élèves et les familles qui veulent témoigner d’incidents avec les forces de l’ordre.
 – Des membres de la FCPE créent un comité de soutien aux lycéens de Voltaire victimes des violences policières et à leur famille,en lien avec les lycéens et leurs professeurs qui le souhaitent : comitevoltaire@gmail.com
  – Elle rappelle que le droit de réunion et d’expression est inscrit dans le code de l’éducation.
La FCPE du lycée Voltaire reprend à son compte le communiqué de la FCPE Nationale du 14 mars, qui a réaffirmé «son soutien aux organisations de jeunesse ».
FCPE du Lycée Voltaire
Ligue des droits de l’Homme de Paris 20°